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Si le football anglais a dominé la scène européenne des Seventies aux Nineties, on ne peut pas en dire autant de ses maillots.

Le consensus est unanime : le pire maillot de football jamais créé est le Rodeo Fringe. Instantanément reconnaissable grâce à ses lanières en cuir, il fut porté par les éphémères Colorado Caribous en 1978 (ci-dessous). In-dé-trô-na-ble.

Mais ne nous gaussons pas trop. Des horreurs, il en eut aussi des wagons dans le football anglais, surtout au cours des Nineties, la décennie de tous les massacres. Les 12 premiers de la Dirty Dozen qui salopèrent le plus la tunique sacrée sont ici et les 13-22 ici.

Aujourd’hui, troisième partie de notre plongée dans ce Hall of Shame du maillot anglais : présentation des classés 23è à 33è. Et pour lire moins bête, voir dossier TK en trois volets sur l’historique du maillot anglais (1, 2, 3).

# 23. Notts County 1994-95 (D2), maillot extérieur

Design très pique-nique écossais pour les (premiers) Magpies, cornemuse, kilt et sporran livrés en sus. Mal leur en prit, ils finirent bon dernier cette saison-là et furent relégués en D3 après 4 saisons en D1/D2. Bien fait pour leur gueule.

Verdict TK : franchement, qu’attendre d’un club surnommé les Magpies, hein ?

# 24. Newcastle United 1990-93 (D2), domicile

Le design utilisant des rayures fines fit fureur à la fin des Eighties. Les designers pensaient que ça faisait plus raffiné, tout en lorgnant sur le marché streetwear et leisurewear (adaptation des maillots en vêtements portables en toutes circonstances).

A l’évidence, Umbro, le designer de ce spécimen Magpie, ne savait plus sur quel pied rayé sautiller. Rayures fines ou moyennes, ou larges ? Espacées ou rapprochées ? Et les manches, on les raye comment ? A force d’atermoiements et tâtonnements, l’imagination des gars d’Umbro s’enraya et ils produisirent cette version textile d’une réponse de Normand bourré, une hésitation officiellement nommée le « Torino » et rapidement surnommée le « Bar code shirt ». Une aberration asymétrique que les joueurs ne portèrent pas en exhibant fièrement le trophée D2 en mai 1993, le club refilant à tout le monde le maillot de la saison suivante, designé par Asics. Et dire que Kevin Keegan était le manager à l’époque…

Verdict TK : on a ce qu’on mérite et généralement moins si on supporte les Magpies.

# 25. Newcastle United 2009-10 (D2 – une nouvelle fois), extérieur

Pour qu’on ne m’accuse pas injustement de m’acharner sur ces pauvres Mags, je vais laisser un neutre s’exprimer, en l’occurrence Ian Holloway. Ce bon Ollie, alors manager de Blackpool, écrivait ceci dans le programme du match Blackpool-Newcastle du 16 septembre 2009 (Blackpool joue en orange, d’où leur surnom, les Tangerines – mandarines) : « Je suis ravi que Newcastle ait décidé ne pas jouer avec leur tenue extérieure jaune, sinon je crois que les spectateurs auraient eu l’impression d’assister à un match entre salades de fruits. »

Verdict TK : un autre grand comique aurait adoré ce maillot : Bourvil.

# 26. Newcastle United 1997-98 (PL, enfin atteinte), extérieur

[Que voulez-vous que je vous dise hein, je m’acharne pas, je constate, c’est tout]

Encore un coup d’Adidas, qui innove avec une incrustation sérigraphique voilée de l’écusson du club sur le maillot en deuxième rideau. Effet hallucinogène garanti, on aurait cru voir une apparition divine (Poséidon ?) dans une grotte. Cette abomination inspirée du maillot de 1885 (ici) de Newcastle East End (le club qui fusionna avec Newcastle West End pour donner NUFC en 1892) couperait presque l’envie de s’enfiler des Newcastle Brown, le nectar local (le sponsor à l’étoile bleue). Porté trois matchs seulement, trois défaites.

