Archive for janvier, 2015

Je profite de mon retour de vacances et de la mini trêve – because le traditionnel 32è de FA Cup – pour me poser et passer en revue les cracks à mi parcours (20 journées disputées). Avec quelques flops en dessert.

Avertissement : histoire de ne pas se retrouver avec un XI fortement connoté Big Four* vu et revu dans les médias anglais, ce qui serait un poil rasant vous en conviendrez, j’ai sélectionné pour l’essentiel des joueurs moins médiatisés.

[*celui de ces trois dernières saisons, à savoir Man City, Man United, Chelsea et Arsenal – avec les De Gea, Y. Touré, Hazard, Sanchez, Agüero, etc. Par exemple ci-dessous le XI type de Sky Sports, choisi par Gary Neville et Jamie Carragher aidés de la Twittosphère]

Les infos blessure, rumeurs transfert & prolongation contrat et autres éléments liés à l’actu sont censés être corrects à la date de rédaction de l’article (week-end du 3-4 janvier). N’hésitez pas à signaler toute évolution, ça a bien sûr pu bouger depuis, je n’ai pas le loisir de pouvoir suivre tout ça au jour le jour.

[Comme d’hab’, cliquez sur les photos pour les agrandir, en général ça marche]

Mon Top XI à moi

Costel Pantilimon (Sunderland) – gardien


Contrairement aux apparences, « Pants » n’a pas bidé.

Pantilimon en impose avec ses 2,03m et on a découvert avec bonheur sur les bords du Wear que ce Roumain à l’envergure de pelagornis sandersi sait aussi se coucher. Au 31 décembre, Pants avait les meilleurs stats de Premier League « arrêts sur tentative » : 78,7 %, devant Lukasz Fabianski, 75 %.

L’ex doublure de Joe Hart à Man City a remplacé l’ex Gunner Vito Mannone en début de saison, après l’éviction du vague sosie d’Aldo Maccione jeune pour sa pitresque double prestation fin octobre contre Southampton et Arsenal (8-0 et 2-0 respectivement –  quelques mois avant, Mannone avait été élu Sunderland’s Player of the Year ; on est peu de chose quand même).

A part tout ça, son surnom est marrant : en anglais britannique Pants = « nul » ou « slip » (parfois pantalon).

Aaron Cresswell (West Ham) – arrière gauche

25 ans et arrivé à l’intersaison d’Ipswich Town (D2) où il avait aligné la bagatelle de 132 matchs de championnat en trois saisons.

Nommé dans la Team of the Year de D2 la saison dernière par ses pairs, ce Liverpudlien formé à Tranmere Rovers n’a pas traîné pour s’imposer en Premier League. Cette saison, Cresswell a souvent été soit sélectionné dans l’Equipe du week-end soit élu Homme du Match par les médias anglais. Parfois comparé à Ashley Cole et Leighton Baines pour ses qualités offensives et, un peu, son gabarit modeste (1,70m, 65 kilos). Polyvalent, il a aussi dépanné avec brio au poste d’arrière central.

Nathaniel Clyne (Southampton) – arrière droit

On connaît depuis longtemps le gros potentiel du néo international anglais Clyne (cf ma preview d’août 2012 sur Southampton), 34 titularisations PL avec Southampton en 2012-13, moins l’an passé (20) car en concurrence avec Calum Chambers, parti à Arsenal depuis. Compense son manque de taille (1,75m) sur les ballons aériens par une vivacité et solidité qui le rendent difficile à passer. Plus grand nombre de tacles à mi parcours (78).

Histoire personnelle intéressante, a été partiellement formé (comme ailier) dans un petit club atypique du sud de Londres, la Afewee Academy de Brixton. A lire, extrait : « J’ai récupéré Nathaniel à Somerleyton, une cité dure où les gamins jouent du flingue. Un endroit infesté de gangs. » raconte l’ex taulard Steadman Scott, son mentor et fondateur de l’Academy.


Clyne a des tatouages originaux (c’est lui le bébé en couche-culotte).

