Archive for mai, 2013

La saison 2012-2013 de Premier League terminée, TK dégaine son bilan club par club.

Rédaction légère assurée par le quatuor Teenage Kicks suivant :

  • Didier Féco (QPR, Reading, Stoke, Swansea, West Ham)
  • Kevin Quigagne (Aston Villa, Newcastle, Norwich, Sunderland, Tottenham, WBA)
  • Matthew Dymore (Everton, Fulham, Man City, Man United, Wigan)
  • Pan Bagnat (Arsenal, Chelsea, Liverpool, Southampton).

Newcastle (16è, 41 pts, – 23 / 45 buts pour / 68 contre)

Résumé de la saison

Bilan très décevant après une belle cinquième place la saison passée qui justifiait un solide (mais fatalement déraisonnable) optimisme sur Tyneside. Las, les rêves européens laissèrent place à une relegation scrap qui ébranla fortement ce club « bipolaire » comme l’appelle Steve Harper, le gardien Magpie néo retraité après vingt ans de bons et loyaux services zébrés.

La French Revolution de janvier (5 Français achetés, 18M £) s’est vite transformée en Terreur, avec les médias dans le rôle du Comité de salut public : 10 Frenchies, c’est dangereux. Après évaluation des risques, le Directoire (du club) est d’accord.

Le long parcours en Ligue Europe (14 matchs) a sans doute desservi Newcastle. Par ailleurs, les blessures ont également plombé un effectif peu étoffé (NUFC a fini en tête de la Allo Maman Bobo League).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Ont globablement donné satisfaction : T. Krul, Y. Cabaye (quelques 3/10 dans la presse cependant), J. Perch (en net progrès), G. Bigirimana et M. Sissoko ; Y. Gouffran et M. Debuchy par intermittence. Ajoutons-y le très classieux mais trop croqueur H. Ben Arfa, par fulgurances (pas mal blessé cependant).

Les déceptions : M. Yanga-Mbiwa (bon en Europe, moins en PL), J. Guttierez, C. Tioté, D. Simpson, M. Williamson et V. Anita (mais peut-être pas suffisamment aligné). Papiss Cissé n’a inscrit que 8 buts en 36 matchs PL (3 003 minutes de jeu), après une belle saison 2011-12 (13 pions en 14 matchs).

L’objectif principal du club sera de faire tranquillement son marché cet été et non pas dans l’urgence du mercato d’hiver. Et de soigner son addiction pour la Ligue 1 (en voie de guérison). C’est pourtant ce même Alan Pardew qui déclarait ceci en 2006 sur Arsenal et son contingent étranger : « […] Il faut recruter anglais, le championnat s’appelle English Premier League. Sinon nous pourrions perdre l’âme même du football britannique : le joueur anglais. »

Sur le plan individuel, le club fera son possible pour retenir l’Argentin Fabricio Coloccini (son retour en toute fin de saison, après une blessure au dos qui l’écarta des terrains pendant douze matchs, a peut-être sauvé les Magpies de la D2). Il faut également un bon avant-centre supplémentaire : le meilleur goalscorer de Newcastle est… Demba Ba (13 buts), parti à Chelsea en janvier.

L’homme invisible

Nile Ranger, visible surtout dans les commissariats et tribunaux de Newcastle (ici). Libéré par le club le 1er mars par « consentement mutuel » (contrat cassé).

Romain Amalfitano : aucun temps de jeu PL et six fois sur le banc seulement.

Highlights

Faiblards. Un superbe 3-2 contre Chelsea en février, l’un des matchs de la saison en PL (avec, notamment, un énorme Moussa Sissoko) et quelques performances honnêtes en Ligue Europe (surtout la victoire 3-0 contre un Bordeaux anémique).

Aurait largement pu se prendre 0-5 ou 0-6 contre Sunderland en avril, ce 0-3 est donc un bon résultat pour les Mags, d’où sa présence dans les temps forts, en toute objectivité (ouais, bon).

Bon résultat pour les Magpies, seulement 0-3

Bon résultat pour les Magpies, seulement 0-3

Lowlights

Trois essentiellement, à des degrés divers dans l’échelle « d’humiliation » comme disent les médias :

1) Défaite 7-3 contre Arsenal fin décembre. Une bonne petite claque mais qui ne sera rien comparée aux deux d’avril.

2) Le 3-0 à Saint James’ Park infligé par l’ennemi juré Sunderland, le premier revers contre les Black Cats en 13 ans et le pire depuis 34 ans (1-4 à Saint James’ Park en février 1979, D2).

Des incidents relativement sérieux éclatèrent en centre ville après le match, dont le désormais mythique combat Supporter Magpie v Cheval (voir clip et photo plus bas – mais c’est ce sale canasson qui avait provoqué le pauvre hool innocent, ici). Newcastle a aussitôt modifié son écusson (voir badge plus haut), pour refléter l’évolution des coutumes locales et Sunderland en a bien sûr fait un t-shirt collector, avec reprise de volée du fameux slogan Magpie sur le soi-disant manque de vécu européen de Sunderland : « Have you ever seen a Mackem in Milan? » (à Milan non, mais à Budapest ou Lisbonne, si).

3) Le 6-0 administré par Liverpool une semaine après, toujours à SJP, pire défaite à domicile depuis 88 ans.

Après avoir adulé Alan Pardew il a neuf mois, certains le comparent désormais à Graeme Souness [manager Magpie de sept. 2004 à fév. 06], c’est pour dire.

Le manager

Alan Pardew, en place depuis une éternité : 2 ans et 6 mois (deuxième au classement PL de la longévité – derrière Arsène, intouchable avec ses 17 saisons).

Grand-guignolesquement surnommé « Pardiola » en début de saison par les supporters, celui qui fut élu Manager of the Year la saison passée (merci le duo D. Ba-P. Cissé) en a profité pour signer un contrat de… huit ans en septembre dernier (certes, pas vraiment bulletproof, il contiendrait plus de clauses qu’un contrat prénuptial entre stars hollywoodiennes). L’objectif de Pardew pour l’an prochain est clair : finir dans le top 10 ou la porte.

Si Mike Ashley kiffe Pardew, ce dernier est aujourd’hui loin de faire l’unanimité, certains catastrophistes allant même jusqu’à le comparer à Graeme Souness [manager Magpie de sept. 2004 à fév. 06], c’est pour dire. Une expression est apparue sur Tyneside : « To pardew a player / to be pardewed » = rendre un bon joueur moyen, à force de le brider ou l’aligner hors de position.

Le supporter étant par nature volage, beaucoup réclament désormais le limogeage du Londonien, neuf mois après lui avoir voué un culte Keeganien [manager Mapgie de fév. 1992 à janv. 1997]. Ils risquent fort d’être déçus : sauf coup de théâtre, Pardew sera toujours à Saint James’ Park à la reprise du championnat le 17 août prochain.

Billet le moins / plus cher 15 / 70 £

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Photo de la saison

Rebaptiseront-ils le célèbre pub The Strawberry « Aux fraises » ?

