Observatoire de la violence dans le football
Violences, hooliganisme, racisme et xénophobie dans les stades et ailleurs.
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Mik Mortsllak le 22/11/2021 à 12h56Pas plus de stadiers pour servir de boucliers humains, mais plutôt dans les tribunes près du terrain pour identifier les lanceurs d'objets, ce qui doit être difficile à réussir discrètement.
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Metzallica le 22/11/2021 à 13h03Pour hier ok.
Mais pour la suite, on ne peut pas arrêter dès qu'une équipe a peur.
Car à moins de mettre des vitres ou filets on ne peut empêcher le risque.
Par ailleurs perso c'est cela qui me désole le plus, on avait réussi à enlever tous ces obstacles pour avoir une belle expérience pour les spectateurs et on risque de devoir revenir en arrière.
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syle le 22/11/2021 à 13h07Donc, on élabore un protocole obligeant des joueurs de revenir là où leur collègue vient de se faire défoncer la tronche, sous peine de sanctions, parce que les fragiles qui flippent, ça va bien 5 minutes ?
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Metzallica le 22/11/2021 à 13h09Du calme, ce n'est absolument pas ce que je veux dire.
Je veux juste dire qu'il faut un protocole clair pour éviter les discussions stériles comme hier.
On peut très bien élaborer un protocole qui dit qu'on arrête le match dès les jets de projectile. Match perdu ou à rejouer, comme on veut.
Mais alors il faut accepter le risque de plus trouver de créneau si match à rejouer, de huis-clos si ça continue, et de désaffection des spectateurs si à chaque fois que tu te déplaces tu as un risque que le match n'ai pas lieu.
Encore une fois je m'interroge sur une solution, c'est tout.
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Tetsuo Shima le 22/11/2021 à 13h28Je pense déjà qu'on peut appliquer une tolérance zéro à tout jet de projectile.
On arrête le match direct mais pas forcément définitivement.
Par exemple lors de OM/PSG, Neymar ne pouvait décemment pas tirer les corners : on arrête le match. Tout le monde au vestiaire, on passe des annonces dans le stade et on en profite pour choper tous les mecs qui ont lancé des trucs.
Y a que dans le foot où on s'habitue à ne rien respecter, ni les joueurs, ni l'arbitre, ni l'adversaire...
Hier Payet ne pouvait pas tirer son corner : il va se plaindre à l'arbitre qui lui dit de jouer (c'était pareil pour Neymar à Marseille). Parce qu'on s'est habitué à une situation anormale. Rhoo c'est bon, c'est que des boulettes de papier...
Rhoo c'est bon, Payet n'est pas mort, on peut bien reprendre comme si de rien n'était.
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Roger Cénisse le 22/11/2021 à 13h34Oui, et tu couples ça avec une très lourde IDS pour ceux qui balancent des trucs, qu'on peut forcément retrouver avec les caméras.
Un protocole genre match arrêté temporairement au premier jet, le temps de passer un message via le speaker et de sortir manu militari le/les débiles, reprise du match, et arrêt définitif si second problème.
Avec deux autres trucs :
- définir clairement une chaîne de décision pour la reprise du match
- une fois la reprise ou l'arrêt du match décidé(e) *objectivement* par cette chaîne de décision, tout le monde doit s'y soumettre.
(et pour être taquin, je suis heureux d'avoir retrouvé notre chère ministre des Sports qui m'avait l'air d'avoir disparu récemment)
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syle le 22/11/2021 à 13h48Très bien, mais on ajoute que si un joueur est touché, c'est 3 points sur tapis vert.
Tu ne fais pas reprendre un match après qu'un joueur ait subi un acte violent.
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dugamaniac le 22/11/2021 à 13h49L'IDS c'est quand même une mesure qui affecte réellement très peu de personnes.
Il faut la prononcer mais ça n'a rien de terrifiant, le porte monnaie me semble la partie la plus sensible dans nos sociétés.
Le mec hier, l'OL en tant qu'organisateur se retourne contre lui pour le prejudice subi, ben il est endetté à vie. Voilà.
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Roger Cénisse le 22/11/2021 à 13h555 ans de vraie IDS appliquée, c'est peut-être pas terrifiant, mais avoir à pointer entre 38 et 50 fois par an au commissariat, généralement à des horaires peu arrangeants, ça devrait quand même en faire réfléchir plus d'un.
Je pense que ceux qui balancent (et les consultants, d'ailleurs) ne savent pas ce qu'il y a derrière le mot IDS.
@syle : ça fait partie des cas objectifs où la rencontre ne devrait pas reprendre - sauf si c'est une boulette de papier, auquel cas il va être difficile de juger de "l'acte violent".
Charge à la commission de discipline ensuite de déterminer si match à rejouer ou trois points sur tapis vert, en s'appuyant sur une enquête. Après, "acte violent", on ne va pas aller jusqu'à présenter des études balistiques pour savoir la force du choc subi (ah, on me dit que ça a déjà été fait, de même qu'une étude sur les buts marqués dans le dernier quart d'heure *smiley*)
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forezjohn le 22/11/2021 à 13h56Le mec n'était pas seul à lancer non plus. Faire comme si le problème était réglé après arrestation du seul mec qui a touché la cible c'est pas super sérieux.