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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • John Six-Voeux-Berk le 14/10/2021 à 21h19
    Sehwag: « Si on n'est pas satisfait? »

    J'espère que tu plaisantes ; il a été question (dans mon cas en tout cas) de dysfonctionnements graves qui ne relevaient pas seulement du signalement ou de pétitions, mais d'un ensemble de facteurs qui dépassait la défaillance individuelle et qui impliquait les adultes en charge mais aussi les autres parents. Et en tout cas qui dépassait à l'époque mes ressources d'énergie, de temps, et d'illusions. Je l'admets.

    Mais je crains que réduire l'engagement au seul héroïsme, et les convictions au sacrifice de toute autre considération, conduise à réduire à presque rien leur domaine, sous prétexte de les sauver des mollesses et des faux-semblants de la bonne conscience.

    D'ailleurs, en réalité, je me réjouis qu'il n'y ait pas davantage de convaincus qui mettent leurs actes en conformité avec leurs convictions. Parce que, dans le lot, il y en aurait sûrement beaucoup dont les belles et pures convictions ne m'iraient pas vraiment.

  • sehwag le 14/10/2021 à 21h19
    Je pense qu'on peut sans l'ombre d'un doute rayer le fanatisme de la liste des défauts de Luis.

    Je comprends sa position comme une façon de relever l'hypocrisie qu'il y a à se dire de gauche et à mettre en place des stratégies de contournement de la carte scolaire parce qu'on est mal à l'aise avec les fréquentations que ça implique pour ses enfants.

    Bien sûr qu'il y a des contradictions chez chacun de nous, mais militer pour une société plus juste et faire des choix en contradiction avec des que ça implique gêne ou contrainte, ça ne passe pas.

    Je ne comprends pas, de la même manière, la facilité chez un militant syndical a recourir au travail au noir, ou à un patron libéral de refuser la concurrence.

    Sinon comme je l'ai dit,dites nous quand on paye nos cotisations pour nos salariés ou quand on est autorisés à ne pas le faire parce que ça nous arrange pas et qu'on aimerait bien avoir une maison dans un meilleur quartier.

  • sehwag le 14/10/2021 à 21h23
    Je réagissais au ton de la discussion qui en rappelle trop parmis celles que j'entends autour de moi.

    Je ne connais évidemment rien d'autre sur la situation que tu décris que ce que tu en as dit.

    Mais quand la discussion part sur le principe de mettre en accord ses idées et ses actes, il me semble que le minimum c'est d'aller un peu plus loin que le confort.

    Si ton gamin se fait violer par un curé ce n'est pas être apostat que de le sortir de l'Eglise où ça se passe.

  • Tonton Danijel le 14/10/2021 à 21h24
    Au passage, OLpeth serait plutôt pour mettre son enfant dans le public. C'est madame qui souhaiterait l'éviter. Et je suis surtout sans voix devant l'immixtion qui a suivi le dilemme qu'il a exposé (attendant sans doute quelques réponses réconfortantes, dont celle de celui qui n'est qu'amour Durix).

    Et je serais plutôt de l'avis de faire confiance au public, mais de ne pas hésiter de changer d'établissement si son enfant souffre de maltraitances auxquelles aucun dialogue ne peut mettre fin (non parce que le yakafokon a quand même des limites dans une situation que l'on ne connaît pas personnellement).

    (Bon, je vois que tu as déjà répondu sehwag, et que la discussion a ensuite grandement dérivé par la suite de cette question de départ).

  • sehwag le 14/10/2021 à 21h29
    Et puis je ne dis pas que c'est mal de contourner la carte scolaire, ou de mettre ses enfants dans le privé, juste que c'est hypocrite de prétendre délivrer des certificats de pureté idéologique quand on le fait.

  • Balthazar le 14/10/2021 à 21h35
    sehwag aujourd'hui à 21h19
    Je pense qu'on peut sans l'ombre d'un doute rayer le fanatisme de la liste des défauts de Luis.
    ---
    C'est pour ça que je considère sa position comme intenable.

  • Joey Tribbiani le 14/10/2021 à 21h42
    Luis me corrigera certainement, mais je ne pense pas qu'il ait dit que chaque acte de sa vie doive être en permanence 100% aligné avec ses convictions, sans aucune exception.
    Ce qui relèverait du fanatisme

    J'ai cru comprendre qu'il jugeait cet alignement nécessaire quand tu milites au nom de ces memes convictions.
    Parce que sinon t'es quand même bien bien bidon. (« Full of s*** » diraient nos amis anglais) => Luis l'a dit bien plus élégamment.