Le célèbre pub The Strawberry va être re-rebaptisé « Aux fraises »

Norwich (11è, 44 pts, – 17 / 41 buts pour / 58 contre)

Résumé de la saison

Pas facile de succéder à Paul Lambert mais la deuxième saison de PL sous la houlette du nouveau manager Chris Hughton est satisfaisante, même si cette onzième place est quelque peu flatteuse (- 17 de goal average et seulement 10 victoires). Au vu des moyens engagés, difficile de faire la fine bouche cependant : Norwich possédait l’une des quatre ou cinq masses salariales les plus faibles de la division cette saison (environ 40M £).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Se sont distingués : le gardien J. Ruddy (sélectionné avec les Trois Lions), la charnière centrale S. Bassong-M. Turner (après des débuts hésitants – le Camerounain a été élu Norwich City Player of the Season), R. Snodgrass ainsi que l’ailier gauche A. Pilkington et l’ex Rennais A. Tettey. S’ajoutent à cette liste : R. Martin et Elliott Bennett, par intermittence.

Côté déceptions, hormis les deux derniers matchs où il a brillé, Jonny Howson n’a pas apporté grand chose (a cependant parfois été aligné hors de position). Grant Holt n’a pas réédité sa saison précédente (8 buts seulement) et Wes Hoolahan a été deux tons en dessous. Une dizaine de joueurs ont déjà été libérés.

Les objectifs principaux (recruter un buteur et un latéral gauche) sont déjà remplis : arrivées de Ricky van Wolfswinkel du SC du Portugal (Sporting Lisbonne, acheté pour 8,5M £ en mars dernier) et de l’Espagnol Javier Garrido, prêté par la Lazio Rome cette saison.

L’homme invisible

L’attaquant argentin Luciano Becchio, arrivé au mercato d’hiver (de Leeds, 221 matchs/87 buts), seulement cinq brèves apparitions (166 minutes, aucun but).

Highlights

On a ménagé l’adrénaline mais quelques moments forts tout de même, les victoires 1-0 sur Arsenal et Man United en championnat, puis 4-0 et 3-2 sur WBA et Man City à l’Etihad en toute fin de saison, ainsi qu’un 4-3 tout feu tout flamme contre Swansea. L’avenir est prometteur : Norwich a remporté la FA Youth Cup (équivalent de la Gambardella) en battant Chelsea 4-2 en finale aller-retour.

Lowlights

Le premier match de la saison, 5-0 par Fulham et les deux raclées infligées par Liverpool, à domicile (5-2) et à Anfield, 5-0. Noël fut pourri : zéro point de pris sur 4 matchs. Ajoutons à l’indigestion de décembre-janvier l’élimination à domicile en Coupe de la Ligue (0-1) par Luton Town, D5 (première fois depuis 1989 qu’un club de l’élite se faisait sortir par une D5).

Le manager

Apprécié par les supporters Canaries pour son calme et son football plus équilibré que son prédécesseur, Chris Hughton est probablement ce qu’il faut actuellement à ce modeste club de l’est du pays, et l’un des deux clubs PL seulement (avec Swansea) à ne pas être endetté.

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Photo de la saison

Club si discret qu’aucune photo ne tire son épingle du jeu. Il ne se passe pas grand chose de bandant dans ce club co-dirigé par une cuisinière (Delia Smith) qui enseigna aux Britanniques, en prime time, comment faire cuire des spaghettis ou bouillir un oeuf (véridique). Avant Delia, on bouffait tout à moitié cru en Angleterre.

Comme il en fallait bien une, j’ai choisi la fameuse harrangue de Delia à la mi-temps de Norwich-Man City en 2005 : let’s be having you (on veut vous entendre, clip). Bien pompette la Delia, « football » devient feuzzball dans sa bouche… On ne s’en lasse pas.

QPR (20è, 25 pts, – 30 / 30 buts pour / 60 contre)

Résumé de la saison

Que dire ? Que dire, quand tu dépenses quasiment 22M £ pendant l’été, puis de nouveau la même somme lors du mercato d’hiver et que tu arrives quand même à être ridicule ?

Très ambitieux, le club de White City n’aura jamais réussi à sortir de la zone rouge. Un bel exploit qu’il faut saluer. QPR, tu nous manqueras.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Ahahaha ! Satisfactions et QPR dans une même phrase ? Tu parles d’un baptême du feu pour le rédacteur que je suis…

Enfin, on peut quand même citer Clint Hill, défenseur (pas vraiment le job le plus sympa du côté de QPR) et capitaine depuis janvier, suite au départ de Ryan Nielsen. Le brave Clint, sacré Joueur de l’année par les supporters, a déclaré « Bien sûr je suis fier de remporter ce prix, mais je suis gêné vis-à-vis de la saison que l’on vient de faire. Pour moi ce fut une saison très décevante. Alors, même si j’apprécie la récompense, j’aurais préféré rester en Premier League ». Courage Clint, courage.

Autre satisfaction, les supporters. Le douzième homme a été élu « Joueur de l’année » par les joueurs eux-mêmes. On va appeler ça de la diplomatie.

Côté déceptions, Esteban Granero, le « Pirate » recruté pour 7M £ cet été n’a jamais convaincu. Il finit la saison avec une ligne de stats fantastique de 32 matchs, 1 but et 1 passe décisive. Bravo Esteban. Egalement Julio Cesar, qui devait apporter son expérience du très haut niveau. Au final, une saison qui ressemble à un cauchemar et 41 buts encaissés en 26 apparitions, ce qui fait quand même du 1,6 but par match en moyenne. On aurait pu citer Ji-Sung Park, Adel Taarabt, David Hoilett ou le futur Ballon d’Or, Stéphane Mbia, j’en passe et des meilleurs.

L’objectif numéro 1 sera tout simplement la remontée. Toutefois, ça ne va pas être si facile, avec un effectif de starlettes habitué à péter dans de la soie, la saison à venir s’annonce compliquée. Fernandes, le proprio, souhaite conserver Christopher Samba et aimerait faire revenir Joey Barton.

Un immense chantier s’ouvre devant Redknapp (faudrait-il encore qu’il reste) et sa tâche s’annonce ardue (mais on ne va pas le plaindre non plus). Au programme dégraissage, on peut penser à des joueurs comme Granero, Julio Cesar, Remy, Bosingwa, Park, etc… et pêche aux vieux grognards.

L’homme invisible

L’équipe a été tellement mauvaise qu’on a tous vu le naufrage. Pas vraiment d’homme invisible donc, si ce n’est Andrew Johnson. Recruté cet été du côté de Fulham, il n’aura joué que 145 minutes (en trois apparitions). Bon, faut dire qu’il s’est bousillé le genou et qu’il n’est toujours pas revenu à la compétition.

Highlights

La victoire 2-1, à domicile, contre Fulham, le 15 décembre 2012. Oui c’était la première de la saison. La victoire à domicile contre Chelsea, 1-0, petit phénomène du côté de Loftus Road. Une victoire par trois buts d’écart (3-0) en Coupe de la Ligue contre Walsall (D3). Enjoy !

Et QPR a recruté Beckham. Brooklyn Beckham, le fiston.