Verdict TK : Immonde, immonde, immonde. On devrait réinstaurer la peine capitale pour des monstruosités pareilles.

[bon, c’est pas qu’on s’ennuie mais va p’êt’ falloir penser à passer à des vrais clubs]

# 27. Sunderland 1997-99 (D2/PL), extérieur et third 1998-99

Effet or brillant particulièrement repoussant. Guère étonnant que ce chiffon peine à atteindre 15 £ sur ebay. Le maillot exter 1998-99 est presque aussi répugnant :

La direction du club manquait vraiment d’inspiration à l’époque. Pour fêter le déménagement au Stadium of Light en 1997, l’écusson fut aussi totalement changé. On passa de ce crest original et évocateur :

à cet insipide truc corporate :

Verdict TK : Indigne d’un grand club.

# 28. Workington AFC 1995-96 (D7), domicile

Non, vous ne rêvez pas, il s’agit bien d’un oeuf frit sur le maillot. Yes, un putain de fried egg avec la mention « The Big Breakfast » plastronnée bien en évidence.

Comme l’explique ce site ici, The Big Breakfast, une émission de la chaîne Channel Four (C4 pour les intimes, créée en 1982 et censée initialement être intello-décalée-hipstérisante), voulut absolument sponsoriser un petit club amateur, comme un couple de bobos adopterait un chat errant de Birmanie ou un hérisson accidenté de Madagascar. Et pas n’importe quel club amateur : les bons Samaritains de C4 insistèrent pour parrainer le pire club de la Northern Premier League Division Two (à l’époque, D7).

Ça tomba malencontreusement sur Workington AFC, là où Bill Shankly fit ses gammes d’entraîneur et aussi premier club de Grant Holt qui bossa comme docker localement tout en s’alignant pour les Reds. Sur le papier, ces Reds n’étaient pas les plus mauvais (les pires qu’eux au classement déclinèrent cette invitation à l’humiliation publique) mais, vu qu’ils avaient fini antépénultième du championnat, ils firent largement l’affaire. Et comme la spécialité culinaire de ce superbe coin d’Angleterre (Cumbria) est la fameuse Cumberland Sausage, niveau English breakfast, ça collait parfaitement. Manquait plus que le bacon et les baked beans pour que le carnage soit complet.

Workington bénéficia d’une forte exposition médiatique mais, malgré les coups de pub de Robbie Williams, Richard Branson, Chris Evans et d’autres poids lourds de la scène people british, ils ne touchèrent pas un centime de quiconque. Ils devinrent juste la risée de l’Angleterre, pour que dalle. La lose totale quoi. Enfin, ils se consolèrent en terminant 16è, contre 20è la saison précédente. Ce maillot est devenu un collector’s et se vend 50-60 £ sur les sites vintage.

Verdict TK : pitresque mais un oeuf est un oeuf (enough is enough) comme disent les Anglais à Pâques.

# 29. Liverpool 1994-96, third

Encore une bavure signée Adidas. Avec ses écussons de toute taille et ses effets péteux similaires au # 26 (en encore moins « subtil »), ce Third ressemble à un mauvais papier peint d’une salle d’attente de cirque (si y’avait une salle d’attente et du papier peint dans un cirque).

Verdict TK : le port de ce spécimen est fortement déconseillé aux cueilleurs de champignons (trop psychédélique, mauvais trip assuré).

# 30. Liverpool 2014-15, third

Je vous épargne la prose boursouflée du designer, Warrior (extrait : « Elégant, stylé et qui améliore la performance grâce à ses innovations technologiques »), ce truc est infâme. Après les horreurs Candy de 1988-1991 (voir le volet # 2), le # 29 et le maillot « Space Invaders » de l’an dernier, les incorrigibles Reds persistent, signent et s’enfoncent.

Verdict TK : et après, on s’étonne qu’ils galèrent domestiquement depuis 1990.

