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La saison 2012-2013 de Premier League terminée, TK dégaine son bilan club par club.

Rédaction légère assurée par le quatuor Teenage Kicks suivant :

  • Didier Féco (QPR, Reading, Stoke, Swansea, West Ham)
  • Kevin Quigagne (Aston Villa, Newcastle, Norwich, Sunderland, Tottenham, WBA)
  • Matthew Dymore (Everton, Fulham, Man City, Man United, Wigan)
  • Pan Bagnat (Arsenal, Chelsea, Liverpool, Southampton).

Newcastle (16è, 41 pts, – 23 / 45 buts pour / 68 contre)

Résumé de la saison

Bilan très décevant après une belle cinquième place la saison passée qui justifiait un solide (mais fatalement déraisonnable) optimisme sur Tyneside. Las, les rêves européens laissèrent place à une relegation scrap qui ébranla fortement ce club « bipolaire » comme l’appelle Steve Harper, le gardien Magpie néo retraité après vingt ans de bons et loyaux services zébrés.

La French Revolution de janvier (5 Français achetés, 18M £) s’est vite transformée en Terreur, avec les médias dans le rôle du Comité de salut public : 10 Frenchies, c’est dangereux. Après évaluation des risques, le Directoire (du club) est d’accord.

Le long parcours en Ligue Europe (14 matchs) a sans doute desservi Newcastle. Par ailleurs, les blessures ont également plombé un effectif peu étoffé (NUFC a fini en tête de la Allo Maman Bobo League).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Ont globablement donné satisfaction : T. Krul, Y. Cabaye (quelques 3/10 dans la presse cependant), J. Perch (en net progrès), G. Bigirimana et M. Sissoko ; Y. Gouffran et M. Debuchy par intermittence. Ajoutons-y le très classieux mais trop croqueur H. Ben Arfa, par fulgurances (pas mal blessé cependant).

Les déceptions : M. Yanga-Mbiwa (bon en Europe, moins en PL), J. Guttierez, C. Tioté, D. Simpson, M. Williamson et V. Anita (mais peut-être pas suffisamment aligné). Papiss Cissé n’a inscrit que 8 buts en 36 matchs PL (3 003 minutes de jeu), après une belle saison 2011-12 (13 pions en 14 matchs).

L’objectif principal du club sera de faire tranquillement son marché cet été et non pas dans l’urgence du mercato d’hiver. Et de soigner son addiction pour la Ligue 1 (en voie de guérison). C’est pourtant ce même Alan Pardew qui déclarait ceci en 2006 sur Arsenal et son contingent étranger : « […] Il faut recruter anglais, le championnat s’appelle English Premier League. Sinon nous pourrions perdre l’âme même du football britannique : le joueur anglais. »

Sur le plan individuel, le club fera son possible pour retenir l’Argentin Fabricio Coloccini (son retour en toute fin de saison, après une blessure au dos qui l’écarta des terrains pendant douze matchs, a peut-être sauvé les Magpies de la D2). Il faut également un bon avant-centre supplémentaire : le meilleur goalscorer de Newcastle est… Demba Ba (13 buts), parti à Chelsea en janvier.

L’homme invisible

Nile Ranger, visible surtout dans les commissariats et tribunaux de Newcastle (ici). Libéré par le club le 1er mars par « consentement mutuel » (contrat cassé).

Romain Amalfitano : aucun temps de jeu PL et six fois sur le banc seulement.

Highlights

Faiblards. Un superbe 3-2 contre Chelsea en février, l’un des matchs de la saison en PL (avec, notamment, un énorme Moussa Sissoko) et quelques performances honnêtes en Ligue Europe (surtout la victoire 3-0 contre un Bordeaux anémique).

Aurait largement pu se prendre 0-5 ou 0-6 contre Sunderland en avril, ce 0-3 est donc un bon résultat pour les Mags, d’où sa présence dans les temps forts, en toute objectivité (ouais, bon).

Bon résultat pour les Magpies, seulement 0-3

Bon résultat pour les Magpies, seulement 0-3

Lowlights

Trois essentiellement, à des degrés divers dans l’échelle « d’humiliation » comme disent les médias :

1) Défaite 7-3 contre Arsenal fin décembre. Une bonne petite claque mais qui ne sera rien comparée aux deux d’avril.