Lowlights

A peu près entre le 18 août 2012 et le 19 mai 2013. Rien que le premier match, une défaite 5-0 à domicile face à Swansea laissait augurer de magnifiques choses. Egalement une belle élimination en Coupe d’Angleterre, toujours à domicile, sur le score de 2-4 face à Milton Keynes (D3).

Et 4 victoires seulement, même si on est loin du record (1, Derby County en 2007-08), ça fait léger.

Le manager

D’abord, Mark Hughes, qui ne survivra pas au départ catastrophique des Hoops. Harry Redknapp arrivera à la rescousse début décembre, mais il ne put guère faire mieux, ramenant tout de même quatre victoires PL (aucune sous Mark Hughes).

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Photo de la saison

Reading (19è, 28 points, G-A -30 / 43 buts pour / 73 contre)

Résumé de la saison

Redescendu dans l’antichambre de l’élite en 2008, Reading avait pour but de se maintenir. Une tâche difficile malgré l’apport financier d’Anton Zingarevitch (que l’on pourrait toutefois qualifier d’incertain), magnat du timbre et nouveau propriétaire depuis janvier 2012. Les débuts sont difficiles, il faut attendre le Boxing Day pour voir les Royals atteindre la barre des 10 points. Dès lors, on rentre dans la période faste du club.

Sur les six matchs suivants, Reading ne perd qu’une fois (à Tottenham), engrangeant 13 points sur 18 possibles. Le maintien semble alors possible. Sauf que la machine va s’enrayer, avec une incroyable série de dix matchs sans victoire. Celle-ci fera son retour du côté de Craven Cottage (2-4), mais le mal est fait, Reading plafonne à 28 points et composte son ticket pour le Championship.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Au rayon des satisfactions on retrouve le supersub, au blase le plus classe de tout le royaume, Adam Le Fondre. Ce dernier, prouve que malgré un physique pas exceptionnel (1m77 pour 73 kg) on peut largement réussir en Angleterre. Le Fondre a participé à 37 des matchs des Royals, mais il n’a été titulaire qu’à 14 reprises, ce qui ne l’empêcha pas de scorer 12 fois en championnat, en 1 488 minutes (notamment contre Everton, Manchester United, Chelsea ou Arsenal), soit autant qu’Aguero, Rooney, Cazorla ou Mata. Il a d’ailleurs fini par remporter le Reading FC Player of the season Award. Quatrième meilleur buteur anglais de PL cette saison.

On pourra également citer le milieu Hal Robson-Kanu, auteur de sept buts cette saison, pour deux passes décisives. Surtout, le Gallois a réussi à marquer cinq de ses buts entre mars et début mai, c’est-à-dire pile dans la seconde période sombre de la saison des Royals. Par ailleurs, il a terminé deuxième du trophée de joueur de la saison décerné par les supporters de Reading.

Pire défense de Premier League (73 buts), à égalité avec Wigan, même si on s’y attendait un peu, l’addition est vraiment salée. Malgré tout peut-on parler de déceptions individuelles ? On voit surtout une défaillance collective, causée en partie par le manque d’expérience et par l’absence d’un banc digne de ce nom. En attaque, on pourrait toutefois évoquer le cas du Russe Pavel Pogrebnyak. L’an dernier il avait effectué une belle pige du côté de Fulham, inscrivant 6 buts en 12 matchs. Cette saison, le bilan est faible, 5 buts en 32 apparitions (dont 28 titularisations). On pourra se dire qu’il aura usé les défenses, permettant à Le Fondre de se mettre en valeur, mais son année est quand même, d’un point de vue statistique, marquée du sceau de l’échec.

Adam Le Fondre, encore en D4 il y a deux ans, aujourd'hui parmi les meilleurs buteurs anglais

Adam Le Fondre, encore en D4 il y a deux ans, aujourd'hui parmi les tous meilleurs buteurs anglais

L’objectif l’an prochain sera bien entendu de remonter directement. Contrairement à QPR qui dispose d’un effectif peu habitué aux joutes de Premiership, Reading peut compter sur des gaillards expérimentés, à même de réussir cette mission. Reading va tenter de conserver Adam Le Fondre, suivi par Leeds (où se trouve Brian McDermott, entraineur de Reading entre 2009 et mars 2013), Aston Villa et WBA. Au rayon des joueurs sur le départ on retrouve également les deux gardiens Alex McCarthy et Adam Federici, le défenseur Alex Pearce (Liverpool serait sur sa piste), Danny Guthrie, Hal Robson-Kanu, Garath McCleary et Pavel Pogrebnyak (que le club ne retiendra pas).

L’homme invisible

Auparavant suivi par les plus grands clubs européens (on parlait d’un intérêt de Manchester City, du Real Madrid ou de Valence notamment), c’est à Reading, en janvier, que débarque Daniel Carriço, pour 600 000 £. Il ne jouera que trois matchs, avec assez peu d’explications, mais plusieurs hypothèses. Déjà, l’international portugais n’était pas blessé. Il s’avère que le joueur qui ne jouait quasiment plus au Sporting Lisbonne (deux matchs dans la première partie de saison) était dans un état physique lamentable. On évoque également un problème au niveau de son contrat, une brouille avec la direction. D’autres parlent d’un manque de niveau, que McDermott n’aurait jamais vu jouer Carriço auparavant, le recrutant uniquement sur sa réputation. Toujours est-il que ce joueur restera un mystère.

Highlights

La première victoire de la saison, après onze journées, contre Everton (2-1) au Madjeski Stadium, avec deux réalisations d’Adam Le Fondre. Également la très bonne série entre le 26 décembre et le 2 février, qui verra Reading l’emporter face à West Ham, WBA, Newcastle et Sunderland, ainsi que prendre des points contre Swansea et Chelsea.

Lowlights

Se faire éliminer par Arsenal de League Cup n’est pas forcément déshonorant. Se faire éliminer 7-5 au bout des prolongations, alors que l’on menait 4-1 à la mi-temps, là par contre c’est assez fort.

Autrement les deux séries de sept défaites consécutives en championnat, la première entre le 24 novembre et le 22 décembre, la seconde entre le 9 février et le 6 avril.

Le manager

Deux managers se sont succédés sur le banc des Royals. D’abord Brian McDermott, présent au club depuis 2009. Il sera remercié le 9 mars après la défaite à domicile contre Aston Villa.

Arrive alors Nigel Adkins pour le remplacer. Celui-ci avait été viré de Southampton en janvier, mais est connu pour donner un bon fond de jeu à ses équipes. D’ailleurs Le Fondre le fait bien remarquer en expliquant que sous McDermott, l’équipe n’avait pas assez le ballon et était constamment en danger, alors qu’avec Adkins, ils devaient avoir plus de possessions et pouvaient donc apporter plus de danger et limiter les risques.

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Photo de la saison

Pogrebnyak fête un but, chose rare, on aurait presque l'impression qu'il est déçu.

Pogrebnyak fête un but, chose rare, on aurait presque l'impression qu'il est déçu

A suivre…

La saison 2012-2013 de Premier League terminée, TK dégaine son bilan club par club.

