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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • syle le 07/07/2022 à 16h35
    Ce qui me fait dire ça, c'est que j'ai exercé plusieurs métiers, dont prof (en lycée pro, puis en SEGPA).
    Niveau conditions de travail / confort de vie, je n'ai jamais trouvé mieux nulle part.
    Cela dit, tant mieux : ce n'est pas un reproche que d'estimer que des conditions de travail sont bonnes.
    C'est aussi probablement à relativiser : j'ai bossé dans des établissements pépouzes de petites/moyennes villes.
    C'est resté pour moi une expérience expérience très agréable à tous les niveaux. J'envisage d'ailleurs d'y retourner le jour où ce que je fais actuellement me pèsera trop (et ça arrivera).

  • Red Tsar le 07/07/2022 à 16h41
    En tout cas, la prochaine fois que je me retrouve aux urgences parce que j'ai mal à la tête, si je suis pas pris en charge dans le quart d'heure, je fais un scandale, maintenant que je sache, grâce à cet honnête homme, qu'il y a douze brancardiers dans une salle derrière occupés à swiper sur Tinder au lieu de faire leur travail. Quelle gabegie d'argent public.

  • Eric Sikh Aura le 07/07/2022 à 16h53
    Mais, justement, qu'est-ce que tu trouvais confortable concrètement ?

    Je ne remets pas en cause ton expérience et, bien sûr, il y a encore plein de profs qui peuvent exercer confortablement leur métier (heureusement !).
    Mais, ça n'empêche pas de voir le nombre de jeunes diplômés mutés loin d'un conjoint, ceux que l'on oblige à prendre en charge une matière non maîtrisée, ceux qui vont exercer dans 3 établissements, ou plus, situés dans des villes différentes, l'absence totale d'encadrement rh (que ce soit pour la médecine du travail, l'accompagnement, la reconversion,...), du matériel à bien souvent sortir de sa poche, des établissements vétustes, des classes à plus de 30,...

    Encore une fois, je ne dis pas que c'est comme ça partout ou qu'il n'y a pas de soucis dans d'autres métiers. Mais, de là à dire que les conditions sont meilleures qu'à peu près partout ailleurs ça me paraît tiré par les cheveux...

  • Pascal Amateur le 07/07/2022 à 17h01
    Au risque de choquer, une seule solution : l'enseignement privé.

    Ah, excusez-moi, on me parle dans l'oreillette.

    Viry-Châtillon : un lycée enferme les élèves soupçonnés de triche dans un cagibi
    REPORTAGE - Dans un lycée privé de l'Essonne, les élèves soupçonnés de triche sont enfermés jusqu'à trois demi-journées dans une petite pièce de 3 m², isolés de tous. Une punition jugée disproportionnée par beaucoup.
    Une école privée est au cœur d'une polémique. L'Institut catholique Saint-Louis Saint-Clément, a décidé d'enfermer pendant des heures dans un cagibi de 3 m², ses élèves soupçonnés de triche, pour les punir.
    La pièce en question est baptisée "le parloir" et les élèves ont interdiction d'en sortir lorsqu'ils sont punis. "Quand un élève triche, il passera trois demi-journées seul. Pas de portable, pas de récréation. Tout cela dans une petite salle sans fenêtre et la porte fermée", décrivent des lycéens.
    (Le Parisien)

    En plus je suis méchant, quand j'ai fait cette recherche (souvenir récent d'une actu de mon département), le premier résultat que Google m'a donné, c'est :

    «Tu su*** ?» : ce prof de l'Essonne envoyait des messages à caractère sexuel à des lycéennes
    Guillaume, 27 ans, professeur à l'Institut privé Saint-Louis-Saint-Clément de Viry-Châtillon, doit être jugé devant le tribunal correctionnel au mois de novembre pour corruption de mineur. Il a été suspendu de ses fonctions.

    Remarquons nonobstant les 3 astérisques *** qui démontrent une conjugaison maîtrisée.
    #onnepeutpastoutavoir

  • O Gordinho le 07/07/2022 à 17h02
    Un chef d'établissement (ou un inspecteur) ne peut pas obliger un professeur certifié ou agrégé à enseigner une autre matière que la sienne.
    Quant au fait d'enseigner sur 3 établissements ou plus, je pense que ça concerne moins de 1% des personnels titulaire du second degré. A confirmer.
    Pour le reste oui tu as raison. Il y a évidemment les vacances à prendre également en compte.

  • Tricky le 07/07/2022 à 17h16
    Les calculs ne sont pas bons, Luis.
    Il n'y a que 18% de profs en plus.

    Et par ailleurs, une concurrence entre les Landers sur les salaires (avec jusqu'à 15% d'écart - hors Berlin). Et un recours accru aux profs freelance.