# 31. Manchester United 1990-92 (D1), extérieur

Oui, oui, c’est bien Ryan Giggs, en pyjama. Au début des Nineties, les designers cherchèrent par tous les moyens à torpiller la tradition. Ici, Adidas choisit de mettre au placard le classique blanc du maillot exter et le bleu foncé du third pour introduire cette singulière synthèse qui irrita fortement les supps de Man United. Et pour cause : le bleu ciel rappelait furieusement le look du rival City, ainsi que l’horrible Candy de Liverpool.

Verdict TK : espérons que Van Gaal n’insiste pas pour resusciter ce maillot vintage, ça les assoupirait encore plus.

# 32. Watford 1993-95 (D2), extérieur

Surtout, ne réglez pas votre écran : ce maillot est vraiment flou. Il est aussi affublé d’un motif papier peint lowcost années 70. Vu le sponsor, Blaupunkt, il fut vite surnommé « The TV interference kit ». Où ont voulu en venir les designers de Hummel ? Nul ne le sait mais on peut penser qu’ils taquinaient la bouteille ou étaient atteints d’une diplopie incurable.

Verdict TK : on n’ose pas imaginer dans quel état Elton John était pour avoir laissé passer ça.

# 33. Wigan 1993-94 (D4), extérieur

Comme si végéter en bas de classement de D4 dans l’un des pires stades d’Europe de l’Ouest (voir # 2) n’était pas assez douloureux, le club infligea cette infamie à ses pauvres supporters. Résultat : Wigan enregistra le pire classement de son histoire en Football League cette saison-là, 19è de D4.

Le designer, le mal nommé Matchwinner, trop fier de sa trouvaille, jugea bon de décliner son design à la noix en x exemplaires et l’étala sur les tuniques de Preston (ci-dessous), Oxford et Bristol Rovers. On ne s’éternisera pas sur le classieux sponsor, Heinz, la coupe est déjà assez pleine comme ça (de Ketchup évidemment).

Verdict TK : ma théorie « Plus un maillot est hideux, plus le club rame » n’est peut-être pas si fumeuse que ça.

Kevin Quigagne.

Dans la même série :

Les pires maillots du foot anglais (1)

Les pires maillots du foot anglais (2)

Teenage Kicks démarre sa quatrième saison avec une preview des championnats de Football League (D2 à D4) et Premier League. Après la League (Two & One), on continue donc avec The Championship. A défaut des droits de la PL, BeIn Sport s’est rabattu sur sa petite sœur. Une bonne nouvelle pour les Français soucieux de savoir ce que devient Jean-Yves M’voto ou David N’Gog.

que devient David N'Gog ?

C'est vrai, ça : que devient David N'Gog ?

La Football League, doyenne mondiale des championnats de clubs, fête ses 125 ans cette saison et a produit ce clip commémoratif, à voir absolument (particulièrement conseillé aux supporters d’Arsenal : à 3′20 on y voit les Gunners remporter le titre 1989…). Et si vous savez contourner la géolocalisation, ne manquez pas l’émission hebdomadaire The Football League Show.

Voir le classement après cinq journées (sur 46).

Les prétendants à la montée

Deux places automatiques et une aux play-offs

Les trois relégués de Premier League font figure de prétendants plus ou moins automatiques. Queens Park Rangers a bien géré son affaire estivale : plus de vingt joueurs ont quitté le bateau (vendus, libérés ou simplement prêtés), et six joueurs ont été recrutés, parmi lesquels l’expérimenté défenseur Richard Dunne et le milieu de terrain Karl Henry, sans compter l’enquilleur de buts Charlie Austin, acheté à Burnley. Reading avait déjà anticipé sa relégation en fin de saison dernière en embauchant Nigel Adkins, qui avait promu Southampton d’abord en Championship, puis en Premier League, en l’espace de deux saisons (Adkins est un peu le Bernard Casoni anglais). L’équipe n’a pas tellement changé depuis sa dernière accession en Premier League, et les recrutements de Wayne Bridge et de l’international américain Danny Williams sont des atouts de poids. Quant à Wigan, malgré les yeux doux de Roberto Martinez pour ses anciens joueurs, l’équipe a réussi à garder quelques-uns de ses espoirs  et a recruté malin : Grant Holt, de Norwich, James McClean, de Sunderland, Marc-Antoine Fortuné, de WBA, entre autres. Owen Coyle a pris la destinée du club en main, lui qui a connu la PL (avec Bolton) et les play-offs de la Championship (avec Burnley). La Ligue Europa pourrait toutefois leur jouer des mauvais tours.