Rédaction légère assurée par le quatuor Teenage Kicks suivant :

  • Didier Féco (QPR, Reading, Stoke, Swansea, West Ham)
  • Kevin Quigagne (Aston Villa, Norwich, Newcastle, Sunderland, Tottenham, WBA)
  • Matthew Dymore (Everton, Fulham, Man City, Man United, Wigan)
  • Pan Bagnat (Arsenal, Chelsea, Liverpool, Southampton).

Fulham (12è, 43 points, G-A -10 / 50 buts pour / 60 contre)

Résumé de la saison
Une saison qui ressemble aux précédentes, à Craven Cottage. Cinq défaites de rang (dont quatre à domicile) pour conclure l’exercice n’ont pas été de trop pour faire monter l’adrénaline des spectateurs, plus habitués depuis dix ans aux Prozac qu’aux bêta-bloquants (hors période européenne sous Hodgson, riche et inattendue). Depuis leur retour en Premier League, le Manchester United of the South est un club discret qui se maintient bon gré mal gré. Une saison pour rien ?

Satisfactions/Déceptions/Objectifs
Berbatov est incontestablement l’homme fort de l’attaque, quoiqu’il ait eu tendance à inhiber ses coéquipiers (tel Rodallega, qui fut décevant). Ailleurs, Steve Sidwell et Sascha Riether ont réussi leurs saisons, Martin Jol priant pour que ce dernier, prêté par le 1. FC Cologne, puisse rester au club.
Les objectifs demeurent simples, en apparence : garder Berbatov et compter sur les jeunes pousses qui poussent (Frei, Kačaniklić, etc.).

L’homme invisible
Simon Davies, rongé par les blessures depuis la mi-2011, n’a pas été vu sur un terrain de Premier League depuis le 4 mars 2012 et un match contre Wolverhampton (victoire 5-0). Fin janvier-début février, il était remplaçant sur deux matchs, un oasis entre deux traversées du désert. Le Gallois aura 34 ans cette année.

Highlights
Première journée, 5-0 face à Norwich et première place (ex aequo) du championnat. Ils l’auront été une fois.

Lowlights
S’il n’y a pas grand-chose de positif à se mettre sous la dent, on peut retenir plusieurs choses négatives : les séries de sept matchs sans victoire entre fin octobre et début décembre et de six matchs sans victoire (six défaites, dont quatre à domicile) entre début avril et mai.

Le manager
De ce que nous avons pu lire ici ou là, les supporters ont tendance à imputer la saison moyenne du club au manque de moyens, amnistiant de fait Martin Jol. Son passé parle pour lui, mais rien n’indique une évolution notable sur les deux années qu’il vient de passer à Fulham. D’ailleurs, on parle de le remplacer.

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Photo de la saison

Keep calm and pass me the ball.

Keep calm and pass me the ball.


Si vous êtes fan de Berbatov et de son goût pour le collectif, vous pouvez acheter le tee-shirt.

Liverpool (7è, 61 points, G-A +28 / 71 buts pour / 43 contre)

Résumé de la saison
Encore une saison de transition pour les Reds, ça commence à faire beaucoup. Le début de saison a été catastrophique, et Liverpool s’est surtout montré incapable d’enchaîner les victoires cette saison (leur plus longue série de victoires consécutives est de… trois). Une première moitié de saison au-delà de la dixième place, puis une timide remontée pour finalement assurer une place de septième, loin de l’Europe mais peut-être en accord avec leur niveau réel.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs
Du côté des satisfactions, outre l’incorrigible Luis Suarez, détesté de tous les fans de football, sauf ceux des Reds, il aura fallu attendre le mercato d’hiver pour voir souffler un vent de fraîcheur sur la Mersey. Les arrivées de Coutinho et Sturridge (10 buts en 14 matchs pour l’international anglais) ont fait énormément de bien au jeu offensif jusqu’alors stérile et peu inventif de Liverpool. En plus, ils aiment jouer ensemble (et ça va dans les deux sens) Le retour de Lucas a également énormément apporté au collectif, et (on trouve les satisfactions où l’on peut) même Downing s’est mis à marquer.

La plus grande déception de la saison est sans conteste Joe Allen. Arrivé dans les bagages de Rodgers, on attendait du Gallois qu’il soit la nouvelle plaque tournante de l’équipe. Il n’en fut rien. Rarement dans le tempo et peu enclin à se projeter vers l’avant, le milieu a déçu, malgré des premières prestations encourageantes (nommé Joueur du mois de Liverpool en Août), pour finir la saison blessé, et avec un compteur de buts et de passes décisives vierge (en Premier League).

On attendra certainement plus de lui la saison prochaine, comme on a hâte de revoir Coutinho et Sturridge, et peut-être d’assister à l’éclosion de Suso et Sterling, en qui le club fonde beaucoup d’espoirs, comme en Robinson, Flanagan ou Coady pour le secteur défensif. L’Academy a encore de beaux jours devant elle.

L’homme invisible
Très souvent blessé, Fabio Borini a joué de malchance cette saison. Première recrue du club l’été dernier, l’Italien a enchaîné les pépins physiques et n’a pu disputer que 13 matchs de Premier League, dont seulement 5 titularisations, durant lesquels il a néanmoins montré pourquoi Rodgers tenait à le recruter.

Highlights
L’inconstance de cette équipe a conduit à quelques coups d’éclat (victoire 3-2 contre Tottenham, deux fois 2-2 contre Manchester City) et surtout à quelques belles raclées (5-0 à Anfield contre Norwich et Swansea, et surtout 6-0 à St. James’ Park conte les Magpies) qui font regretter à ses supporters qu’elle n’ait pas joué à ce niveau toute l’année.

Lowlights
Il y a également eu beaucoup de désillusions. Si les fans sont habitués à s’incliner de justesse contre l’ennemi mancunien (cette saison encore, 2-1 à Old Trafford et Anfield), les défaites à Stoke ou WBA et surtout à Anfield contre Aston Villa (1-3) et encore WBA (0-2) ont dû faire mal au fondement.

Le manager
Précédé par sa réputation d’entraîneur tourné vers le jeu, Rodgers est arrivé l’été dernier avec deux objectifs à court terme : faire de Liverpool une équipe plaisante à voir jouer, et rajeunir l’équipe première. Les deux objectifs n’ont été qu’à moitié respectés. Si l’équipe a, par moments, marché sur l’eau, elle s’est beaucoup noyée dans son manque d’imagination sur le plan offensif. Et quand bien même on ne peut pas discuter l’apport de monstres sacrés comme Carragher ou Gerrard, les recrutements de Coutinho, Borini ou Sturridge, et les apparitions répétées de Wisdom, Sterling ou Shelvey ont contrebalancé les prestations délicates des « vieux » comme Downing ou Enrique.
Il va juste falloir penser à gagner des titres maintenant.

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Photo de la saison

Coutinho et Sturridge, l'avenir des Reds

Coutinho et Sturridge, l'avenir des Reds

Parce qu’il aurait été trop facile de prendre le bouffage de bras de Suarez.

