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La saison 2014-2015 de Premier League terminée, TK dégaine son bilan club par club.

Rédaction légère assurée par l’équipe Teenage Kicks :

  • Camille Garnier (Hull, QPR, Stoke)
  • Chris Garnier (Newcastle, Southampton, WBA)
  • Didier Féco (Everton, Man City, Swansea, Tottenham)
  • Kevin Quigagne (Aston Villa, Burnley, Liverpool, Sunderland)
  • Matthew Dymore (Crystal Palace, Leicester, Man United, West Ham)
  • Pan Bagnat (Arsenal, Chelsea)

Sunderland (16è, 38 points, G-A – 22 / 31 buts pour / 53 contre)

Résumé de la saison

Same old shit, different season. Et inversement.

Satisfactions / à la hauteur

Les rares bons points vont :

– au gardien Costel Pantilimon, voir son mini-portrait TK.

– à Anthony Réveillère. N’a disputé qu’une dizaine de matches mais a impressionné, d’autant plus que Rev est un latéral droit repositionné à gauche. A banquetté à l’arrivée de Dick Advocaat mi mars au profit de Billy Jones, jugé plus offensif. L’ex Gone a finalement été libéré par SAFC après un flottement occasionné par la valse démission-retour de Dick. Dommage, les supps auraient aimé qu’il rempile.
Un autre ex Lyonnais latéral droit s’était distingué en son temps sous les couleurs SAFC : Patrice Carteron (prêt, 2001), qui eut le bon goût de marquer son seul but Black Cat contre les Magpies (1-1).

– à Lee Cattermole, milieu défensif de 27 ans qui achève sa dixième saison de Premier League. Joueur ni spécialement sympathique ni très fin (tapinose, voir son mini-portrait TK) mais efficace. Et teigneux : avec 14 jaunes/27 matchs, « Catts » caracole une nouvelle fois en tête du hit-parade des bad boys. Mais le guerrier s’assagit, enfin : pour la première fois depuis 2008-09, il n’a pris aucun rouge.


C’est sûr, Catts n’a pas inventé le bidon de 2 litres mais il est indispensable à Sunderland

– au milieu suédois Seb Larsson, élu Sunderland’s Player of the Year par les supps, devant Cattermole.

– à Jermain Defoe. Alors Defoe, c’est LE deal du siècle : rendez-vous compte, Defoe, 55 capes anglaises et 225 buts dans sa carrière, a été échangé contre Jozy Altidore ! En janvier dernier, l’ex Spur de 32 ans se morfond à Toronto FC. A 6 000 kms de là, sur les bords du Wear, Altidore marque aussi souvent que Bygmalion envoyait des devis lowcost. Les deux clubs discutent et s’entendent sur un swap. Sunderland récupère – pour trois ans et demi – un vrai buteur et les bûcherons un toquard (et 6m £). Pas super prolifique mais a marqué des buts cruciaux et a occasionnellement évolué (avec brio) sur l’aile pour dépanner.

Déceptions /  Pas à la hauteur / Ont floppé

– le gardien Vito Mannone, élu Sunderland’s Player of the Year l’an dernier mais maudit – et placardisé – dès octobre après une série de cagades.

– John O’Shea, 34 ans. Pas mal de bonnes perfs mais trop lent/trop peu mobile à ce niveau. Stat à la con mais à retenir absolument : en 16 saisons PL, dont 12 avec Man United, l’Irlandais n’a jamais perdu contre Newcastle.

– Jack Rodwell, énorme déception pour ce prometteur milieu box-to-box de 24 ans qui espérait relancer sa carrière après un échec à Man City, la faute à 9 blessures différentes en 2012-13 et une concurrence féroce ensuite (seulement 87 minutes de jeu en 2013-14). Acheté 10m £, et pour cinq ans, l’ex Toffee déclarait en début de saison « vouloir marquer au minimum 10 buts et reintégrer les Trois Lions » mais on est très loin du compte… A sa décharge, encore une saison contrariée par des pépins physiques.