Watford et Gianfranco Zola tenteront de rééditer leur belle saison 2012/13, en s’assurant d’éviter les play-offs, cette fois. Propriétaire de la famille Pozzo, les Hornets ont encore fait leur marché à Grenade et à l’Udinese (autres propriétés des Pozzo). Nul doute que leur expérience de l’an dernier leur sera bénéfique.

Udinese + Grenada = Watford. L'équation est juste.

Udinese + Grenade = Watford. L'équation est juste.

Avant de s’écrouler en deuxième partie de saison, Leicester City faisait partie des prétendants à la montée directe, l’an passé. Le propriétaire, le milliardaire Thaïlandais Vichai Srivaddhanaprabha (voir ici pour la prononciation), ne pouvant plus dépenser sans compter pour cause de fair-play financier, l’effectif s’est stabilisé (trois arrivées pour une petite dizaine de départs), et on devrait revoir les Foxes aux premières places.

Sinon, on pourra peut-être voir Birmingham City et Ipswich Town se mêler à la lutte, malgré un début de saison laborieux, le Blackpool de Tom Ince, Brighton & Hove Albion ou bien encore Charlton. Dans une Ligue où seulement 10 points séparaient le 6ème et dernier qualifié pour les play-offs du 19ème l’an passé, on ne va pas tirer des plans sur la comète.

Les clients à la descente

Trois places automatiques

Yeovil Town, surprenant promu (voir plus bas), et ses deux compères de League One, Doncaster et Bournemouth, bien que plus solides, sont des candidats potentiels.

Ca devrait également jouer serré pour Millwall, qui a vu son coach Kenny Jackett démissionner en fin de saison dernière (voir preview D3), pour Barnsley et pour Huddersfield Town, tous trois ayant échappé de peu à la relégation en mai dernier et qui auront essentiellement pour ambition de se maintenir.

Les joueurs à surveiller

De l’avis général, il faut garder un œil sur Diego Fabbrini et Gabriele Angella (prêtés par l’Udinese à Watford), Liam Bridcutt (Brighton), David Cotterill (meilleur passeur décisif (20) de League One l’an passé), Mohamed Coulibaly (Bournemouth), Charlie Austin (buteur compulsif, acheté par QPR), Johnny Russell (Derby), Jordan Rhodes (23 ans, 27 buts en 43 matchs à Blackburn, qui a repoussé toutes les offres de fin de mercato), Paddy Madden (meilleur buteur de League One l’an passé, avec Yeovil), Tom Ince (fils de et protégé par son entraineur de père). Entre beaucoup d’autres.

Jordan Rhodes dans les surfaces de réparation

Les vieux de la vieille

Danny Murphy et Wayne Bridge, deux habitués de la PL qui trainent désormais leurs guêtres sur les terrains de Championship, respectivement à Blackburn et à Reading.

Ian Bennett, gardien de but à Huddersfield et 42 ans en octobre. Il est passé professionnel avant la chute du Mur.

Manuel Almunia a longtemps fait le bonheur des adversaires d’Arsenal. Il est désormais vu du côté de Watford, à 36 ans.

Grant Holt, qui a fait le tour de l’Angleterre et de ses divisions, a été (intelligemment) acheté par Wigan.

Stephen Carr, 230 matchs avec Tottenham en 10 ans, prend le couloir droit de Birmingham depuis 2009. Il vient d’avoir 37 ans.