Manchester City (2è, 78 points, G-A +32 / 66 buts pour / 34 contre)

Résumé de la saison
Une saison décevante au regard des attentes du club. Avec trois nuls sur les cinq premiers matchs, City ne partait pas sur les meilleures bases. En novembre, à la suite d’une bonne série, l’équipe parvenait à chiper la première place à United, mais l’abandonnait au match suivant (voir illustration ci-dessous). Pour ne plus jamais la revoir. Alors solidement accroché à leur deuxième place, ils ont surtout pêché en attaque (64 buts marqués cette saison contre 93 l’an passé).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs
On ne veut pas devenir Newman à la place de Newman. Allez donc lire son article, et notamment son passage sur le Club des Cinq. Place aux experts.

L’homme invisible
Micah Richards, blessé d’octobre à avril à cause de son genou. Une préparation tronquée par une sélection aux Jeux Olympiques, puis une blessure. Résultat : seulement sept matchs cette saison, dont un en Coupe d’Europe (à Amsterdam, perdu 3-1). Son contrat court jusqu’en 2015. Une saison de Coupe du Monde, c’est l’occasion de remonter la pente.

Highlights
Bon début de saison, tout de même, avec quinze premiers matchs sans défaite. Et même avec 15 points de retard, la victoire à Old Trafford, début avril, réjouit les supporters en compensant (un peu) la défaite de l’aller.

Lowlights
Cette défaite à l’Etihad Stadium qui les relègue justement à 6 points, début décembre. Puis la fin janvier-début février (deux points en trois matchs) enterre leurs espoirs. Plus récemment, la défaite en finale de FA Cup écorne un peu plus l’image déjà un peu pâle de leur saison. Mancini, qui voulait partir sur un accord majeur, termine sur une note dissonante (ce qui ne l’empêchera pas, dans six mois, d’aller se plaindre auprès de Rybolovlev du manque de moyens mis à sa disposition).

Le manager
Mancini avait trois ans pour convaincre. Il a été renvoyé avant même la fin du championnat, signe qu’il n’était plus du tout en odeur de sainteté. David Platt le suit. Pelligrini se chargera sans doute de tourner la page. A vous de juger.

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Photo de la saison

Mario avait réussi à mettre correctement sa chasuble, mais il doit désormais se faire aider pour l'ôter.

Drame du quotidien : Mario avait réussi à mettre correctement sa chasuble, mais il doit désormais se faire aider pour l'ôter.

Mancini/Balotelli. Une relation je t’aime moi non plus, ponctuée par un départ du joueur au Milan AC. Et, de façon plus générale concernant Mancini, une relation très tendu avec ses joueurs, que ce soit Nasri, Tevez ou Hart, des propos publics qui ne respirent pas la confiance.

Manchester United (1er, 89 points, G-A +43 / 86 buts pour / 43 contre)

Résumé de la saison
United n’avait pas connu la défaite en match inaugural depuis 2004 et Chelsea (0-1). A la fin de cette saison-là, Mourinho avait emmené ses hommes au sommet du pays en comptant 95 points. Un record qu’aurait pu battre United s’ils avaient gagné leurs quatre derniers matchs.

Le titre déjà en poche, les mancuniens ont logiquement relâché la pression à l’issue d’une saison solide, au prologue délicat (deux défaites, une victoire miraculeuse à Southampton) mais acquis grâce à un rythme infernal jusqu’en mars (25 victoires en 30 matchs).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs
Si l’on devait dégager un joueur par ligne : De Gea, qui confirme tout le bien qu’on pensait de sa première saison ; Rafael, dont les progrès accomplis cette saison sont remarquables ; Carrick, dont la présence dans l’entrejeu est devenu indispensable à l’équilibre de l’équipe ; Van Persie, dans la lignée de sa saison précédente à Arsenal (25 buts et 8 passes décisives). Signalons en outre l’excellente saison de Jonny Evans et de Danny Welbeck.

La première partie de saison de Giggs fut pénible, avant de trouver du souffle à partir de février. Kagawa n’a pas (encore) exprimé tout son potentiel, et les ailiers (Young, Nani, Valencia) n’ont pas brillé outre mesure.

L’homme invisible
De retour titulaire à la compétition, Darren Fletcher marquait un but contre QPR, fin novembre. De bon augure pour l’écossais, en proie à une maladie intestinale qui le tenait éloigné des terrains depuis 2011. Mais la malchance le poursuivant, il doit dès la mi-janvier tirer un trait sur sa saison. Dans son discours d’adieu, Ferguson eut un mot envers son ancien protégé et a semblé optimiste.

Highlights
Le triplé de Van Persie contre Southampton (3-2), la première mi-temps contre Reading (4-3), les deux victoires contre Liverpool, la déviation de Samir Nasri, les sept victoires d’affilée entre fin janvier et fin mars (treize buts marqués, un encaissé) qui assurait le titre à 95% (cinq points d’avance fin janvier, quinze fin mars).

Lowlights
Le non-match à Norwich (0-1), les errements défensifs du début de saison (plus gros nombre de buts encaissés depuis la saison 01/02) et l’élimination en FA Cup contre Chelsea alors que l’équipe avait le premier match en main (2-0).

Le manager
Comme Ferguson entra à Old Trafford avec son cortège de railleries sous la pluie anglaise, entre ici, David Moyes, avec ton admirable cortège. Avec ceux qui t’ont accompagné depuis le début, les Mikel Arteta, les Tim Cahill, les Tim Howard, les Victor Anichebe. Avec ton accent écossais qui ne dépaysera pas tes nouveaux protégés. Avec ta virginité en Ligue des Champions, avec tes craintes et tes ambitions, avec ton désir de gagner un titre collectif, et plus seulement individuel. Entre parmi le peuple né à Newton Heath et plus nombreux que jamais à t’accueillir dans la caste des grands.

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Photo de la saison

la parfaite panoplie du beau gosse.

Regard au loin, col roulé à zip, bras croisés : la parfaite panoplie du beau gosse.

Dévoilée en novembre, la statue de Ferguson sonne a posteriori comme les premières prémices de son départ, qui n’était, si l’on en croit l’intéressé, pas à l’ordre du jour. 1500 matchs sur le banc d’Old Trafford toutes compétitions confondues depuis 1986, et une moyenne de six victoires sur dix matchs environ. Sa retraite fut multi-commentée. Ajoutée à celle de Jimmy Davies, ce sont 76 années de coaching qui s’achèvent. Soit 700 fois plus que la carrière managériale de Paul Gascoigne.

À suivre…

La saison 2012-2013 de Premier League terminée, TK dégaine son bilan club par club.

Rédaction légère assurée par le quatuor Teenage Kicks suivant :

  • Didier Féco (QPR, Reading, Stoke, Swansea, West Ham)
  • Kevin Quigagne (Aston Villa, Norwich, Newcastle, Sunderland, Tottenham, WBA)
  • Matthew Dymore (Everton, Fulham, Man City, Man United, Wigan)
  • Pan Bagnat (Arsenal, Chelsea, Liverpool, Southampton).