– Liam Bridcutt, milieu ramené de Brighton (D2) par Gus Poyet, l’ancien manager. N’a pas démérité mais a semblé un peu juste pour la PL.

– Ricky Alvarez, milieu argentin prêté par Inter l’été dernier. Avant, se faire prêter un Interiste était un gage de qualité. Mais ça, c’était avant… Ou That was then, this is now comme disent les Anglais. A déçu lors de ses quelques apparitions mais des problèmes récurrents au genou peuvent expliquer les contre-perfs. Enfin, il a illuminé le quotidien de quelques gamins hospitalisés dans le coin et c’est déjà ça (avec Anthony Réveillère sur la photo). Grosse embrouille en ce moment pour savoir qui de l’Inter ou de Sunderland va le récupérer. Visiblement, aucun des deux clubs ne veut de l’éclopé.

– L’attaque, Steven Fletcher en tête. L’Ecossais a-t-il perdu son mojo depuis une vilaine blessure au printemps 2013 ? Hormis un récent hat-trick contre Gibraltar, il n’a plus claqué en 18 rencontres internationales (six ans quand même).

– Adam Johnson. N’est plus que l’ombre du joueur qui brilla à Man City et à Sunderland par fulgurances. Et pour ne rien gâcher, il nous aurait fait une Jean-Luc Lahaye sur une mineure de 15 ans ; et ben, c’est du propre tiens pour ce père fiancé de 27 ans. Procès fin août.


Adam Johnson a floppé avec les Seniors mais il a au moins scoré chez les U15, selon sa fiche Wiki légèrement retouchée… (à n’en pas douter, encore un coup des supps Magpies ce bidouillage..)

Objectif(s)

Bâtir une équipe capable de s’ancrer durablement au milieu de tableau au lieu de constamment flirter avec la relégation.

Et pourquoi pas en commençant par ranimer le centre de formation qui coûte plus de 5m £ l’an mais ne produit plus grand chose depuis un bail (Jack Colback et Jordan Henderson – tous deux 25 ans – sont les derniers pros PL sortis de l’Academy of Light). Sur le site du club on peut pourtant lire cette belle prose : « Sunderland AFC s’enorgueillit de posséder l’un des meilleurs centres de formation au monde […] Nos jeunes viennent s’imprègner de notre philosophie et du “Sunderland Way” » Etc. Waouh, rien qu’ça, l’Academy de Sunderland parmi les leaders mondiaux ! Qu’est-ce qu’on s’marre en tout cas avec ce genre de novlangue corporate.

Côté mercato, calme plat (voir liste des mouvements en PL au 29 juin – ouverture officielle demain seulement mais le business – joueurs libérés, renouvellements de contrat, etc. – a déjà commencé). Donc, ça devrait pas mal bouger dans les prochaines semaines car il faut vraiment du sang neuf, idéalement deux joueurs par ligne, et si possible fissa. Le défenseur central uruguayen Sebastian Coates devrait signer cette semaine pour environ 3m £ (de Liverpool, mais prêté à Sunderland cette année où il a peu joué, because blessures et différend avec son compatriote Gus Poyet. Surtout utilisé en fin de saison où il a bien fait le boulot et a tapé dans l’oeil du Dick).

Pour le reste, parmi les noms qui reviennent avec insistance actuellement, évidemment beaucoup de Néerlandais – Georginio Wijnaldum, Jeremain Lens (qui ont tous deux eu le Dick comme manager au PSV Eindhoven), Virgil van Dijk et Leroy Fer – ainsi que l’ailier Hammer Stewart Downing.

L’homme invisible

Le duo offensif inoffensif Danny Graham et Jozy Altidore. Graham est brouillon, emprunté, lent, etc. et Altidore, pfff… Si Moody’s les notait ces deux-là, j’ vous raconte pas, ça serait du UUU- toxique avec interdiction absolue de se faire prêter. Je vous ferai grâce de leurs stats faméliques mais vous livrerai une sensation personnelle : leurs buts sont tellement rares que quand ça arrive, en général à la faveur d’une bourdasse adverse, je ressens une énorme envie de sortir dans la rue crier et danser la samba en installant des décorations sur les lampadaires.