2) Le 3-0 à Saint James’ Park infligé par l’ennemi juré Sunderland, le premier revers contre les Black Cats en 13 ans et le pire depuis 34 ans (1-4 à Saint James’ Park en février 1979, D2).

Des incidents relativement sérieux éclatèrent en centre ville après le match, dont le désormais mythique combat Supporter Magpie v Cheval (voir clip et photo plus bas – mais c’est ce sale canasson qui avait provoqué le pauvre hool innocent, ici). Newcastle a aussitôt modifié son écusson (voir badge plus haut), pour refléter l’évolution des coutumes locales et Sunderland en a bien sûr fait un t-shirt collector, avec reprise de volée du fameux slogan Magpie sur le soi-disant manque de vécu européen de Sunderland : « Have you ever seen a Mackem in Milan? » (à Milan non, mais à Budapest ou Lisbonne, si).

3) Le 6-0 administré par Liverpool une semaine après, toujours à SJP, pire défaite à domicile depuis 88 ans.

Après avoir adulé Alan Pardew il a neuf mois, certains le comparent désormais à Graeme Souness [manager Magpie de sept. 2004 à fév. 06], c’est pour dire.

Le manager

Alan Pardew, en place depuis une éternité : 2 ans et 6 mois (deuxième au classement PL de la longévité – derrière Arsène, intouchable avec ses 17 saisons).

Grand-guignolesquement surnommé « Pardiola » en début de saison par les supporters, celui qui fut élu Manager of the Year la saison passée (merci le duo D. Ba-P. Cissé) en a profité pour signer un contrat de… huit ans en septembre dernier (certes, pas vraiment bulletproof, il contiendrait plus de clauses qu’un contrat prénuptial entre stars hollywoodiennes). L’objectif de Pardew pour l’an prochain est clair : finir dans le top 10 ou la porte.

Si Mike Ashley kiffe Pardew, ce dernier est aujourd’hui loin de faire l’unanimité, certains catastrophistes allant même jusqu’à le comparer à Graeme Souness [manager Magpie de sept. 2004 à fév. 06], c’est pour dire. Une expression est apparue sur Tyneside : « To pardew a player / to be pardewed » = rendre un bon joueur moyen, à force de le brider ou l’aligner hors de position.

Le supporter étant par nature volage, beaucoup réclament désormais le limogeage du Londonien, neuf mois après lui avoir voué un culte Keeganien [manager Mapgie de fév. 1992 à janv. 1997]. Ils risquent fort d’être déçus : sauf coup de théâtre, Pardew sera toujours à Saint James’ Park à la reprise du championnat le 17 août prochain.

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Photo de la saison

Rebaptiseront-ils le célèbre pub The Strawberry « Aux fraises » ?

Le célèbre pub The Strawberry va être re-rebaptisé « Aux fraises »

Norwich (11è, 44 pts, – 17 / 41 buts pour / 58 contre)

Résumé de la saison

Pas facile de succéder à Paul Lambert mais la deuxième saison de PL sous la houlette du nouveau manager Chris Hughton est satisfaisante, même si cette onzième place est quelque peu flatteuse (- 17 de goal average et seulement 10 victoires). Au vu des moyens engagés, difficile de faire la fine bouche cependant : Norwich possédait l’une des quatre ou cinq masses salariales les plus faibles de la division cette saison (environ 40M £).

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Se sont distingués : le gardien J. Ruddy (sélectionné avec les Trois Lions), la charnière centrale S. Bassong-M. Turner (après des débuts hésitants – le Camerounain a été élu Norwich City Player of the Season), R. Snodgrass ainsi que l’ailier gauche A. Pilkington et l’ex Rennais A. Tettey. S’ajoutent à cette liste : R. Martin et Elliott Bennett, par intermittence.

Côté déceptions, hormis les deux derniers matchs où il a brillé, Jonny Howson n’a pas apporté grand chose (a cependant parfois été aligné hors de position). Grant Holt n’a pas réédité sa saison précédente (8 buts seulement) et Wes Hoolahan a été deux tons en dessous. Une dizaine de joueurs ont déjà été libérés.

