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Feuilles de match et feuilles de maîtres

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Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.

  • Franco Bas résilles le 07/04/2023 à 12h51
    En effet, le culte facilite le rite.
    Approximativement, cela renvoie aux kilts à la poursuite des buts.

  • Red Tsar le 07/04/2023 à 13h02
    Désolé, Milan. J'ai essayé, mais ces vieux renards roués et rusés savent déjouer tous les pièges. Où sont les nobles animaux qui habitaient ces bois autrefois ? Celui avec des cornes, là.

  • John Six-Voeux-Berk le 08/04/2023 à 18h40
    Potocki, 1804, 1810...

    J'espérais aussi que plus compétent s'expose, mais bon. Le commissaire politique ayant ordonné, le moujik exécute, même si l'ordre ne lui était pas adressé.

    Je vais me contenter de répéter ce que j'ai entendu dire parmi les "dix-huitiémistes" que je fréquentais il y a assez longtemps (en fait au moment où les oeuvres de Potocki étaient sur le métier de Rosset et Triaire). Moi-même n'ayant lu que la version Radrizzani/Corti qui ne portait aucun millésime.

    Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez aussi aller voir les réflexions "déjantées" comme d'habitude d'Yves Citton (qui a commencé comme dix-huitiémiste, ne l'oublions pas) : lien
    Je crois qu'en l'espèce, il en fait des caisses.

    Bref, ce qui se disait à l'époque : "Le Manuscrit trouvé à Saragosse" est l'exemple même de l'oeuvre instable, car sans état définitif vraiment assuré. Rosset et Triaire ont approfondi le travail de Radrizzani qui avait exhumé le "Manuscrit" et l'avait édité sous une forme apparemment complète chez Corti (je me souviens encore, collégien provincial de passage, être passé chez Corti, le long du Luxembourg, pour l'acheter en "défraîchi", ainsi qu'un ou deux Gracq). Ce que j'avais oublié et que Citton rappelle, c'est que Radrizzani avait dû compléter le texte original français par une rétrotraduction du polonais... Bon, le collégien que j'étais n'y a vu goutte - ou du moins l'adulte que je suis n'en a aucun souvenir, pas plus d'ailleurs que des détails du roman (il se perd dans ma mémoire parmi toutes les fictions bizarroïdes que j'ai croisées plus tard pendant ma thèse)

    Ce qui se disait aussi, c'est que Rosset et Triaire avaient un peu survendu leur "trouvaille" : le choix de publier comme deux oeuvres différentes ce qu'ils avaient décidé d'appeler "version de 1804" et "version de 1810" ne rendait pas forcément service à Potocki, en soulignant justement un côté "work in progress" peu compatible avec sa sacralisation comme "chef-d'oeuvre classique". Dans les faits, ils avaient dû bricoler à partir des manuscrits disponibles pour "inventer" ces deux versions.

    Du coup, "le manuscrit" est devenu l'objet favori de tous les "généticiens" (ceux qui s'intéressent aux brouillons des textes et qui essaient d'en retracer la création) ; exemple : lien
    Le travail d'interprétation sur l'oeuvre est abondant également, mais se heurte toujours au statut instable du texte.

    Il n'y a pas vraiment de "version" 1804 ou 1810 ; pour une raison simple, c'est qu'aucune des deux n'a été publiée telle quelle et qu'elles sont toutes les deux une réfection d'un texte inexistant. 1804 fait exister quelques personnages en plus mais n'est pas complète. 1810 est "complète" (en réalité, pas vraiment non plus) et supprime quelques personnages. Je ne suis pas sûr que l'on puisse comme le font Rosset et Triaire vendre 1804 pour plus foisonnante et baroque et 1810 pour plus ordonnée et cadrée. Je conseillerais volontiers de se contenter de Radrizzani (éd. Corti reprise au livre de poche) ou de 1810 (éd. GF Rosset et Triaire) sans se soucier d'autres "versions" supposées.

    Et surtout se détacher de l'idée de "texte authentique" : "Le manuscrit" est précisément l'une des oeuvres qui dispose le moins d'une version de référence.

  • Red Tsar le 09/04/2023 à 17h21
    Merci à Milan d'avoir abordé le sujet et merci à toi pour la mise en perspective.
    Deux questions, cependant :
    - tu écris : « je me souviens encore, collégien provincial de passage, être passé chez Corti, le long du Luxembourg, pour l'acheter en "défraîchi", ainsi qu'un ou deux Gracq » : tu entends « collégien » comme : « élève de 6ème au collège François Mauriac de Moulins » ou « collégien » comme « étudiant à l'Oxford College » ? Le cas échéant, m'autorises-tu à t'imaginer avec un blazer à écusson brodé ?
    - au final, tu recommandes plutôt la version de 1804 ou de 1810 ?

  • John Six-Voeux-Berk le 10/04/2023 à 19h48
    1/ Moins glamour : élève de 4ème au collègue Honoré d'Urfé de Saint-Etienne
    2/ 1810 de préférence dans la version Rosset et Triaire : la plus complète, tout en étant la moins bricolée. Mais, on n'est plus à cela près avec Potocki.

  • Pascal Amateur le 10/04/2023 à 21h24
    "collègue Honoré d'Urfé", je trouve ça un chouia prétentieux, monsieur Berk.

  • Julow le 10/04/2023 à 23h42
    Non, rien. Hum. Bisous.

  • Pascal Amateur le 11/04/2023 à 13h45
    Dites, si on continuait sur les conseils de traduction ? J'aimerais découvrir "Faim" ou "La faim" de Knut Hamsun. Une version à privilégier ? M'ci.

  • Milan de solitude le 11/04/2023 à 14h59
    Tout ce que je sais, c'est que le roman exhibant "Faim" en première de couverture est très, très court.

  • Loscoff-Plage le 14/04/2023 à 21h45
    Khîgnon. Qui a écrit :

    - Tu n'as pas pleuré ? Ah ! méchante ! s'écria la princesse en m'embrassant de toutes ses forces.
    - Catherine, Catherine, mon Dieu, que tu es jolie !
    - N'est-ce pas ? Eh bien, fais de moi ce que tu voudras : tourmente-moi, pince-moi. Je t'en prie, pince-moi, ma chérie, pince-moi !
    - Que tu es drôle ! Et quoi encore ?
    - Et encore embrasse-moi.
    Nous nous embrassions, nous pleurions, nos lèvres étaient gonflées de baisers.
    - Annette, d'abord tu coucheras toujours avec moi. Tu aimes embrasser ? Nous nous embrasserons. Ensuite je ne veux pas que tu sois triste. Pourquoi es-tu toujours triste ? Tu me le raconteras, hein ?