N’oublions pas El Hadji Diouf, passé partout, efficace nulle part, aujourd’hui à Leeds.

Diouf dans sa position préférentielle

Diouf dans sa position préférentielle

Les entraîneurs en vue

Nigel Clough, entraineur de Derby County et fils de.

Dougie Freedman, qui a quitté en octobre 2012 Crystal Palace, alors 4ème, pour rejoindre Bolton, alors 16ème. Après une saison de feu, les Wanderers ratent leur qualification pour les play-offs lors de la dernière journée. Leur début de saison 2013/14 est néanmoins catastrophique (dernier).

Mick McCarthy, entraineur charismatique d’Ipswich Town, double vainqueur de Championship (Sunderland, 2005 et Wolverhampton, 2009).

Chris Powell, cinq sélections avec l’équipe d’Angleterre et actuel entraineur de Charlton Athletic, qu’il promeut en Championship dès sa première saison. L’équipe échoue à trois points des play-offs l’an passé.

Eddie Howe a joué plus de 270 matchs pour Bournemouth. A 35 ans, il est aujourd’hui entraineur et a fait monter son club en League One (2010), puis en Championship (2013). Une statue sera probablement sculptée à son effigie devant Dean Court.

Les plus grosses et plus faibles chambrées

Les trois promus, Doncaster, Bournemouth, Yeovil Town, ont tous les trois les plus petits stades de la Ligue (respectivement 15 231, 10 700 et 9 565 places). Ce qui n’a pas empêché Bournemouth de recevoir le Real Madrid en match amical.

Hillsborough (Sheffield) et Elland Road (Leeds) sont les stades à la plus grosse capacité ; malheureusement, ils ne sont pas toujours remplis puisque c’est le Falmer Stadium de Brighton & Hove qui draine le plus de supporters (plus de 26 000 de moyenne sur leurs trois premiers matchs).

L’affluence moyenne est de 16 000 spectateurs, jusque-là.

Sinon, le John Smith’s Stadium de Huddersfield a déjà accueilli un concert de R.E.M.

Le club à suivre

Yeovil Town, pour leur première saison en Championship de leur histoire. Le promu, 4ème de League One avec une masse salariale de 900 000£, a recruté gratuit ou en prêt et s’apprête à vivre une saison difficile.

Mais Le coach, Gary Johnson, en a vu d’autres, lui qui a commencé sa carrière de manager en 1986 à Newmarket Town, en Eastern Counties League (9-10ème niveau anglais), puis découvert le monde professionnel à Cambridge United, alors en League Two. S’en sont suivis Kettering Town, l’équipe nationale de Lettonie (!), une première période à Yeovil, qu’il fait monter de deux divisions en trois saisons, puis Bristol, Peterborough, Northampton, avant un retour en fanfare à Yeovil en janvier 2012. Depuis son départ, Yeovil se bat pour se maintenir en League One, avec succès (deux fois 15ème, deux fois 17ème). Son retour coïncide avec la présence de son fils, Lee, 31 ans et plus jeune entraineur de Football League, sur le banc d’Oldham Athletic. Une confrontation père-fils qui ne s’était plus vue dans le monde professionnel anglais depuis 1971. En somme, Yeovil avec Johnson, c’est une montée tous les 18 mois en moyenne. La PL n’attend plus qu’eux.

A suivre également pour leurs performances musicales, vendues uniquement à Yeovil à l’occasion d’un match (perdu) de FA Cup joué contre Liverpool. 3500 copies sont parties en l’espace de trois jours. « Day or night, I’m green and white – we are Yeovil Town. »

Les clubs à pas suivre

Blackburn, qui a viré trois entraineurs l’an passé et qui mérite bien l’indifférence générale (Rhodes excepté), ainsi que Millwall, pour les raisons que l’on sait.

Les pronos TK montées et descentes

Montées (3) : Watford, Reading, Leicester

Descentes (3) : Doncaster, Millwall, Yeovil