Arsenal (4è, 73 points, G-A +35 / 72 buts pour / 37 contre)

Résumé de la saison
Saison habituelle des Gunners, assurant généralement contre les petits et encaissant défaite sur défaite contre les gros. Après une première moitié de saison assez catastrophique (Arsenal pointait à la 10e place après la 15e journée, à déjà quinze points du leader), les hommes de Wenger se sont bien rattrapés en décembre et après la non-trêve, terminant grâce à une série de dix matchs sans défaite – dont huit victoires, à une quatrième place bien plus conforme aux ambitions du club. Mais bon, encore une saison sans trophée, ça commence à faire beaucoup.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs
Au rayon satisfactions, le quatuor offensif des Gunners a plutôt bien réussi sa saison : Giroud et Podolski terminent à 11 buts, Walcott à 14 et Cazorla – mention spéciale à la meilleure recrue de la saison – à 12. Arrivé au mercato hivernal pour renforcer un secteur défensif bien faible à gauche, Monreal a bien tiré son épingle du jeu, on espère le voir plus souvent l’année prochaine. Sinon, on attend toujours que Wilshere, Ramsey et Oxlade-Chamberlain explosent réellement.

Du côté des déceptions, et malgré un Koscielny solide dans l’ensemble, la défense a sombré, Mertesacker n’étant précieux que sur les phases arrêtées, tandis que Sagna et Gibbs ont évolué très loin du niveau qu’on leur connaît. La décence nous interdit de parler d’André Santos.

L’objectif la saison prochaine sera, encore et toujours, de remporter un titre tout en continuant à se qualifier pour la Champions’ League. On attend également beaucoup de l’éclosion de plusieurs jeunes (Coquelin, Miquel, Frimpong) qui pourrait devenir des alternatives crédibles à certains cadres en méforme.

L’homme invisible
Comme d’habitude, on a encore trop peu vu Rosicky, blessé à l’Euro et de retour en fin d’année 2012.
Sinon, vous saviez que Squillaci joue encore à Arsenal ?

Highlights
La victoire 5-2 face au rival Tottenham est sans conteste l’une des plus belles satisfactions pour les fans, malgré le fait qu’elle soit intervenue au milieu d’un mois de novembre catastrophique pour les Gunners. Et bien sûr la fin de saison sur un rythme effréné, 12 victoires sur les 16 derniers matchs pour trois nuls et une seule défaite (contre… Tottenham), et une troisième place qui leur échappe pour un but et quelques minutes.

Lowlights
Les éliminations des coupes, d’abord en quarts de la League Cup contre Bradford (D4), aux tirs au buts, puis celle, tout aussi surprenante, à domicile contre Blackburn (D2) en huitièmes de la Cup.
De manière plus pragmatique, il faut souligner le relatif manque d’efficacité devant, qui a empêché l’équipe la plus flamboyante d’être aussi la plus forte.

Le manager
L’Alsacien (je pense qu’il n’est plus la peine de le présenter) affiche une nouvelle fois une saison blanche, et est, depuis peu, ouvertement critiqué par les supporters, jugeant que la politique de jeunesse prônée par Wenger ne porte pas ses fruits.

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Photo de la saison

On a dépassé les huit ans sans titre pour Arsenal. Et vous pouvez du coup deviner quand a été pris ce screenshot.

On a dépassé les huit ans sans titre pour Arsenal. Et vous pouvez du coup deviner quand a été pris ce screenshot.

Aston Villa (15è, 41 points, G-A – 22 / 47 buts pour / 69 contre)

Résumé de la saison
Cela devait être une saison de transition, faisant suite à une saison de merde (signée Alex McLeish). Au final, ce fut une saison transitoire assez merdique mais placée sous le signe prometteur de la jeunesse, ça aurait au moins fait plaisir à LSD. Villa a flirté avec la relégation du début à la fin. N’a cependant guère été épargné par les blessures, deuxième club le plus esquinté de la Allo Maman Bobo League (derrière Newcastle).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs
Rayon satisfactions, le Belge Christian Benteke, seulement 22 ans et auteur d’une superbe saison, 19 buts (4è au classement des buteurs), logiquement élu Aston Villa Player of the Year. Avec 23 pions en 39 matchs, il est le premier Villan à atteindre 20 buts depuis Juan-Pablo Ángel en 2003-04. A planté 40 % des buts Villans en championnat. Le gardien Brad Guzan, libéré par Villa à l’intersaison 2012 (!), a largement justifié la décision du manager d’écarter Shay Given.
Plusieurs jeunes se sont distingués. L’Autrichien Andreas Weimann, 21 ans (ailier gauche, parfois attaquant de soutien – 7 buts PL, 12 en tout/38 matchs), les milieux Ashley Westwood et Fabian Delph, tous deux 23 ans (ce dernier, après pas mal de blessures, éclate enfin au plus haut niveau depuis son transfert à 6M £) ; ainsi que le latéral droit Matthew Lowton, 23 ans, transfuge de Sheffield United en D3 (a inscrit deux superbes buts).
Côté déceptions, Charles N’Zogbia (21 apparitions PL, 2 buts, utilisé comme « remplaçant d’impact ») s’enfonce dans l’anonymat, même s’il faut souligner son indisponibilité de trois mois pour blessures. Gabby Agbonlahor – lui aussi blessé on/off – continue à frustrer, capable du meilleur comme du pire (a toutefois fini la saison en boulet de canon). Pour Stephen Ireland, voir plus bas.
L’objectif principal du club à l’intersaison sera de garder Benteke ainsi que leurs meilleurs jeunes et renforcer la défense (surtout latéral gauche et arrière central), 69 buts encaissés est lourd. Il faudra également acquérir un ou deux joueurs expérimentés au milieu (au moins pour remplacer Stiliyan Petrov) et solidifier le mental de cette jeune équipe. AV a d’ailleurs battu des records de précocité cette saison, 24 ans de moyenne d’âge avec quelques XI alignés à moins de 23 ans, notamment contre Stoke et Wigan en décembre. La jeunesse pourrait s’avérer être un atout majeur pour le club de Birmingham : outre les bonnes performances des jeunes de l’équipe première, Villa a remporté la NextGen Series, la Ligue des Champions des U19 (victoire sur Chelsea en finale).
Il faudra aussi faire davantage vibrer son public l’an prochain : seulement cinq victoires à domicile cette saison.

L’homme invisible
Plusieurs grosses pointures ont joué l’Arlésienne. Shay Given, 37 ans, titulaire l’an dernier, a été écarté au profit de l’Américain Brad Guzan. Darren Bent, en froid avec le manager (et en concurrence avec Benteke) a surtout ciré le banc. Stephen Ireland a quant à lui été mis en cave. L’Irlandais, un encavé payé 4M £/an, n’a joué que 782 minutes. N’a pas raté une seconde du concert mancunien de Justin Bieber par contre.

Highlights
Deux fulgurances dans la médiocrité : la victoire 3-1 contre contre Liverpool à Noël et le magistral 6-1 à domicile contre Sunderland le 29 avril.

Lowlights
Avec une saison pareille, on a l’embarras du choix. Parmi les bonnes tonkings (raclées), celle reçue par Chelsea à Noël (8-0) restera dans les annales. De même que la défaite sans coup férir (3-1) en demi-finale aller de League Cup contre Bradford, D4. Noël fut peu festif : 1 point de pris sur 4 matchs, 17 buts contre, 2 pour.