Ron Vlaar (Aston Villa) – arrière central

La carrière anglaise de l’international néerlandais a été partiellement gâchée par les blessures (il revient de six semaines d’infirmerie, cuisse, et c’était le mollet peu avant) mais sa cote a sacrément grimpé en 2014. A superbement dirigé la défense qui n’a encaissé « que » 22 buts, moins qu’Arsenal ou Tottenham. Heureusement d’ailleurs que Villa sait défendre car c’est pas avec leurs pitoyables 11 buts marqués que les Midlanders sauveraient leur peau – de loin le plus risible total de PL cette saison.
Y’a un gus sur Internet qu’a réussi à prouver scientifiquement que Villa était l’équipe la plus soporifique cette saison. Toutefois, pas besoin de formule savante, les extraits de Match Of The Day suffisent (MOTD les diffuse souvent en dernier dans l’émission, très mauvais signe de passer à minuit dans MOTD…).


Vlaar, c’est le mec à gauche hein.

Le capitaine des Villans sera en fin de contrat en juin prochain et il intéresserait déjà fortement du beau monde, notamment Naples, Liverpool et Man United où il retrouverait son sélectionneur batave qui apprécie ses qualités de taulier en défense, ce qui fait cruellement défaut aux Red Devils depuis les départs de Vidic et Ferdinand.

John Terry (Chelsea) – arrière central

Décembre 2013, alors que la fin de son contrat approchait, les médias anglais le voyaient prendre une pré-retraite dorée à Galatasaray, en MLS, au Qatar ou même carrément raccrocher. Encore un fin pronostic de nos amis les Experts puisque Chelsea s’empressa de le faire resigner un an et souhaiterait de nouveau prolonger l’idylle (2015-16 serait alors sa vingtième saison chez les Blues). Et sans baisse de salaire s’il vous plaît, le vétéran émargerait toujours autour de 650 000 £/mois. Pas mal pour un mec de 34 ans soi-disant « fini cramé bouilli enterré » il y a peu.


Rira bien en coin qui rira en coin le dernier.

Réhabilité par Mourinho après avoir été semi-placardisé par l’intérimaire Rafa Benítez puis Dédé Villas-Boas la saison passée, Captain Terry est redevenu un zadiste hors pair et s’est refait une jeunesse sous le Mou. Certes, il est toujours un peu lent itou itou mais adieu les genoux cagneux (fin 2012-début 2013) et autres problèmes de vieux. Mieux, sa condition physique semble irréprochable : à 34 ans, il n’a pas raté une minute de jeu cette saison.
5 buts au compteur en 2014-15 et plus de pions marqués dans sa carrière (59) qu’Andres Iniesta. Deuxième au classement des meilleurs buteurs-défenseurs de Premier league – derrière la legend Toffee David Unsworth. Prodigieusement antipathique mais la classe quand même ce Terry. There’s still life in the old dog, comme on dit dans les bons chenils. A hell of a lot of life.

Lee Cattermole (Sunderland) – milieu défensif

Un cas ce Cattermole (26 ans). Il y a quelques années, on le sentait mal barré pour poursuivre une carrière en Premier League débutée précocement à Middlesbrough en 2005. Interdit quatre ans (!) par Pubwatch de tous les pubs de la région de Stockton-on-Tees pour embrouilles diverses et arrêté en décembre 2011 à 200 mètres de Saint James’ Park (avec Nicklas Bendtner, alors prêté à S’land) pour avoir vandalisé six voitures de supps Magpies (ouais bon, ça mérite pas une médaille mais rien de si répréhensible non plus hein…), « Catts » semblait avoir explosé en vol après 16 sélections Espoirs très prometteuses.

Un bilan disciplinaire calamiteux justifiait également le pessimisme à son encontre : la plupart de ses 71 cartons jaunes et 7 rouges, surtout ceux catégorisables comme « idiots », ont été récoltés avant 2011. Le bad boy passait une bonne partie de son temps suspendu ou en froid avec ses entraîneurs.

Puis, sous l’influence lénifiante de Gus Poyet (arrivé début octobre 2013 après la tornade Paolo Di Canio), le rebelle a enfin mûri et aligne désormais les prestations abouties dignes d’un prétendant aux Three Lions. Notre Catts 2.0 connaît toutefois de sévères rechutes : avec 9 jaunes cette saison, il est encore classé Number 1 au hit-parade des teigneux…
Pour autant, Cattermole a appris à mobiliser les troupes et au lieu de sortir du match comme auparavant, il préfère désormais sortir des matchs monstrueux contre les gros, comme lors du 0-0 vs Chelsea. S’il arrivait à canaliser son excès d’agressivité, lacune qui a jusqu’ici refroidi les sélectionneurs successifs des Three Lions, il pourrait légitimement viser bien plus haut. Récemment élu North East Football Writers’ Association’s Player of the Year pour 2014.