Les objectifs principaux (recruter un buteur et un latéral gauche) sont déjà remplis : arrivées de Ricky van Wolfswinkel du SC du Portugal (Sporting Lisbonne, acheté pour 8,5M £ en mars dernier) et de l’Espagnol Javier Garrido, prêté par la Lazio Rome cette saison.

L’homme invisible

L’attaquant argentin Luciano Becchio, arrivé au mercato d’hiver (de Leeds, 221 matchs/87 buts), seulement cinq brèves apparitions (166 minutes, aucun but).

Highlights

On a ménagé l’adrénaline mais quelques moments forts tout de même, les victoires 1-0 sur Arsenal et Man United en championnat, puis 4-0 et 3-2 sur WBA et Man City à l’Etihad en toute fin de saison, ainsi qu’un 4-3 tout feu tout flamme contre Swansea. L’avenir est prometteur : Norwich a remporté la FA Youth Cup (équivalent de la Gambardella) en battant Chelsea 4-2 en finale aller-retour.

Lowlights

Le premier match de la saison, 5-0 par Fulham et les deux raclées infligées par Liverpool, à domicile (5-2) et à Anfield, 5-0. Noël fut pourri : zéro point de pris sur 4 matchs. Ajoutons à l’indigestion de décembre-janvier l’élimination à domicile en Coupe de la Ligue (0-1) par Luton Town, D5 (première fois depuis 1989 qu’un club de l’élite se faisait sortir par une D5).

Le manager

Apprécié par les supporters Canaries pour son calme et son football plus équilibré que son prédécesseur, Chris Hughton est probablement ce qu’il faut actuellement à ce modeste club de l’est du pays, et l’un des deux clubs PL seulement (avec Swansea) à ne pas être endetté.

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Photo de la saison

Club si discret qu’aucune photo ne tire son épingle du jeu. Il ne se passe pas grand chose de bandant dans ce club co-dirigé par une cuisinière (Delia Smith) qui enseigna aux Britanniques, en prime time, comment faire cuire des spaghettis ou bouillir un oeuf (véridique). Avant Delia, on bouffait tout à moitié cru en Angleterre.

Comme il en fallait bien une, j’ai choisi la fameuse harrangue de Delia à la mi-temps de Norwich-Man City en 2005 : let’s be having you (on veut vous entendre, clip). Bien pompette la Delia, « football » devient feuzzball dans sa bouche… On ne s’en lasse pas.

QPR (20è, 25 pts, – 30 / 30 buts pour / 60 contre)

Résumé de la saison

Que dire ? Que dire, quand tu dépenses quasiment 22M £ pendant l’été, puis de nouveau la même somme lors du mercato d’hiver et que tu arrives quand même à être ridicule ?

Très ambitieux, le club de White City n’aura jamais réussi à sortir de la zone rouge. Un bel exploit qu’il faut saluer. QPR, tu nous manqueras.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Ahahaha ! Satisfactions et QPR dans une même phrase ? Tu parles d’un baptême du feu pour le rédacteur que je suis…

Enfin, on peut quand même citer Clint Hill, défenseur (pas vraiment le job le plus sympa du côté de QPR) et capitaine depuis janvier, suite au départ de Ryan Nielsen. Le brave Clint, sacré Joueur de l’année par les supporters, a déclaré « Bien sûr je suis fier de remporter ce prix, mais je suis gêné vis-à-vis de la saison que l’on vient de faire. Pour moi ce fut une saison très décevante. Alors, même si j’apprécie la récompense, j’aurais préféré rester en Premier League ». Courage Clint, courage.

Autre satisfaction, les supporters. Le douzième homme a été élu « Joueur de l’année » par les joueurs eux-mêmes. On va appeler ça de la diplomatie.

Côté déceptions, Esteban Granero, le « Pirate » recruté pour 7M £ cet été n’a jamais convaincu. Il finit la saison avec une ligne de stats fantastique de 32 matchs, 1 but et 1 passe décisive. Bravo Esteban. Egalement Julio Cesar, qui devait apporter son expérience du très haut niveau. Au final, une saison qui ressemble à un cauchemar et 41 buts encaissés en 26 apparitions, ce qui fait quand même du 1,6 but par match en moyenne. On aurait pu citer Ji-Sung Park, Adel Taarabt, David Hoilett ou le futur Ballon d’Or, Stéphane Mbia, j’en passe et des meilleurs.