Altidore, dieu merci, a été envoyé en MLS en janvier mais Danny Graham dieu pas merci est toujours là. Un début de frémissement d’amélioration cependant : il a cadré quelques tentatives en fin de saison et, cramponnez-vous solidement, il a même marqué (certes, en déviant fortuitement le tir d’un coéquipier mais ils comptent tous hein). Perso, je lui recommanderais de se mettre au walking football, du sur-mesure pour lui, pas trop nerveux.


Danny Graham s’est amélioré sous Advocaat mais malgré tout, on a plus de chance de revoir Elvis vivant que notre Danny de finir meilleur buteur du club un jour.


Altidore, 2 buts en 70 apparitions PL (3 542 minutes de jeu) avec Hull et Sunderland, a signé l’immanquable de l’année en décembre contre West Ham. 15 jours plus tard, il  était refourgué au Toronto FC où il s’éclate, comme on le voit sur la photo.

Highlights

– le maintien de Newcastle United est assurément la principale source jubilatoire de l’année. Etonnant je sais mais vu que nos chers voisins ont coutume de nous offrir gracieusement 6 points par calendrier, c’eut été un crève-coeur de les voir descendre. Sur les deux dernières saisons ½ (depuis l’automne 2012), 16 % des points de Sunderland viennent de victoires sur les Magpies. Alors vous pensez, des voisins pareils, ça se garde.

– côté matchs, les deux victoires sur Newcastle United, le 1-0 à Noël à St James’ Park puis la claque 3-0 infligée au Stadium of Light à Pâques. Mais baffer les Magpies est devenu tellement banal que j’ai longuement hésité à mentionner ce doublé (pis finalement, comme y’avait que ça de bandant, j’avais pas trop le choix)… 5 victoires d’affilée dans le derby du North East, un record. Le DJ du Stadium of Light a dûment fait péter la sono avec le tube Turn around 5-4-3-2-1 du rappeur Flo Rida.

Egalement la performance contre Arsenal le 20 mai en match en retard, un 0-0 qui donna le point du maintien et où le Dick dispensa une magistrale leçon tactique défensive, bien aidé par une perf collective héroïque.

– seulement 13 défaites et beaucoup de matchs nuls (17). OK, 17 draws, dont plus de la moitié de 0-0, c’est pas super fun mais au Stadium of Light, on s’est vu faire la fête pour moins que ça hein.

– la fidélité des supps malgré la pléthore de purges (depuis des années…) : 43 157 spectateurs de moyenne cette saison, en hausse de 5 % sur l’année dernière. 27è rang européen – et 1er en rapport affluence/population parmi les championnats majeurs du Vieux Continent (Ouais, enfin c’est pas un classement super scientifique non plus hein, mais disons qu’au doigt mouillé, et parmi les gros clubs établis, S’land doit être dans les tous premiers en Europe – hormis évidemment les clubs freak du style Hoffenheim, Guingamp, etc. Si on faisait le rapport affluence/population/purges, y’a pas photo SAFC serait incontestablement premier, au monde).

Et last but not least, deux vrais succès à célébrer, enfin : les filles du Sunderland AFC Ladies remontent en D1 (WSL, 8 clubs) et le Sunderland Deaf AFC a été couronné champion national fin avril.


Tiens, une autre idée à creuser pour Danny Graham : passer chez les sourds du Sunderland Deaf AFC, sympa et pas trop de pression. Qui sait, il pourrait peut-être marquer occasionnellement, sur un malentendu.

Lowlights

Quelques raclées mémorables :

– le 8-0 pris à Southampton avec un wagon de buts gags en prime.

– le 0-4 vs Aston Villa en mars, tous inscrits en première mi-temps. Défaite choquante par l’attitude des joueurs qui donnèrent l’impression d’avoir capitulé après seulement vingt minutes (0-2). Restait plus que 20 000 spectateurs au coup de sifflet final – sur 46 000 masos présents au début du carnage.