Le manager
Paul Lambert, arrivé l’été dernier. Prône un jeu au sol et offensif. Bilan mitigé disent certains, honorable rétorquent d’autres (compte tenu du contexte). Parfois forcé d’aligner les jeunes à cause des blessures et mesures d’austérité financière décrétées par le club (baisse de la masse salariale d’environ 10 %).

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Photo de la saison

Stephen Ireland en plein entraînement.

Stephen Ireland en plein entraînement.

Chelsea (3è, 75 points, G-A +36 / 75 buts pour / 39 contre)

Résumé de la saison
Chelsea a entamé sa saison de manière tonitruante, avec seulement un nul pour sept victoires jusqu’à fin octobre, ce qui lui a permis de se positionner comme un sérieux candidat au titre, et d’être en tête du championnat jusqu’à la 9e journée. Les semaines suivantes ont été beaucoup plus délicates pour les Blues : seulement quatre points en sept matchs, aucune victoire et des défaites surprenantes, à West Bromwich et à West Ham notamment.
La défaite contre WBA a d’ailleurs été fatale à Di Matteo, licencié sans ménagement malgré le soutien des fans.
Durant le reste de la saison, Rafa Benitez a mené son équipe à des coups d’éclat (victoires 8-0 contre Villa, victoires également contre Arsenal et à Manchester United), mais il n’a pas réussi à insuffler à son équipe un rythme assez soutenu pour concurrencer les deux Manchester, que Chelsea a regardé de très loin se bagarrer pour le titre.
Bon, Chelsea a quand même gagné un titre en Europa League, la saison était loin d’être désastreuse.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs
On ne peut parler de Chelsea sans évoquer Frank Lampard. Le milieu de terrain a, avec ses 14 buts, dépassé Bobby Tambling et est devenu le meilleur buteur de l’histoire du club (203 buts). L’ensemble de l’équipe a d’ailleurs réalisé de belles choses, de l’adaptation fantastique d’Eden Hazard à Londres au rôle prépondérant que joue désormais Mata au sein de l’attaque des Blues (les deux joueurs ont d’ailleurs été nommés dans l’Equipe Type de l’année), en passant par les performances ô combien précieuses de Ramires au milieu ou l’explosion d’Oscar. En défense, si Cahill a été discret et si Ashley Cole s’est tapé des jumelles (les mêmes que Patrice Evra), David Luiz s’est distingué par sa solidité et ses coups-francs lumineux, et Ivanovic a encore une fois été décisif défensivement et offensivement.
Du coup, peu de déceptions dans l’effectif, si ce n’est celle de la légende John Terry. Entre sa suspension pour propos racistes envers Anton Ferdinand et ses frasques dans et hors du vestiaire, le désormais ex-capitaine des Blues n’est apparu que 11 fois sur la pelouse en Premier League, dont huit titularisations seulement.
L’année prochaine, Chelsea tentera encore une fois de se mêler à la course au titre, en misant sur ses individualités, mais aussi sur un collectif en net progrès.

L’homme invisible
On a très peu vu l’ex-super sub de Liverpool, Yossi Benayoun (aucune titularisation pour trois entrées en jeu en PL), et on n’a pas vu du tout Florent Malouda, qui s’est entraîné toute la saison avec les jeunes du club, après ses vélléités de départ avortées par ses demandes salariales exorbitantes (on le comprend, toucher 80 000 £ par semaine pour glandouiller, ça fait rêver).

Highlights
Hormis la victoire en Europa League, la déculottée infligée à Aston Villa (8-0) à deux jours de Noël a marqué les esprits. Un match plein et une révélation : Lucas Piazon, prêté par la suite à Malaga, mais qui pourrait faire son trou la saison prochaine dans l’effectif des Blues.

Lowlights
Parmi les sept défaites en championnat, on retiendra surtout celle concédée à domicile contre QPR (seulement la deuxième victoire de la saison pour les Hoops), 0-1, pour fêter la nouvelle année 2013. Une fête pas top, donc.

Le manager
Roberto Matteo, adulé ar le public mais par par Abramovitch a laissé sa place en novembre à Rafa Benitez (l’inverse). Les résultats n’ont pas été franchement meilleurs, mais Benitez a ramené un titre, là où Di Matteo avait perdu le Community Shield et la Supercoupe d’Europe. Cela dit, Benitez a perdu la finale de la Coupe du Monde des Clubs.
Heureusement, José Mourinho devrait arriver et tout gagner.

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Photo de la saison

Comment bien accueillir un nouvel entraîneur, leçon 1.

Comment bien accueillir un nouvel entraîneur, leçon 1.

Everton (6è, 63 points, G-A +15 / 55 buts pour / 40 contre)

Résumé de la saison
Abonné aux débuts de saison paresseux, Everton a commencé cet exercice en signant deux victoires d’éclat, contre MU puis à Aston Villa. Prometteur, tant dans le jeu que dans les résultats. Mais si les Toffees ont peu perdu, ils ont concédé énormément de matchs nuls (presque autant que Bordeaux, c’est dire). Toujours dans le coup à Noël, ils ont commencé à ressentir les effets de la dinde en janvier, et février leur a été fatal. Ils terminent sixième, une place qu’ils occupaient depuis début février. Sans doute la place qui correspond à leur effectif.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs
Derrière, Leighton Baines fut monstrueux tout au long de la saison, et le prix demandé l’été dernier (15M£) ne fera sans doute pas fuir les intéressés une deuxième fois. Sylvain Distin fait partie de ces hommes qu’on oublie de citer dans les bilans mais qui y ont pourtant toute leur place, eu égard à son importance dans le schéma défensif des Toffees. Son compère du centre, Seamus Coleman, est son digne successeur.
Devant, Kevin Mirallas, Steven Pienaar et, surtout, Marouane Fellaini ont excellé, ce dernier produisant sa meilleure saison depuis son arrivée (meilleur buteur, onze buts, et co-meilleur passeur, cinq passes).
Devant, toujours, il manque un buteur, un vrai. Anichebe (6 buts) et Jelavic (7 buts) sont de bons joueurs, mais limités. Il manque également un banc, sur lequel hormis Naismith, on ne compte pas beaucoup de joueurs remarquables.
Difficile de tirer des plans sur la comète à propos de la saison prochaine, les choix sur celle-ci dépendant en grande partie du futur manager. Mais s’ils parviennent à garder leurs meilleurs éléments (pas simple) et qu’ils recrutent intelligemment devant, gageons que Goodison Park luttera pour la C1 en 2014.

L’homme invisible
Pas (encore) parvenu à se rendre utile aux yeux de Moyes, Magaye Gueye est parti à Brest à la toute fin janvier pour remplacer Ben Basat. Il a joué sept matchs et n’a marqué aucun but. Faut dire qu’il était barré par Benschop. Cela dit, il est encore jeune.

Highlights
Un superbe premier mois de compétition, un très beau mois de mars (trois victoires en trois matchs) et une sixième place. Juste devant Liverpool, pour la deuxième année consécutive. Une première. Ca pourrait suffire à leur bonheur.

Lowlights
La défaite à domicile (sèche et cruelle) contre Wigan en quart de finale d’une FA Cup dont la finale était à leur portée. Une palanquée de matchs nuls qui crée du surplace et fait de cette cinquième place une limite décidément infranchissable.