L’objectif numéro 1 sera tout simplement la remontée. Toutefois, ça ne va pas être si facile, avec un effectif de starlettes habitué à péter dans de la soie, la saison à venir s’annonce compliquée. Fernandes, le proprio, souhaite conserver Christopher Samba et aimerait faire revenir Joey Barton.

Un immense chantier s’ouvre devant Redknapp (faudrait-il encore qu’il reste) et sa tâche s’annonce ardue (mais on ne va pas le plaindre non plus). Au programme dégraissage, on peut penser à des joueurs comme Granero, Julio Cesar, Remy, Bosingwa, Park, etc… et pêche aux vieux grognards.

L’homme invisible

L’équipe a été tellement mauvaise qu’on a tous vu le naufrage. Pas vraiment d’homme invisible donc, si ce n’est Andrew Johnson. Recruté cet été du côté de Fulham, il n’aura joué que 145 minutes (en trois apparitions). Bon, faut dire qu’il s’est bousillé le genou et qu’il n’est toujours pas revenu à la compétition.

Highlights

La victoire 2-1, à domicile, contre Fulham, le 15 décembre 2012. Oui c’était la première de la saison. La victoire à domicile contre Chelsea, 1-0, petit phénomène du côté de Loftus Road. Une victoire par trois buts d’écart (3-0) en Coupe de la Ligue contre Walsall (D3). Enjoy !

Et QPR a recruté Beckham. Brooklyn Beckham, le fiston.

Lowlights

A peu près entre le 18 août 2012 et le 19 mai 2013. Rien que le premier match, une défaite 5-0 à domicile face à Swansea laissait augurer de magnifiques choses. Egalement une belle élimination en Coupe d’Angleterre, toujours à domicile, sur le score de 2-4 face à Milton Keynes (D3).

Et 4 victoires seulement, même si on est loin du record (1, Derby County en 2007-08), ça fait léger.

Le manager

D’abord, Mark Hughes, qui ne survivra pas au départ catastrophique des Hoops. Harry Redknapp arrivera à la rescousse début décembre, mais il ne put guère faire mieux, ramenant tout de même quatre victoires PL (aucune sous Mark Hughes).

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Photo de la saison

Reading (19è, 28 points, G-A -30 / 43 buts pour / 73 contre)

Résumé de la saison

Redescendu dans l’antichambre de l’élite en 2008, Reading avait pour but de se maintenir. Une tâche difficile malgré l’apport financier d’Anton Zingarevitch (que l’on pourrait toutefois qualifier d’incertain), magnat du timbre et nouveau propriétaire depuis janvier 2012. Les débuts sont difficiles, il faut attendre le Boxing Day pour voir les Royals atteindre la barre des 10 points. Dès lors, on rentre dans la période faste du club.

Sur les six matchs suivants, Reading ne perd qu’une fois (à Tottenham), engrangeant 13 points sur 18 possibles. Le maintien semble alors possible. Sauf que la machine va s’enrayer, avec une incroyable série de dix matchs sans victoire. Celle-ci fera son retour du côté de Craven Cottage (2-4), mais le mal est fait, Reading plafonne à 28 points et composte son ticket pour le Championship.

Satisfactions/Déceptions/Objectifs

Au rayon des satisfactions on retrouve le supersub, au blase le plus classe de tout le royaume, Adam Le Fondre. Ce dernier, prouve que malgré un physique pas exceptionnel (1m77 pour 73 kg) on peut largement réussir en Angleterre. Le Fondre a participé à 37 des matchs des Royals, mais il n’a été titulaire qu’à 14 reprises, ce qui ne l’empêcha pas de scorer 12 fois en championnat, en 1 488 minutes (notamment contre Everton, Manchester United, Chelsea ou Arsenal), soit autant qu’Aguero, Rooney, Cazorla ou Mata. Il a d’ailleurs fini par remporter le Reading FC Player of the season Award. Quatrième meilleur buteur anglais de PL cette saison.

On pourra également citer le milieu Hal Robson-Kanu, auteur de sept buts cette saison, pour deux passes décisives. Surtout, le Gallois a réussi à marquer cinq de ses buts entre mars et début mai, c’est-à-dire pile dans la seconde période sombre de la saison des Royals. Par ailleurs, il a terminé deuxième du trophée de joueur de la saison décerné par les supporters de Reading.