  • Red Tsar le 07/07/2022 à 17h21
    Du coup, puisque tu nous dis que l'orthographe est correcte, ça peut pas être "tu sues ?" ou "tu sucres ?" Mmm. Balaise, la devinette.

  • syle le 07/07/2022 à 17h24
    Alors dans le détail :
    J'ai exercé en lycée pro filière sanitaire et social, dans les matières scientifiques et d'autres plus nouvelles pour moi qui avaient trait à l'entretien des locaux, à la conservation de la nourriture en cuisine de collectivité, etc.
    Le référentiel était bien fait et j'avais récupéré les cours de la prof que je remplaçais.
    Concrètement, les locaux étaient sympas, les collègues aussi, ça s'est bien passé d'entrée de jeu avec les élèves (curieuse et puissante sensation que de traverser pour la première fois le couloir, en longeant les élèves, d'ouvrir la salle et d'aller s'installer au bureau professoral...)
    Expérience très positive, donc, et je ne me suis pas du tout senti surchargé de travail. Je préparais les plans de mes cours le soir, je corrigeais ce qu'il y avait à corriger quand j'avais des trous dans l'emploi du temps, et j'avais au final plus de temps libre que je n'en ai jamais eu par la suite.
    J'avais également apprécié l'aspect rassurant de me trouver dans un univers connu (un lycée) même si j'étais de l'autre côté de la barrière.

    J'ai ensuite exercé en SEGPA dans un collège rural, où j'ai pu bénéficier d'un logement sur place.
    Les élèves préparaient un CAP Cuisine de Collectivité. J'assurais quelques cours théoriques et je faisais tourner le restaurant d'application 3 midis par semaine.
    Tout cela était très nouveau pour moi aussi et la première semaine a été compliquée, plutôt par rapport au restaurant d'application (préparation des menus, commandes de denrées, etc) qu'au niveau des cours dont le niveau était tout de même très accessible.
    J'ai vite aimé ce taf, j'ai vite apprécié ces minots...
    Niveau matos, on était équipé de première bourre. Niveau horaires, j'avais 14 heures de cours et 2 heures de réunion d'équipe pédagogique par semaine ; presque pas de corrections... Enormément de temps libre, peu de pression, de bonnes relations avec les collègues (dont certains musicos avec lesquels on avait monté un groupe de rock qui avait déchaîné les enfers à la fête de fin d'année), bref, encore un souvenir extrêmement positif.

    L'ombre au tableau, c'est que j'étais loin de Mme Syle, en effet. C'est le lot de beaucoup de professions.
    Mais mes expériences ont clairement été très agréables.
    Je conçois que ça ne soit pas nécessairement la norme, mais je garde une vision très positive du métier et de ses conditions d'exercice.
    Je n'ai jamais trouvé de telles conditions de vie au travail ailleurs.

  • Pascal Amateur le 07/07/2022 à 17h25
    J'ai supposé que l'écriture était correcte. Si ça se trouve, c'est bien le "Tu sucres ?" d'un type aux fraises.

  • franmaçonportugais le 07/07/2022 à 17h30
    En ce qui concerne les dépenses de l'état concernant l'éducation moindre en Allemagne (malgré des salaires élevés et les universités gratuites), plusieurs causes


    La démographie
    L'Allemagne a beaucoup moins de citoyens de moins de 19 ans que la France (pas les chiffres en tête, mais c'est par millions). Donc moins d'établissements scolaires.

    La géographie
    Le maillage urbain est beaucoup plus dense qu'en France, d'où une concentration plus importante des établissements, accueillant beaucoup d'élèves (beaucoup de grands établissements, beaucoup moins de petites écoles de campagne servant quelques villages, qui coûtent chers au budget français). Et pas de distinction collège lycée ici.

    La formation continue
    Je crois qu'il y a moins d'allemands, en proportion, qui ont le bac, et qui filent en fac, que les français, mais il y a plus de jeunes allemands qui travaillent en alternance (avec une rémunération) dès 16 ans, voire qui travaillent tout court entre 16 et 18 ans. Donc qui sortent du système éducatif, au moins en partie.

    L'emploi du temps
    Beaucoup d'établissements, du primaire au secondaire, fonctionnent essentiellement en demi journée. Donc sans cantine subventionné. Toujours ça de gagné sur le budget (les jeunes allemands ne connaissent, les malheureux, pas le bonheur que procurent les salsifis ou les épinards de nos cantines, ici c'est pizza ou Kebab sur son budget, ou légumes crus). Et cela peut aussi entraîner des économie de fonctionnement des bâtiments (entretien, nettoyage etc...)

    Les profs allemands dans le système public sont obligés d'enseigner deux matières (par exemple, les maths et le français, ou l'art plastique et l'anglais). Peut-être est-ce aussi une source d'économie ? La, je ne sais pas.