– le 1-4 vs Palace mi avril, une semaine après l’arrivée de Dick et l’euphorie du 1-0 sur NUFC. Match plié à l’heure de jeu (0-4). C’coup-ci, restait plus que 10 000 spectateurs… Ouais, ça a beaucoup quitté le stade bien avant la fin du match cette saison à Sunderland.


Le Stadium of Light : le seul stade de D1 au monde où si tu voulais éviter les bouchons cette saison, fallait partir après le coup de sifflet final.

– la forme à domicile : seulement 4 victoires de toute la saison. Un mal récurrent : depuis la victoire contre QPR en mars 2012, S’land n’a gagné que 13 fois à la maison.

On a rediffusé Groundhog Day à Sunderland : c’est la troisième saison d’affilée que les Black Cats frisent la descente (38, 38, 39 points)… Certes, vivre dangereusement pimente une existence de supp mais on n’est pas à Lourdes hein, les miracles ne dureront pas éternellement.


Cardiaques s’abstenir.

Le manager

L’überexpérimenté Dick Advocaat (15 trophées remportés, dont une Coupe UEFA), prié de se pencher au chevet des Black Cats à la mi mars après le limogeage de Gus Poyet pour résultats médiocres (4 victoires PL de toute la saison).
Arrivé avec sa réputation de Red Adair des causes perdues et, surtout, armé d’un vrai plan de bataille pour attaquer un emballage final corsé, on constata vite que le globe-trotter n’était pas venu pour emballer les fish and chips. Dick le Juteux décréta l’Opération Commando pour les neuf matchs à jouer, donc discipline de fer, rigueur de malade et séances hyper physiques. Ce qui fit un bien fou à un groupe qui se laissait vivre, tout en se faisant allègrement marcher dessus (cf la pitoyablissime prestation à domicile contre Aston Villa trois jours avant l’arrivée du Dick).

L’observer aux jumelles depuis les tribunes est fascinant et en dit long sur le personnage. L’ex sélectionneur des Diables Rouges a beau friser la septantaine, il s’agite et gueule dans sa zone technique tout au long du match comme un jeune meneur d’hommes aux dents longues. Pendant 90 minutes, il balance son flow corps et voix, à se demander s’il ne couvre pas plus de distance dans sa zone technique que certains joueurs Black Cats pendant un match…


Celui qui n’a jamais connu de relégation (en 12 clubs) a su remotiver les troupes et insuffler une mentalité de guerrier à un collectif qui avait perdu l’envie de se battre.

Le disciple de Rinus Michels se mit d’emblée les supps Mackems dans la poche en alignant un 4-3-3 couillu, ce qui faillit bien payer dès son premier match en charge, contre West Ham à Upton Park (défaite 1-0 sur le fil). Soudain, Sunderland affichait de belles dispositions offensives tout en sachant défendre. Au final : 3 victoires et 3 nuls sur 9 matchs. Mission impossible accomplie.

A rusé fin mai en jouant les démissionnaires et les « hard to get », sachant pertinemment que le propriétaire le voulait à mort (« Ma femme m’a dit qu’elle demanderait le divorce si je restais un an de plus en Angleterre. […] L’heure est venue de prendre ma retraite. » Yeah right, à d’autres hein… Voir nos Frannys). Est finalement resté, non sans avoir bien entendu obtenu un contrat sympathiquement revalorisé (triplé, autour de 300 000 £/mois + primes) et des garanties financières sur le recrutement.

Photo(s) de la saison

Cette fresque, récemment dévoilée, sur le mur d’un pub de Sunderland (le Blue House), représente Raich Carter, l’une des “legends” du club (années 30, titre et FA Cup). Du street art comme on l’aime.

Après, vraiment dommage qu’ils aient collé une pub Mère Denis carrément dessus mais bon… (faut bien vivre et les temps sont durs pour tant de pubs, beaucoup vivotent ou ferment).