Sympas les stats de la saison en cours (au 30.11)

Sympas les stats de la saison en cours (au 30.11)


N. Bendtner aussi s’est sacrément zénifié, la preuve : il passe désormais des étés Peace and Love à manger des yaourts sur les campus allemands sapé en Beatnik.

Cesc Fàbregas (Chelsea) – milieu / 10

Sublime saison de l’ex Gunner qui a largement fait oublier Juan Mata, bouté loin de Stamford Bridge par Mourinho. Il compte déjà 14 passes décisives en PL, soit trois de plus en 19 matchs à Chelsea que Jack Wilshere dans toute sa carrière Gunner (95 matchs)… Devrait logiquement battre le record de PL établi en 2002-03 par Thierry Henry avec 20. On en connaît un qui doit se maudire de l’avoir snobé à l’intersaison (Arsène bien sûr, qui avait l’option d’achat prioritaire sur une vente du Barça).

En une demi-saison à Chelsea, Fàbregas compte déjà plus de passes décisives que Jack Wilshere en 95 matchs à Arsenal.

L’infatigable Catalan, positionné plus en retrait qu’à Arsenal même s’il a dépanné une ou deux fois en 10 – il bénéficie d’une licence to roam, carte blanche offensive -, a aussi explosé les records d’assists sur 250 apparitions en Premier League (et le reste à l’avenant, voir ses stats).


Petit match de Cesc vs West Ham au Boxing Day, seulement 103 passes d’absolument partout. Contre WBA en novembre, c’était 144 !

Raheem Sterling (Liverpool) – ailier / avant-centre

Archétype du edge-of-your-seat player (joueur-frisson) qui vous fait sortir les 50 £ du billet sourire aux lèvres, ce rapide ailier « naturel » d’à peine 20 piges a été repositionné avant-centre – entre Lallana et Coutinho – depuis quatre matchs pour pallier l’absence de D. Sturridge. Gros bagage technique, vivacité, excellent sens du positionnement mais finition à travailler. Récemment classé troisième meilleur dribbleur de la Premier League par le Guardian et le site premierleague.com, derrière E. Hazard et A. Sanchez. 13 capes anglaises au compteur. Négocie actuellement un nouveau contrat avec Liverpool sur des bases sympas pour un grand ado, autour de 5m £/an.

Allez, je l’avoue, j’aurais probablement dû mettre Dušan Tadić ici car le classieux Serbe flambe à Southampton mais en avril 2011 je vous présentais le phénomène, alors âgé de 16 ans, dans Liverpool, l’Academy du Neuf et étant un peu Red sur les bords, j’ai opté pour l’Anglo-Jamaïcain (mais non mais non, il n’y a aucun favoritisme dans ce XI type voyons…).

Christian Eriksen (Tottenham) – milieu/10

Utilisé derrière l’avant-centre cette saison (E. Adebayor puis H. Kane), le stratège danois de 22 ans s’accommode parfaitement du pressing haut que Pochettino veut imposer. Les éloges vont surtout à son coéquipier Harry Kane actuellement mais Eriksen est tout aussi important que le Londonien tant il influe sur le jeu. 7 buts en 20 matchs PL et pas du superflu mais des pions qui comptent sacrément : ils ont rapporté la bagatelle de 11 points aux Spurs, stat la plus élevée de PL cette saison.

Charlie Austin (QPR) – avant-centre

Difficile de regarder un reportage ou lire un article sur Charlie Austin, 25 ans, sans tomber sur l’expression « meteoric rise », fulgurante ascension. Tournure absurde (un météorite aurait plutôt tendance à s’écraser…) mais l’image résume bien le parcours de cet ancien maçon passé à toute zingue de l’obscurité complète aux portes de l’équipe nationale. Car sauf surprise, grosse éclipse, blessure ou accident freak (météorite ?), Roy devrait l’appeler en mars vs la Lituanie et l’Italie.

Charlie Austin, un vrai conte de Noël.

Charlie Austin, un vrai conte de Noël.

Il y a encore cinq ans, Austin était maçon dans la boîte de son père et jouait en D9 à Poole près de Bournemouth. Il flamba ensuite au côté de notre bon vieux Vince national [Péricard] à Swindon Town en D3 (ici), puis en D2 à Burnley et enfin en PL à QPR.

