Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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beltramaxi le 14/10/2021 à 22h23OLpeth aujourd'hui à 21h47
On sort du noir/blanc
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T'as changé mec ! C'est une bonne nouvelle.
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Hyoga le 15/10/2021 à 00h47Luis Caroll hier à 15h20
En réponse à La vie de Laudrup hier à 15h07
Et MLK c'est bien comme référence. Sa mère a été assassinée, le coupable condamné à mort, La famille étant contre la peine de mort ils ont participé à commuer la sentence en prison à vie. Là on peut parler de convictions.
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Ce qui n'avait donc AUCUNE conséquence sur leur situation personnelle. Bel exemple en effet.
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Pavarrois le 15/10/2021 à 07h15Aucune conséquence sur leur situation personnelle, c'est quand même vite dit je pense.
Je vois bien ce que tu veux dire, mais si tant de personnes la réclament, c'est bien que ça change quelque chose pour eux, probablement quelque chose de psychologique.
Je ne saurais dire si c'est un sentiment de sécurité de vivre dans un monde sans la personne visée ou autre vu que je ne l'ai jamais vécu, mais il me semble difficile de dire que ça ne change rien
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Hyoga le 15/10/2021 à 07h53On va couper le cul des mouches en 4, là.
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Pavarrois le 15/10/2021 à 08h21Je ne vois pas pourquoi.
S'ils avaient gagné financièrement, tu aurais trouvé que cela change leur situation personnelle
Pour moi un impact psychologique est bien plus important.
Chacun son ressenti sur ce genre de choses, mais c'est un peu simple de décréter que ça ne change rien
Au passage, je ne suis pas forcément d'accord avec l'argument de Luis, je trouve juste que cet angle d'attaque me semble erroné
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OLpeth le 15/10/2021 à 08h22C'est un peu passé à l'as dans le flot, mais quand même je répète, le dernier rapport de France Stratégie expose le mensonge (ou l'erreur c'est selon) de la stratégie fiscale de Macron. Alléger les impôts des riches n'a pas eu d'autre effet que d'enrichir les riches. Aucun effet sur l'investissement, aucun ruissellement, nada. Et il faut avoir en tête que le comité qui a évalué les retombées est composé de membres a priori très favorables à cette politique : économistes mainstream convaincus des effets bénéfiques de cette réforme, élus de la majorité, représentants du Medef, syndicats « réformistes » (CFTC et CFDT) et des fonctionnaires de la Banque de France ou de la Direction générale du Trésor. Ca aurait dû être du tout cuit, et ben non, même eux ils ont rien trouvé. Et pourtant le gouvernement double la mise : il faut encore renforcer cette réforme et attendre, ça va arriver, il faut juste être patient. Idéologue borné vous avez dit ?
J'attends avec impatience les questions acides de Léa Salamé aux macronistes.
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Aristofan le 15/10/2021 à 08h26La réponse est à la fin de l'article du Monde :
« Il s'agit de réformes qui ont un impact à long terme, défend-on au cabinet du ministre de l'économie, Bruno Le Maire. Ce qui compte à la fin, ce sont les résultats économiques : l'investissement est plus dynamique en France qu'en moyenne en Europe, les créations d'emplois sont reparties, le chômage baisse. C'est le résultat d'une politique globale, et c'est là-dessus que les Français nous jugerons. »
Circulez…
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Red Tsar le 15/10/2021 à 08h27Très intéressant, même s'il me semble que par ailleurs Eric Charmes n'hésite pas à dénoncer l'entre-soi. Si on revient au point de départ de la discussion (l'expérience du Mirail), on voit un cas où la mixité à eu du bon, par exemple. Et oui, il est possible que dans d'autres, dont parle Charmes, ce ne soit pas le cas. Ca montre bien toute la complexité de la chose quand, au final, on essaie d'en rester à juste traiter les conséquences en bout de chaîne. Un peu quand on demande à l'école de résoudre les inégalités sociales.
Mais au fil des discussions sur le sujet je me suis rendu compte que nous (moi compris), faisions de la mixité sociale sur un territoire quelque chose de positif (enfin, avant que tu ne viennes troubler nos certitudes : c'est bien que je n'ai lu ça que ce matin et pas avant de me coucher). Mais en fait, est-ce que ça ne revient pas à entériner les inégalités sociales, du coup ? D'une certaine manière, on pourrait aussi réclamer plus d'homogénéité sociale, au sens où les inégalités sociales seraient moins fortes.
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blafafoire le 15/10/2021 à 09h03J'avais lu une étude qui aboutissait à des conclusions un peu similaire concernant certaines vagues migratoires et notamment celle des polonais dans le Nord. L'existence d'une communauté facilitant l'intégration des nouveaux venus.
Et c'est aussi l'un des arguments de ceux qui militent contre la gentrification des quartiers "populaires".
Le plus intéressant dans ce type de réflexion c'est qu'elle ouvre la question (jusqu'ici cantonnée aux considérations économiques et/ou culturelles) à des problématiques d'occupation et d'aménagement de l'espace urbain. Ce qui d'ailleurs, tôt ou tard amène la question du choix du logement et des contraintes économiques ou de mobilité qui lui sont liés.
Et donc cette réflexion ne me semble vraiment valable que dans un contexte où chacun peut véritablement choisir son lieu de résidence, ce qui n'est évidemment pas le cas. Enfin tant que le fait de se loger dépende d'un marché.
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Red Tsar le 15/10/2021 à 09h15Exact. En France, le terme de communauté est très dévalorisé. Aux Etats-Unis, il est probablement trop valorisé (c'est un mot récurent dans les séries/films et assez agaçant car en gros à chaque fois on s'en sert, c'est pour reprocher à quelqu'un de ne pas se plier aux convenances). Mais la communauté, ce n'est pas forcément l'enfermement. Comme dans le cas des Polonais que tu cites, les 3/4 des migrants aux EU sont passés par NY et sont passés par leurs communautés pour l'essentiel pour trouver un logement, du travail, ou simplement à manger... Avant ensuite d'en partir.
En France, on a le cas de la "banlieue rouge". C'était plutôt socialement homogène, mais les gens y vivaient mieux que maintenant que ces territoires sont soumis aux règles de la ville libérale et concurrentielle. Ils étaient protégés par la politique municipale d'urbanisme, leurs réseaux : clubs de sports, syndicats, fanfares populaires... Ma sœur vit en Autriche et il y a un cas un peu similaire : Karl Marx Hof à Vienne. Un truc hors norme et, là aussi, des habitants trouvaient que c'étaient mieux "avant" qu'on ne recherche à introduire de la mixité dans cette immense barre de logements populaires. Ils ont peut-être tort. Ils sont peut-être trompés par leur nostalgie. Mais les sentiments qu'ils éprouvent sont bien réels et méritent, sans en faire forcément l'axe d'une politique globale, d'être pris en considération pour donner du sens à ce qu'on veut faire de cette mixité : un pansement sur une société malade ou un point d'appui contre les inégalités ?