Le manager
Quid du successeur de David Moyes ? On parle ardemment de Roberto Martinez. En dépit des spéculations, le train Toffee est sur d’excellentes bases, et le nouveau manager n’aura aucun mal à le prendre en route.

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Photo de la saison

David Moyes a beau être un entraîneur respecté, il n'en est pas moins rouquin.

David Moyes a beau être un entraîneur respecté, il n'en est pas moins rouquin.

David Moyes en 2002, lors de son arrivée à Everton, à qui il a amené consistance et régularité au sein de la première partie de tableau du championnat. Sur les sept dernières saisons (inclus celle-ci), Everton n’a jamais terminé en-deçà de la huitième place.

À suivre…

Matchbox vintage – Everton 2 – 3 Liverpool (16 avril 2001)

Ce week-end aura lieu le deuxième Merseyside derby de la saison (2-2 à l’aller). On espère qu’il ressemblera à celui d’il y a douze ans, au bout duquel Liverpool l’avait emporté après treize cartons jaunes (dont deux qui font rouge) et un dénouement à suspense.

Buts : Ferguson (42′), Unsworth (83′, sp) ; Heskey (5′), Babbel (57′), McAllister (90′) [1]

Arbitre : Jeff Winter ; Affluence : 40260 spectateurs [2]

Le point sur le classement au coup d’envoi (statto.com)

En 2001, Alan Ball est intégré parmi les Géants d’Everton, pour sa contribution au club à la fin des années 60. Cohérent, puisque depuis le début de l’ère Premier League (1992), les Toffees sont six pieds sous terre, végétant chaque saison entre la treize et la dix-septième place (hormis en 1996, année post-vainqueur de la FA Cup durant laquelle Joe Royle les conduit à la sixième place). Avec huit points d’avance sur le premier relégable, Everton ne risque plus grand-chose. Contre Liverpool, il est donc question de fierté locale, surtout après la défaite 3-1 de l’aller.

A Liverpool, plus personne ne croit au titre puisqu’il est déjà acquis à Manchester United depuis deux jours et sa victoire contre Coventry. Mais l’essentiel est ailleurs : déjà vainqueur de la League Cup, les Reds sont toujours engagés en FA Cup (finale, contre Arsenal) et en Coupe UEFA (demi-finale retour trois jours plus tard, contre Barcelone, 0-0 à l’aller). Il n’est néanmoins pas question de brader un derby : sept joueurs titulaires à Barcelone le sont également à Everton.

Le onze d’Everton

Manager : Walter Smith (en place depuis deux ans et dix mois)

Le onze de Liverpool

Manager : Gérard Houiller (premier coach non-britannique du club) (en place depuis deux ans et neuf mois, incluse sa période de co-management avec Roy Evans)

La première mi-temps au ralenti

La fanfare est à l’heure, le match commence tambour battant : une faute et un hors-jeu après quinze secondes de jeu. Les Toffees semblent motivés comme jamais, mais déchantent rapidement. Liverpool récupère le ballon au milieu de terrain et, à la faveur d’une défense mal alignée, Heskey se retrouve seul devant Paul Gerrard. L’Anglais ne se fait pas prier pour inscrire le vingtième but de sa saison (toutes compétitions confondues).

Les occasions nettes restent néanmoins locales. Entre deux cartons jaunes, Ferguson rate sa reprise aux dix mètres et la tête de Gemmill flirte avec le poteau sur un ballon mal dégagé par Westerveld. C’est finalement ce même Ferguson qui trouve les filets sur une nouvelle erreur défensive, après une action typique kick and rush.

Biscan baille, les Reds ne sont pas dans le coup, et c’est tout heureux qu’ils rentrent aux vestiaires non menés.

La deuxième mi-temps au ralenti

Au retour de la buvette, les spectateurs constatent que la dynamique n’a pas changé. Les Toffees poussent, mais se font avoir comme des bleus. Coup-franc d’Unsworth tiré de l’aile droite, dégagement rapide de la défense et amorce de contre-attaque avec Hamann. Transversale pour Fowler sur l’aile gauche, centre et reprise de la tour Babbel au point de pénalty. Une poignée de minutes plus tard, Gough concède un pénalty, que Fowler se charge de frapper. Le poteau repousse.

Toujours dans le coup, Everton se dit alors que la chance est en train de leur sourire. Les événements leur donnent raison : Biscan se fait expulser après un deuxième carton jaune, et Hyypiä est averti pour un accrochage dans sa surface. Un pénalty généreux partout, balle au centre. Unsworth ne rate pas l’occasion.

La fin de match est nerveuse. Après deux ou trois cartons jaunes, Paul Gerrard sauve superbement les siens sur une tête d’Hyppiä, mais pêche par naïveté sur un coup-franc tiré directement par McAllister aux 35 mètres. Ouh yeah, Liverpool !

This is the end

Que sont-ils devenus ?

Everton

Paul Gerrard est joueur-entraineur des gardiens à Oldam Athletic (D3) ; Steve Watson est assistant manager à Birmingham (D2) ; Richard Gough (39 ans à l’époque) écrit des articles pour The Sun ; David Weir est revenu à Everton en tant que coach, et a joué occasionnellement l’année dernière pour la réserve ; David Unsworth est assistant manager à Sheffield United (D3) ; Michael Ball est toujours joueur (free agent) ; Abel Xavier est retiré du football ; Alex Nyarko serait pasteur au Ghana ; Scot Gemmill est coach des jeunes écossais ; Kevin Campbell est retiré du football et posséderait toujours (en co-propriété) l’entreprise de sécurité T1 Protection ; Duncan Ferguson, intronisé Géant d’Everton en 2011, est coach auprès des jeunes Toffees.

Liverpool

Sander Westerveld joue à Ajax Cape Town, en première division sud-africaine ; Stéphane Henchoz joue pour les anciennes gloires de Liverpool tout en étant consultant pour la télévision asiatique ; Markus Babbel est coach vacant (récemment licencié d’Hoffenheim) ; Sami Hyypiä est l’heureux coach du Bayer Leverkusen ; Jamie Carragher est toujours joueur (Liverpool) ; Vladimir Smicer fait partie du staff de l’équipe nationale de République Tchèque ; Dietmar Hamann serait coach vacant (et l’un des meilleurs amis de Joey Barton) ; Gary McAllister serait coach vacant ; Igor Biscan serait retiré du football ; Emile Heskey traine ses guêtres en Australie (Newcastle Jets, « How could he do this? ») ; après une pige thaïlandaise, Robbie Fowler n’a rien annoncé, mais semble se tourner vers le coaching.

Matthew Dymore

———

[1] On est rarement déçu, finalement, puisque la moyenne de buts des 219 derbys (coupe comprise) atteint 2,5, avec un avantage pour Liverpool (52 buts de plus que son adversaire).

[2] Bien loin du record (période pré-Hillsborough), 78299 spectateurs le 18 septembre 1948, toujours contre Liverpool (Division One). A cette époque, celle de la victoire à deux points, Everton était dernier, pire attaque et pire défense. Le derby accoucha d’un match nul (1-1).