Si le football anglais a dominé la scène européenne des Seventies aux Nineties, on ne peut pas en dire autant de ses maillots.

Le consensus est unanime : le pire maillot de football jamais créé est le Rodeo Fringe. Instantanément reconnaissable à ses lanières en cuir, il fut porté par les éphémères Colorado Caribous en 1978. In-dé-trô-na-ble.

Mais ne nous gaussons pas trop. Des horreurs, il y en eut aussi des wagons dans le football anglais, surtout au cours des Nineties, la décennie de tous les massacres. Voici donc la deuxième partie de notre longue plongée dans le Hall of Shame du jersey anglais : présentation des dix maillots classés 13è à 22è.

La Dirty Dozen (1ère partie de la série) qui salopa le plus la tunique sacrée est ici. Et pour mieux comprendre et lire moins bête, voir également notre trilogie sur l’historique du maillot anglais (1, 2, 3).

[Cliquer sur les photos réserve souvent des surprises]

13. Birmingham City 1992-93 (D2), maillot domicile

Cette immonde tenue fut surnommée le paintbox kit. Le motif fait penser à une moquette de salon d’aéroport où Mondrian se serait frité à coups de pinceaux et tubes de gouache avec Rothko. Notez le sponsor au goût de douche écossaise : Triton Showers.

Vous remarquerez aussi le haut des chaussettes vert-blanc-orange/ rouge qui jure avec le reste (quoique…) ; non non, le club n’est pas sponsorisé par l’Office de tourisme irlandais ou italien, ou même Lustucru, ce sont les couleurs du drapeau indien, la nationalité des propriétaires (les frères Kumar). Bref, du grand n’importe quoi élevé au rang d’art.

Ce design signé Influence fut finalement jugé tellement abject que le maillot fut retiré en mars 93, avec le board viré dans la foulée. A sa place, le nouveau propriétaire (David Sullivan, aujourd’hui big boss de West Ham) et sa directrice générale (la désormais über-médiatisée Karren Brady, qui suivit le pornographe à Londres), traumatisés, choisirent un maillot ultra minimaliste, tout blanc, qui permit in extremis d’éviter la relégation en D3.

La tenue du pauvre gardien est encore bien pire, forcément, ces pauvres goalkeepers ayant toujours payé un lourd tribut aux égarements délirants des équipementiers. Pour le coup, on dirait bien qu’un dragon de Komodo s’est introduit dans le salon de l’aéroport et a gerbé sur la moquette. Sale bête.

Verdict TK : un design hôtesse de l’air croisé avec un caméléon bien dans l’air du temps.

14. Port Vale 1991-93 (D2 & D3), domicile

Au tout début des Nineties, le vénérable club de Port Vale (alors en D2), rival historique de Stoke City, se la pète un peu. Non seulement les Valiants évoluent une division au-dessus des Potters pour la première fois depuis les années 20, mais le club projette de construire un stade de 25 000 places. Le coût de l’abonnement reflète effrontément cette ambition : le moins cher (75 £) coûte 10 £ de plus que dans le Kop d’Anfield !

Tout cette gloriole provinciale leur détraque visiblement le cerveau et explique peut-être cette horreur signée de l’obscur Valiants Leisure, pur produit de la vogue de l’époque où s’inspirer d’artistes à la mode est très tendance. Pollock, Mondrian, Kandinsky, Klee, Tapiès, Rothko, la clique Cubiste… Ils passèrent tous au broyeur. Cette abomination nous offre un condensé confus de leurs abstractions. Le désolant tableau est complété par le Kalamazoo (à la consonance ridicule faut-il préciser) plastronné en gros et en diagonale, dans un effet visuel dégradé qui rappelle une visite chez Afflelou.