Sans lui, il est clair que QPR serait lanterne rouge et Harry aurait été limogé et envoyé à la retraite (ou pire, sur Sky Sports). Avec ses 12 buts et 2 assists en championnat, Austin est Monsieur 66 % : a marqué ou est impliqué dans les deux tiers des buts Hoops en PL cette saison. Agé de 25 ans, ce puissant canonnier d’1,88m ne devrait pas faire de vieux os à QPR qui ferait le forcing (£££) pour le retenir. En attendant, c’est son ancien club de Poole qui se réjouit.

Harry Kane (Tottenham) – avant-centre

21 ans et LA révélation de la saison à ce poste. Attaquant très complet et prolifique : 17 buts dont 7 en championnat (982 minutes de jeu PL). Yes, un avant qui marque c’est banal mais c’est les Spurs, c’était devenu inhabituel.

Kane a signé un contrat de 5 ans cet été pour son club de toujours.

Kane a signé pour 5 ans dans son club de toujours.

De fait, l’émergence du percutant Kane, amorcée en fin de saison passée (3 buts/7 apparitions), doit beaucoup à l’échec des recrues bling bling – Lamela, Soldado, Adebayor – mais gros bon point au Londonien qui a su admirablement profiter de ces floppages en série. Fait partie des bons jeunes formés au club (partiellement ou non) qui se sont mis en évidence cette année, à savoir le Franco-Algérien Nabil Bentaleb (déjà vu l’an passé bien sûr) et le brièvement ex-Merlu Ryan Mason. 10 capes Espoirs, 8 buts et on se dit forcément qu’une sélection en A ne saurait tarder.

Les 7 remplaçants

Adrian (West Ham) – gardien

Je l’avais encensé dans mon bilan West Ham 2013-14, il confirme de superbe manière.

James Tomkins (West Ham) – arrière central

Continue sur sa lancée de l’an passé, également soulignée dans le bilan suscité. A largement contribué à la belle saison des Hammers, leur meilleure depuis 1985-86. Allez, on va aussi mettre une pièce sur lui pour une sélection en A cette année.

Yannick Bolasie (Crystal Palace) – milieu/ailier gauche

Puissant Congolais très rapide et technique. Récemment classé parmi les meilleurs dribbleurs de la PL par le site Premierleague.com. L’ensemble est encore un peu brouillon et la finition est à soigner mais joueur à suivre. Musicalement aussi car ce cousin de l’ex Magpie Lomana LuaLua est un dingue de battles, surtout si c’est contre son pote Bradley Wright-Phillips des New-York Red Bulls.

A gauche, Y. Bolasie et à droite B. Wright-Phillips.

A gauche, Y. Bolasie et à droite B. Wright-Phillips.

Ashley Young (Man United) – latéral gauche/wingback

S’est distingué cette saison sur tout le flanc gauche. Ailier de formation mais souvent utilisé en latéral gauche par Louis Van Gaal pour palier aux blessures (Shaw, Rojo, Blind), 7 fois sur 13 précisèment – et 6 en wingback dans un 3-5-2 redevenu à la mode). Ses stats confirme l’impression générale : 65 % de dribbles réussis cette saison contre 39 % l’an dernier.

Mile Jedinak (Crystal Palace) – milieu

Le puissant Australien n’est pas qu’un gros tacleur (102 tacles gagnés l’an dernier, total le plus élevé de PL et troisième à mi parcours cette saison, 64) et un midfield enforcer – sorte de sheriff de l’entrejeu – comme disent les Anglais, il sait aussi créer et marquer : 5 buts – 3 sur penalty certes mais aussi un superbe coup-franc contre Liverpool. Nommé footballeur australien de 2014 pour la seconde année consécutive, ainsi que Joueur de l’année en Asie (l’Australie a quitté la Confédération du Football d’Océanie en 2006), il manquera aux Eagles en ce mois de janvier pour cause de Coupe d’Asie des nations sur ses terres.

Graziano Pellè (Southampton) – avant-centre

Arrivé de Feyenoord avec une valise pleine de pions (50 en 57 matchs) mais sans trop qu’on sache vraiment ce qu’il donnerait dans un gros championnat, because des gus qui ont tout cassé en Eredivisie avant de se vautrer en Premier League, on en a vu défiler quelques-uns (Kežman, Alves, Altidore, Ruiz, Van Wolfswinkel…). Et pis le mec avait floppé à Parme alors on se disait que c’était peut-être un jambon. Ben, pour l’instant, pari réussi de Koeman : 8 buts PL, dont ce bijou. L’athlétique (1,93m) et élégant Italien, ancien champion de danse dans sa jeunesse, s’entend merveilleusement bien avec le Serbe Dušan Tadić (7 passes décisives) venu lui de Twente. Récemment capé avec la Squadra Azzurra à la place de Mario Balotelli.