Grosse recrudescence des supps néerlandais au Stadium of Light en fin de saison : une centaine s’est régulièrement déplacé des Pays-Bas après la nomination du Dick, notamment le groupe Feyenoord Mackems qui compte(rait) 500 membres. Maintenant, combien il en comptera une fois le Dick parti, ça c’est une autre histoire.

En tout cas, l’un d’entre eux, Hans de Roon, aime tellement Sunderland depuis quarante ans (et la naissance du groupe de supps The Continentals, des Hollandais dingues de foot anglais) qu’il a carrément acheté une maisonnette près de l’ancien stade de Roker Park en 1994 ! Le quotidien The Independent lui avait consacré un article où il sort ce bijou de phrase : « Il y avait quelque chose en moi qui me disait : “Il faut que tu ailles à Sunderland” » Une révélation en quelque sorte, comme s’il avait été frappé par une inspiration divine. Clairement, le mec n’avait pas d’autre choix que d’aller vivre à Sunderland. Y’a pas à chier hein, ces Hollandais sont bien les gens les plus sains d’esprit au monde.

Et grâce au Dick, on a vu fleurir des bites gonflables dans les travées du Stadium of Light, façon beach volley, avec des olés quand les suppettes les claquent. Qu’est-ce qu’on s’marre au SoL alors.

Swansea (8è, 56 points, G-A – 3 / 46 buts pour / 49 contre)

Résumé de la saison

En mai 2014, Swansea termine à la 12è place du championnat avec 42 points. Une saison de transition qui aura vu l’arrivée, en février 2014, de Garry Monk sur le banc des Swans.
Après une très belle entame, Swansea va connaître un petit passage à vide, mais parviendra à relever la tête et à se maintenir à une 8è place réglementaire. En examinant les résultats, on se rend compte que les Gallois ont fonctionné par cycles. De la 4è à la 8è journée, l’équipe ne prend que deux points. Idem entre la 19è et la 29è journée, où seulement 12 points sur 30 seront collectés. À l’inverse, ils ont bien entendu connu des périodes un peu plus fastes, à l’image des trois premières journées, mais également lors de l’emballage final, qui verra l’équipe engranger 16 points sur 21. Tout ça alors que Bony avait été transféré, fin janvier, à Manchester City.

Au final, il aura manqué un peu de régularité aux Cygnes pour qu’ils puissent accrocher l’Europe, mais aussi une plus grande efficacité, que ce soit dans les surfaces adverses que dans leur propre surface.

Niveau coupe, les hommes de Monk se sont moyennement comportés. En League Cup, ils élimineront successivement Rotherham (1-0), puis Everton (3-0) avant de chuter sur les rives de la Mersey, plus précisément à Liverpool (3-0). Le bilan est un peu moins glorieux en FA Cup, puisque si pour étriller Tranmere (6-2) il y a du monde, pour venir à bout de Blackburn (3-1) y’a plus personne. On notera que Swansea aura réussi en cinq matchs de coupe à jouer les trois équipes de Liverpool.

Satisfactions / A la hauteur

Le gardien polonais, Lukasz Fabianski, aura enfin réussi à montrer sa valeur dans le championnat anglais. Tellement bon qu’il se sera battu jusqu’au bout pour récupérer le trophée certes, honorifique, de gardien ayant le plus de matchs sans encaisser de but. Malheureusement pour lui, il restera bloqué à 13 quand Joe Hart hissera son total à 14. Or tout n’est pas perdu pour lui, puisqu’il vient d’être élu dans un XI européen comme étant le gardien le plus efficace de tous les grands championnats.

Arrivé au club en 2012, mais prêté l’an dernier à Sunderland, Ki Sung-Yong n’avait jamais marqué un but sous le maillot de Swansea. On peut dire qu’il s’est bien rattrapé cette saison, avec un total de 8 buts en championnat. Plaque tournante du milieu gallois, le Sud-Coréen déclenche l’intérêt d’Arsenal, mais prévient déjà Wenger en déclarant que si cet intérêt est flatteur, il « souhaite plus que tout jouer tous les week-ends. »

Coeur avec les doigts

Coeur avec les doigts

Le taulier et capitaine, Ashley Williams, a encore fait une saison de patron. Toujours présent, toujours solide, même si sa saison fut vierge face aux filets adverses. Il facture désormais 282 matchs et 12 buts sous le maillot des Swans. Pas mal quand même.