Evidemment, pas de happy ending pour Port Vale. Le club cher à Robbie Williams descendit en D3 en mai 1992, croisant Stoke City dans l’ascenseur un an plus tard. Les Valiants furent placés en redressement judiciaire quelques saisons plus tard. Jusqu’à la saison dernière, ils étaient en D4 endettés jusqu’au Kalamazoo et lançaient des SOS à Robbie (director et actionnaire du club) pour qu’il les sorte de cette mouise. Mais ce dernier ne dit pas Take that de ses plages californiennes, il ignora royalement leurs appels au secours.

Verdict TK : Robbie aurait dû supporter Stoke City, pas bien plus bandant mais les Potters ne mendient pas, eux.

15. York City 2002-03 (D4), domicile

En 2002, York City vient d’être « racheté » (avec des prêts fictifs) par feu John Batchelor (décédé en 2010), grand excentrique devant l’éternel et l’un des pires escrocs que le football anglais ait jamais connu. Un type tellement malhonnête que nombre de journalistes doutèrent même de sa mort…

Ce margoulin d’obédience kachkarienne n’avait pas un rond mais tentera de reprendre sept ou huit clubs des divisions inférieures. Ses exactions en série (ainsi que celles de Darren Brown à Chesterfield – qui écopa de 4 ans de prison en 2005) incitèrent même la Football League et la Premier League à introduire le fameux Fit and proper person test en 2004, censé garantir de bons et intègres propriétaires (comme l’irréprochable Thaksin Shinawatra à Man City en 2007 par exemple).

Batchelor, après avoir exercé comme représentant en papier toilettes et militant politique (il fonda le parti coluchien du « Common Sense Sick of Politicians » – le Bon Sens en a Marre des Politiciens), devint pilote de rallye professionnel. Mais surtout, et tant mieux pour nous, c’était un grand allumé. Pour mieux assurer le marketing US (!) du minuscule club de York, il tenta de le rebaptiser « York City Soccer Club » (voir écusson) et était convaincu qu’un design Nascar avec drapeau échiquier pouvait rehausser le profil du minot… Parfois appelé « the Y front shirt ». Y front, c’est aussi le terme anglais utilisé pour le slip kangourou… The works comme disent les Anglais, la totale.

On devine la suite : grosse sortie de route en 2003, redressement judiciaire et descente en non-League un an plus tard. Une décennie douloureuse pour les Minstermen : de 2005 à 2010, leur sponsor (Nestlé) rebaptisa leur vénérable antre de Bootham Crescent… Kit Kat Crescent. Un club en chocolat remonté depuis en Football League, où ils sont actuellement avant-dernier de D4.

Verdict TK : idéal pour jouer aux Dames dans le bus des joueurs.

16 à 18. La grande famille des Gris Gris foireux : Liverpool, Chelsea et Man United

Liverpool 1989-91 (D1), extérieur

Toujours nos amis d’Adidas qui faisaient alors très fort (c’était pas Tapie le big boss de la marque aux Trois Bandes à l’époque ?).

Si au pays de Candy on pleure et on rit avec les méchants et les gentils, sur les bords de la Mersey les supporters ont bien chialé et chouiné contre les vilains du design avec ce vil dérapage gris. Ce maillot annonce glorieusement les années 90, l’antichambre du mauvais goût et une cascade d’horreurs qui n’en finira plus de se déverser sur le football du maillot. L’évolution des techniques d’impression permettent malheureusement de se « lâcher » et Adidas s’en donna à cœur joie, avec ce design « diamant » effacé sur un fond gris des plus malvenus, ce qui ne l’empêchera pas de faire des émules.

Verdict TK : le domicile étant aussi douteux, doit-on trouver là une explication au brutal arrêt triomphal des Reds ? Question rhétorique évidemment ; Tapie a donc pour lui les échecs de Liverpool en championnat depuis 1990. Raisonnement syllogique imparable.