Pire défense de Premier League (73 buts), à égalité avec Wigan, même si on s’y attendait un peu, l’addition est vraiment salée. Malgré tout peut-on parler de déceptions individuelles ? On voit surtout une défaillance collective, causée en partie par le manque d’expérience et par l’absence d’un banc digne de ce nom. En attaque, on pourrait toutefois évoquer le cas du Russe Pavel Pogrebnyak. L’an dernier il avait effectué une belle pige du côté de Fulham, inscrivant 6 buts en 12 matchs. Cette saison, le bilan est faible, 5 buts en 32 apparitions (dont 28 titularisations). On pourra se dire qu’il aura usé les défenses, permettant à Le Fondre de se mettre en valeur, mais son année est quand même, d’un point de vue statistique, marquée du sceau de l’échec.

Adam Le Fondre, encore en D4 il y a deux ans, aujourd'hui parmi les meilleurs buteurs anglais

Adam Le Fondre, encore en D4 il y a deux ans, aujourd'hui parmi les tous meilleurs buteurs anglais

L’objectif l’an prochain sera bien entendu de remonter directement. Contrairement à QPR qui dispose d’un effectif peu habitué aux joutes de Premiership, Reading peut compter sur des gaillards expérimentés, à même de réussir cette mission. Reading va tenter de conserver Adam Le Fondre, suivi par Leeds (où se trouve Brian McDermott, entraineur de Reading entre 2009 et mars 2013), Aston Villa et WBA. Au rayon des joueurs sur le départ on retrouve également les deux gardiens Alex McCarthy et Adam Federici, le défenseur Alex Pearce (Liverpool serait sur sa piste), Danny Guthrie, Hal Robson-Kanu, Garath McCleary et Pavel Pogrebnyak (que le club ne retiendra pas).

L’homme invisible

Auparavant suivi par les plus grands clubs européens (on parlait d’un intérêt de Manchester City, du Real Madrid ou de Valence notamment), c’est à Reading, en janvier, que débarque Daniel Carriço, pour 600 000 £. Il ne jouera que trois matchs, avec assez peu d’explications, mais plusieurs hypothèses. Déjà, l’international portugais n’était pas blessé. Il s’avère que le joueur qui ne jouait quasiment plus au Sporting Lisbonne (deux matchs dans la première partie de saison) était dans un état physique lamentable. On évoque également un problème au niveau de son contrat, une brouille avec la direction. D’autres parlent d’un manque de niveau, que McDermott n’aurait jamais vu jouer Carriço auparavant, le recrutant uniquement sur sa réputation. Toujours est-il que ce joueur restera un mystère.

Highlights

La première victoire de la saison, après onze journées, contre Everton (2-1) au Madjeski Stadium, avec deux réalisations d’Adam Le Fondre. Également la très bonne série entre le 26 décembre et le 2 février, qui verra Reading l’emporter face à West Ham, WBA, Newcastle et Sunderland, ainsi que prendre des points contre Swansea et Chelsea.

Lowlights

Se faire éliminer par Arsenal de League Cup n’est pas forcément déshonorant. Se faire éliminer 7-5 au bout des prolongations, alors que l’on menait 4-1 à la mi-temps, là par contre c’est assez fort.

Autrement les deux séries de sept défaites consécutives en championnat, la première entre le 24 novembre et le 22 décembre, la seconde entre le 9 février et le 6 avril.

Le manager

Deux managers se sont succédés sur le banc des Royals. D’abord Brian McDermott, présent au club depuis 2009. Il sera remercié le 9 mars après la défaite à domicile contre Aston Villa.

Arrive alors Nigel Adkins pour le remplacer. Celui-ci avait été viré de Southampton en janvier, mais est connu pour donner un bon fond de jeu à ses équipes. D’ailleurs Le Fondre le fait bien remarquer en expliquant que sous McDermott, l’équipe n’avait pas assez le ballon et était constamment en danger, alors qu’avec Adkins, ils devaient avoir plus de possessions et pouvaient donc apporter plus de danger et limiter les risques.

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Photo de la saison

Pogrebnyak fête un but, chose rare, on aurait presque l'impression qu'il est déçu.

Pogrebnyak fête un but, chose rare, on aurait presque l'impression qu'il est déçu

A suivre…