Déceptions / Pas à la hauteur

Dur d’en trouver, tant les joueurs ont été globalement au niveau. On regrettera juste la saison de Jordi Amat, qui a perdu sa place de titulaire. On évoquait même un retour au Rayo Vallecano durant le mercato d’hiver.

Il faut également noter le prêt peu convaincant de Nelson Oliveira. Arrivé en janvier, il ne participera qu’à 10 matchs, mais surtout n’inscrira qu’un seul but. Du côté de Saint James’ Park…

Objectifs

C’est tout bête, mais continuer cette progression, tant au niveau comptable que dans le domaine du jeu. Swansea semble désormais bien installé en Premier League et peut nourrir quelques ambitions, comme celle de se qualifier pour l’Europe.

Au niveau du mercato, Andre Ayew et Franck Tabanou ont d’ores et déjà signé et l’international portugais Eder devrait suivre. Avec ce recrutement « made in » Ligue 1, gare à ne pas devenir un nouveau Newcastle !

Le renforcement de la ligne d’attaque est un chantier prioritaire, puisque Bafétimbi Gomis semble trop faible pour en assumer tout le poids.

Mais dites moi, il est bien dégueulasse ce maillot, non ?

Mais dites moi, il est bien dégueulasse ce maillot, non ?

L’homme invisible

Quand tu es attaquant que ton entraîneur t’apprécie et que tu n’es pas fichu de mettre un seul pion en championnat, bah nécessairement on se pose des questions. Marvin Emnes a totalisé 17 apparitions cette saison, dont trois comme titulaire, pour aucun but. Il aura tout de même marqué deux fois en Coupe de la Ligue, contre Everton puis contre Liverpool. Ce qui fait que son dernier but remonte au 28 octobre 2014. On parle quand même d’un type qui a quasiment plus marqué contre Swansea qu’avec Swansea. De quoi être aimé par les fans.

L'efficacité a un visage et il n'est pas sur cette photo.
(L’efficacité a un visage et il n’est pas sur cette photo)

Highlights

Le match d’ouverture soldé par une victoire 2-1 à Old Trafford, mais également la victoire 1-0 sur le terrain d’Arsenal. Plus globalement, les séries positives déjà évoquées dans le résumé de la saison. On notera également la belle victoire contre Everton en Coupe de la Ligue.

Lowlights

La défaite 5-0 à domicile contre Chelsea restera longtemps gravée dans les mémoires des fans. Les séries négatives assez longues montrent un certain manque de caractère lorsqu’il faut se sortir des difficultés. Enfin, le parcours en Coupe d’Angleterre n’aura pas été très glorieux.

Le Manager

Disciple de Roberto Martinez puis de Brendan Rodgers, il serait fou de dire que Garry Monk n’a pas eu de chance dans son apprentissage du métier. Arrivé en février 2014 suite au licenciement de Michael Laudrup, Monk s’est vite acclimaté au banc de touche et a su imposer sa patte sur le jeu de son équipe, plutôt agréable à regarder.

Toutefois, son manque d’expérience semble jouer lors des périodes creuses traversées par les Cygnes mais on est d’avis que l’homme est assez intelligent pour évoluer et permettre à Swansea de continuer à progresser parmi l’élite du football anglais.

(Sosie officiel de Gavin Belson)

Sosie officiel de Gavin Belson

Photo(s) / Vine(s) de la saison


(On a tous eu peur sur le moment, mais Bafé avait encore oublié de s’alimenter avant le match)

Deux Vines à voir sur ce blog : http://www.swansblog.co.uk/article/view/465 (Pauvre Callum Chambers…).