On compatit José, on compatit, c'est douloureux

On compatit José, on compatit, c'est douloureux

Il devance légèrement dans l’infâmie le maillot extérieur 2013-14, ci-dessus, une fantaisie signée Warrior qui a repris le flambeau d’Adidas, pour 25M £/an s’il vous plaît. Sur l’un des sites de vente, on peut lire :

« Warrior football shirt designs are known for their special look and the new Liverpool 13/14 Kits will be discussed controversially in the next months for their crazy design reminding 1990s football jerseys. »

Sur le site officiel, on nous explique avec tout le pédantisme qui sied à ces baragouinages ampoulés de designer que ce Warrior 2013-14 a été inspiré par « les motifs et le graphisme des maillots années 80 et 90 » et que l’ensemble « adopte un style rétro moderne où le losange est une interprétation contemporaine des motifs présents sur le maillot extérieur 1989-91 ».

(le third n’est pas mal non plus dans le genre, avec ses chaussettes à moitié dépareillées).

Le vintage, ça a du bon mais un retour aux « crazy designs » des Nineties n’était pas indispensable. Les constellations de losanges flous et autres fioritures vaguement géométriques, non merci, on a déjà donné. Et pis alors ce gris, toujours ce gris, bon sang de bonsoir, on croyait en avoir fini avec cette maudite couleur mais visiblement non.

Chelsea 1994-96 (PL), extérieur

Vous imaginez Ruud Gullit portant ça ? Eh ben pourtant… Cette monstruosité graphite-tangerine, mi revêtement de tarmac, mi veste fluo d’ouvrier de chantier, fut le maillot extérieur de Chelsea pendant deux longues saisons. Un incompréhensible enchevêtrement de style et couleurs. L’une des nombreuses bavures d’Umbro, qui mit fin à ce sketch en trouvant un remplacement acceptable à partir de 1996, aussi la dernière année des bières Coors comme sponsor. Tu m’étonnes.

Verdict TK : la foutue grisaille des Nineties fait une nouvelle victime.

Manchester United 1995-96 (PL), extérieur

Flou, petits carreaux, couleurs mal coordonnées, terne, sombre, gris, ce Umbro invisible coche toutes les cases de l’indécence. Par temps brumeux, impossible de repérer ses co-équipiers. Ferguson le détestait tellement qu’à la mi-temps d’un fameux Southampton-Man United d’avril 1996 (clip) il ordonna à ses joueurs d’enfiler le third bleu et blanc. Les Red Devils, menés 3-0 à la pause réduisirent l’écart (3-1).

Fergie déclara plus tard que ses joueurs « ne pouvaient pas se trouver sur le terrain » et que « le soleil brillait si fort que l’on ne pouvait distinguer le maillot gris ». Probablement l’excuse la plus saugrenue de son gros répertoire mais le rougeaud n’avait pas foncièrement tort. Pour une fois, ce n’était pas de la faute de l’arbitre Mike Dean… Les Red Devils ne remirent plus jamais cette aberration couleur brouillard bonne pour le camouflage (le third fut utilisé à sa place).

Six mois plus tard, c’est avec le maillot bleu et blanc que Man United s’en prit six contre ces mêmes Saints ! (6-3 et quelques buts venus d’ailleurs, voir clip).

Verdict TK : Le coup de gueule de Siralex dégoûta (presque) les équipementiers du grisâtre pour de bon et ils furent priés de mieux utiliser leur matière grise.

19 à 22. Le quatuor des sponsors zarbis : WBA, Scarborough, Clydebank et Fulham

L’apparition du sponsoring à la toute fin des Seventies donna lieu à des situations comiques ou ubuesques au fil des années, les clubs manquant parfois de discernement dans leur chasse effrénée au sponsor (voir dossier TK sur l’historique du maillot anglais, liens en intro).

De 1984 à 1986, un West Bromwich Albion (D1) sans partenaire fait la morale en collant un gros No Smoking sur son maillot histoire de mieux faire passer la nouvelle interdiction de fumer dans le stade des Hawthorns (apparemment).