Bon, à part ça, il a l’air tout gentil mais quand il wind een grote kabel (« péte un gros cable », en néerlandais bien sûr), il fait pas semblant.


Selon les mecs de Sky Sports, Pellè ne se déplacerait jamais aux matchs sans son combo coiffeur  & styliste. C’est sûr que ça change les supps Saints d’Alan Shearer, Matt Le Tissier et Rickie Lambert à ce niveau-là…

Wilfried Bony (Swansea) – avant-centre

20 buts PL en 2014 pour l’Ivoirien (dont 9 cette saison), personne ne fait mieux. Et celui inscrit le 1er janvier contre QPR est une pure merveille. Peut-être sa dernière apparition Swan d’ailleurs car les Gros font la queue pour lui causer (Man City – qui le voudrait immédiatement – Chelsea, Real Madrid). Manquera aux Swans pendant la CAN, ce qui devrait donner à Bafé Gomis l’occasion de se montrer (sera cependant en concurrence avec l’ex Rennais Nélson Oliveira, fraîchement prêté par Benfica).

Auraient aussi pu figurer quelque part ci-dessus, certains plus que d’autres évidemment (sélection hors Big Four) :

A. Begovic (Stoke), B. Guzan (Aston Villa), H. Lloris (Tottenham), A. Réveillère (Sunderland), T. Alderweireld (Southampton – prêté par Atlético Madrid), J. Fonte (Southampton), D. Janmaat (Newcastle), F. Coloccini (Newcastle), C. Jenkinson (West Ham – prêté par Arsenal), R. Shawcross (Stoke), C. Clark (Aston Villa), A. Hutton (Aston Villa), A. Williams (Swansea), W. Reid (West Ham), M. Schneiderlin (Southampton), V. Wanyama (Southampton), A. Song (West Ham), S. Larsson (Sunderland), J. Henderson (Liverpool), P. Coutinho (Liverpool), A. Lallana (Liverpool), J. Colback (Newcastle), S. Naismith (Everton), K. Mirallas (Everton), Bojan (Stoke), S. N’Zonzi (Stoke), F. Delph (Aston Villa), A. Johnson (Sunderland), M. Sissoko (Newcastle), S. Downing (West Ham), D. Tadić (Southampton), D. Sakho (West Ham), R. Mahrez (Leicester), N. Chadli (Tottenham), D. Ings (Burnley), A. Barnes (Burnley), S. Mané (Southampton), M. Biram Diouf (Stoke), G. Sigurdsson (Swansea), S. Berahino (WBA), L. Ulloa (Leicester), P. Cissé (Newcastle), A. Pérez (Newcastle).

Manager des cracks : Sean Dyche.

Ronald Koeman mériterait sa place ici (ainsi que Sam Allardyce) mais j’ai voté Sean Dyche, l’entraîneur de Burnley depuis l’automne 2012 et l’homme à la voix la plus caverneuse d’Angleterre.

Celui qu’on surnomme parfois « The Ginger Mourinho » – le Mourinho rouquin – fait un sacré boulot à Burnley avec un budget serré. Guère surprenant à vrai dire vu qu’il avait bien bossé à Watford avant d’être viré comme un malpropre par les nouveaux propriétaires italiens (la famille Pozzo) pressés d’installer Gianfranco Zola.

Les Cancres / déceptions / ratés / erreurs de casting :

Pour la route et en vrac, je livre à la vindicte populaire : J. Robles, V. Mannone, S. Mignolet, K. Schmeichel, R. De Laet, P. Konchesky, D. Lovren, R. Ferdinand, G. Barry, M. Arnautovic, J. Rodwell, R. Cabella, H. Ben Arfa, B. Ideye, M. Balotelli, E. Rivière. G. Ramírez, J. Altidore, J. Vardy, D. Bent, C. Benteke, A. Weimann, W. Zaha. Et ajoutons-y la défense d’Everton pour l’ensemble de sa pathétique oeuvre cette saison : 33 pions encaissés, une grosse fébrilité et des cagades en pagaille. Le duo Baines-Coleman monte trop – très vulnérables sur les contres – et on adore tous l’ex Forgeron Sylvain Distin mais he’s no spring chicken comme disent les Anglais.

Kevin Quigagne.