  • OLpeth le 14/10/2021 à 21h47
    C'est un dilemme non tranché, on a encore 3 ans pour se décider à devenir des social-traîtres ou pas.
    La difficulté c'est quand ton choix ne te concerne plus mais implique ton enfant. On sort du noir/blanc de Luis là.

  • John Six-Voeux-Berk le 14/10/2021 à 22h00
    Et sinon, je me permets d'insister sur la nécessité de bien penser la mixité, et certaines des vertus qu'on lui attribue mécaniquement... Et donc sur l'article d'Eric Charmes qui m'avait assez secoué dans mes convictions, à peu près à l'époque du changement d'établissement de mon enfant.

    lien

    "Pour lutter contre la ségrégation, la réaction immédiate consiste à favoriser la mixité dans les quartiers d'habitation. Cette idée a fortement influé sur les politiques récentes, particulièrement lorsque la gauche était au pouvoir (...). Le succès de cette idée a été d'autant plus grand que le mélange social résonne avec des valeurs républicaines fondamentales. La mixité permettrait en effet l'intégration citoyenne et tiendrait à l'écart les tentations communautaristes. (...) mais les vertus prêtées à la mixité sont de plus en plus contestées par les spécialistes de l'urbain, y compris parmi les plus à gauche ; de plus en plus de chercheurs considèrent que l'enjeu est avant tout la solidarité redistributive et que cette solidarité ne passe pas nécessairement par un mélange social plus ou moins imposé. Plusieurs arguments justifient ce point de vue. Nous nous bornerons à en expliciter les principaux."

    Résumé rapide :

    la carte scolaire à l'origine n'a pas été conçue comme outil pour favoriser la mixité, et au contraire tend dans bien des cas à renforcer les effets d'étanchéités et à doubler la ségrégation scolaire par une ségrégation sociale (les parents en ayant les moyens évitant de s'installer dans la zone de recrutement des établissements peu réputés)

    L'expérience de Toulouse elle-même aurait pu se dérouler autrement : et impliquer un investissement massif pour diminuer la taille des classes. L'auteur cite une étude de Piketty qui démontrerait que "la taille des classes influerait plus sur les résultats scolaires que la ségrégation".

    Par ailleurs les politiques de mixité sociale qui impliquent le plus souvent le déménagement des plus pauvres (sauf cas d'embourgeoisement d'un quartier pauvre) implique la perte des liens et des difficultés d'intégration dans le nouveau quartier. D'ailleurs on oublie trop souvent que les quartiers défavorisés dont on parle sont bien souvent des sas et non des stockages : et l'intégration commence aussi par la fréquentation d'un milieu homogène, que nous avons, nous Français, trop souvent tendance à assimiler immédiatement à un repli communautaire (notamment parce qu'on perd de vue cet aspect de sas transitoire).

    Mais pourrait-on dire, la mixité comme expérience de la diversité est indispensable à l'émergence d'une société unie. L'auteur provoque et se demande en substance si l'expérience d'un samedi aux Halles provoque des effets d'inclusion. Il remarque également que l'idéal de mixité néglige un aspect de la réalité des espaces publics : ceux-ci restent gouvernés par des normes particulières. A ce titre, il attire l'attention sur le choix qui peut être fait d'habiter dans un quartier homogène et sécurisant (certains immigrés se regroupant par affinités linguistiques, certains gais se regroupant dans des quartiers particuliers, etc).

    Et pour conclure :

    "la mixité a une valeur importante en tant qu'expérience vécue et qu'elle est à ce titre légitimement recherchée par une large part de la population. La mixité contribue également au dynamisme économique et culturel des villes. Notre critique porte sur d'autres vertus prêtées à la mixité, notamment celles de favoriser l'intégration sociale et politique ou, à plus brève échéance, de réduire certaines inégalités. Ces vertus étant peu discutées, du moins dans une perspective de gauche, nous avons dû insister sur les éléments à charge et négliger ceux à décharge. Ceux-ci existent évidemment. Il ne s'agit donc pas de rejeter la mixité au profit des « communautés » mais plutôt de considérer la mixité comme un moyen parmi d'autres pour promouvoir le lien social et la solidarité."

  • Balthazar le 14/10/2021 à 22h20
    Joey Tribbiani aujourd'hui à 21h42

    Luis me corrigera certainement, mais je ne pense pas qu'il ait dit que chaque acte de sa vie doive être en permanence 100% aligné avec ses convictions, sans aucune exception.
    Ce qui relèverait du fanatisme
    ---
    Ben il a dit que dans le cas contraire ça ne devait même pas s'appeler "conviction". Si c'est une hyperbole, ça me va. Si c'est de la pure sémantique, je pense que quelque chose cloche.

    Enfin c'est pas grave.