En 1990, on monte de plusieurs crans dans le loufoque. Les génialement surnommés Seadogs de feu Scarborough FC (D4) se font parrainer par… Black Death Vodka ! (sous-titré : drink in peace). Un deal vite annulé par les instances – plaintes de parents affolés – au grand dam de Geoffrey Richard, président des Chiens de mer :

« Cette marque [Black Death Vodka] jouit d’une excellente réputation. La Football League a peut-être eu une réaction excessive. »

En 1994, dans le registre du choix tragico-douteux, Clydebank (D2 écossaise) se fait sponsoriser par le groupe pop local Wet Wet Wet ! A quand un sponsoring de Doncaster par les One Direction ?

En 2001, Fulham débarque en Premier League arborant fièrement sur sa tunique… Pizza Hut, et ses formules all you can eat à 5 £. Lee Clark et John Collins s’en lèchent déjà les babines.

Kevin Quigagne.

12 commentaires

  1. Blafafoire dit :

    Le Birmingham city est réellement pyjamesque.
    Il ne manque que la ceinture et la couille qui dépasse, c’est à saigner des yeux.

  2. reda-kun dit :

    Excellent article comme d’hab !

    Sinon il manque le maillots des mancs de l’an passé qui était quand même pas mal …

  3. Silkman dit :

    En tant que supporter Bordelais de la grande période du maillot Panzani, je m’insurge : le vert-blanc-rouge n’est pas la couleur de Lustucru, mais bien entendu celle de leurs glorieux concurrents cestadais.

    Sinon, tout cela est bien entendu magnifique, et trouver des expressions comme « moquette de salon d’aéroport » pour arriver à décrire précisément l’indicible relève du génie.

  4. Rouille dit :

    Celui de Birmimgham ressemble à une boîte de Smarties. C’est confondant.

  5. Tichmall dit :

    Birmingham 92 GK : le seul maillot dans lequel on peut se moucher sans choquer personne.

    Je n’aurai pas du lire cet article avant de dormir, je sens que je vais faire quelques cauchemars…

  6. Solskpierre dit :

    Ca pique même les yeux du daltonien que je suis !
    Excellent article !

  7. JePigePo dit :

    Merci encore Kevin pour ce florilège de mauvais goûts.

    Quitte à citer Liverpool par deux fois, restons sur les bords de la Mersey avec le maillot goalkeeper d’ Everton saison 2011-2012 , maillot dit « camouflage militaire »

    Enfin, pour moi, il avait largement sa place dans ce classement

  8. Kevin Quigagne dit :

    Merci à tous.

    @ Blafatoire, lecteur (trice ?) poète. J’y avais pas pensé mais maintenant que tu le dis…

    @ Reda-Kun. Ah oui, le fameux design « torchon de cuisine » (ou « couverture de pique-nique »)

    http://www.inthestands.co.uk/wp-content/uploads/2012/05/man-u-kit.jpg

    Effectivement, il est corsé. Au prochain numéro peut-être !

    @ Silkman.

    Et dire que vous avez failli gagner la Coupe d’Europe avec votre Panzani…

    @ Jepi.

    Ah oui mais non, les maillots de gardien feront l’objet d’un numéro spécial, pour raisons médicales (des traumatologues et ophtalmos nous ont déconseillés de les mettre avec le reste, ça aurait choqué notre lectorat et gros risques de décollement de la rétine ; j’imagine que t’as vu les couleurs des pires spécimens hein, c’est pire que les costumes d’Achille Zavatta).

  9. Kevin Quigagne dit :

    En réponse à un lecteur sur notre page Facebook, http://www.facebook.com/teenagekickscdf (car pas de place sur fb pour ma réponse) qui fait ce commentaire :

    « C’est dommage que pour un site spécialiste du foot anglais, Di Canio ne soit résumé qu’à un simple “facho” »

    Ma réponse

    Si tu nous lis régulièrement Félix (ainsi que nos commentaires sous les articles), tu sauras que mon analyse personnelle va bien plus loin que « résumer PDC à un simple facho ». Je l’ai même défendu à sa nomination le 31 mars dernier face à la vague d’attaques et l’hypocrisie des médias britanniques (et on a pas dû être nombreux à le défendre hein !), on aurait dit une meute apercevant soudain leur proie qui leur échappait depuis des jours, assez pitoyable. Cf mon article sur Sunderland ici :

    http://bit.ly/12pKcv9

    Dans les commentaires sous cet article également (bit.ly/1aPtUyb), je soulignais sa passion et combien j’appréciais PDC pour son côté fantasque ; par ex. quand il se mêla aux joueurs pour fêter un but en plein match (à Swindon, voir Youtube). J’insistais aussi sur le côté avenant de l’homme et racontais une anecdote sur lui d’une connaissance à moi qui avait rencontré PDC dans un supermarché de Sheffield quand il y jouait (je supporte Wednesday aussi).

    Mais sur ses dernières sorties, il est indéfendable et ses penchants de petit dictateur (une vraie caricature du genre !) nous ramènent à ses orientations politiques. Trop de commentaires du style « mes joueurs ont des ordures dans le cerveau » après le match v WBA (dans le Sunday Times d’hier). Cela faisait suite à des critiques similaires (« Some of my players have empty brains » après la défaite v Palace y’a 3 semaines).

    Résultat, drip drip drip, la goutte d’eau, et hier au décrassage, quelques cadres et d’autres jeunes joueurs qui en avaient marre de s’entendre dire à la face du monde qu’ils n’étaient que de sombres crétins ont eu une explication avec PDC puis sont allés trouver le directeur sportif et la Chief exec, qui a appelé le proprio en urgence (d’où la soudaineté du limogeage, y’a pas que les mauvais résultats, la révolte grondait).

    Ces déclas et d’autres font malheureusement ressortir son côté despote et minable. Quoi qu’on pense de ses joueurs, on a pas à les insulter de la sorte, et encore moins publiquement, c’est très humiliant. Non seulement c’est idiot de faire ça (car contre-productif) mais ces déclas sont douteuses. Il vit au Royaume-Uni on and off depuis 17 ans, il sait ce qu’il dit et connaît la portée de ses paroles.
    C’est un sanguin qui a probablement beaucoup de mal à se maîtriser mais dans sa position d’homme public, ces dérapages verbaux publics sont inacceptables. Il n’est pas Fergie, il ne peut pas tout se permettre impunément. Si on réagissait tous de la même manière au boulot, publiquement, devant nos collègues, ça serait la guerre permanente.

    N’oublions pas que tout manager d’un club de PL a une colossale responsabilité vis-à-vis d’un tas de monde : club, management, staff, ses propres collègues, joueurs, supporteurs, sponsors, Premier League plc, etc.
    Le style de « man-management » à la PDC est mort et enterré pour la PL en tout cas. Ça passe encore en Football League mais plus en PL. Trop brutal, trop agressif, trop irréfléchi, trop inflexible, trop entier et trop basé sur la terreur, sur le « fear factor » comme dit Steve Bruce aujourd’hui. En un mot, trop dictatorial.

    Quand PDC fut nommé, j’avais mes doutes bien sûr (je le suis depuis son passage à Wednesday) mais j’espérais qu’il mesurerait le fossé existant entre FL et PL en termes de communication et saurait s’adapter aux exigences de cette dernière. Les premières semaines, jusqu’au maintien, il fit profil bas et sembla avoir intégré ces paramètres. Mais ce ne fut pas le cas sur la longueur. « A leopard can’t change its spots », dit un proverbe anglais… (chassez le naturel…). Aux premières difficultés, il craqua. Il se croit fort et malin mais il n’a pas encore les épaules et l’intelligence pour manager un club de PL.

  10. Jnlo dit :

    Les créateurs manquaient vraiment d’imagination pour proposer de telles horreurs aux footballeurs.

  11. Denis dit :

    en #13, merci Birmingham !
    A défaut de vous jouer au lotofoot, je vous joue sur le « pire maillot de PL » 🙂

  12. Ibrahimovic10 dit :

    Je pense aussi mauvais que certains de ces chemises. Les gens semblent mal à l’aise. Les concepteurs ont besoin de faire le plein.

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