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  • Amoros l’amoroso le 13/12/2019 à 11h15
    Ah, et si l'envie de regarder les planètes te prend, tu pourras toujours opter pour une lentille de Barlow qui te permettra d'augmenter ton grossissement. C'est pas le top du top pour la qualité ultime de l'image, mais quand tu es débutant, ce n'est absolument pas un problème. Et ça coûte pas très cher.

  • leo le 13/12/2019 à 13h15
    Amoros l'amoroso
    aujourd'hui à 11h14

    Pour rappel: l'ouverture va te donner la capacité de captation de la lumière ainsi que la capacité de résolution du télescope.
    ---

    En ce qui concerne la résolution, tu vas gagner en résolution (la finesse des détails que tu peux discerner, PAS le nb de pixels !!!) en augmentant le diamètre du télescope, certes, mais seulement jusqu'à être limité par la turbulence atmosphérique. Ça va dépendre du lieu d'observation mais, dans le visible, tu ne gagnes plus en résolution au-delà d'une dizaine de cm d'ouverture.

  • Milan de solitude le 13/12/2019 à 17h24
    Je me rappelle d'une excellente intervention de José-Mickaël sur ce sujet me semble-t-il. C'était sur ce fil, il y a plusieurs mois.

  • José-Mickaël le 13/12/2019 à 22h54
    Ça faisait longtemps que je n'étais pas passé ici et, que vois-je ?, on parle de télescopes ? Mon passe-temps favori... (mis de côté ces dernières années, mais c'est sur le point de changer).

    Amoros l'amoroso a déjà répondu, mais je m'y mets à mon tour, ça fera une deuxième avis (essentiellement compatible avec le premier).

    > avez-vous des conseils de télescope pour observer plutôt le ciel profond (j'ai cru comprendre que dans ce cas-là il vaut mieux privilégier un "réflecteur"), performant mais utilisable par un débutant ?

    Je pense qu'on ne doit pas, surtout si on débute, parler de se spécialiser dans le ciel profond. Un télescope permet d'observer de tout, et il n'y aucune raison d'aimer les amas d'étoiles et détester les planètes.

    Il existe des sites, peut-être même des livres, qui commencent par « planétaire ou ciel profond ? ». Cette question n'a pas lieu d'être : les qualités requises pour le planétaires sont les mêmes que celles requises pour le ciel profond : le diamètre, la qualité optique, et c'est tout (les lois de l'optique sont simples !).

    La vraie question, c'est « visuel ou photo ? ». Car plus un télescope est optimisé pour le visuel, moins il l'est pour la photo (en tout cas la photo longue pose), et vice versa.

    D'ailleurs c'est une mauvaise idée de vouloir un télescope qui fait les deux. Parmi personnes expérimentées, j'ai rencontré surtout des gens qui ne faisaient que du visuel, ou que de la photo, et nettement moins qui faisaient les deux, mais alors avec deux instruments.

    Cush : tu veux juste faire de l'observation visuelle, c'est bien ça ?

    Autre chose : je pense que les critères de choix les plus importants ne sont pas optiques mais pratiques : il faut à tout prix un lieu d'observation, en ne sous-estimant pas les ravages de la pollution lumineuse. Un petit télescope emmené en rase campagne montrera beaucoup plus de choses qu'un très gros télescope condamné à n'être utilisé qu'en ville. Dans une grande ville de province, genre plus de 100.000 habitants, on perd facilement 3 magnitudes. Perdre 3 magnitudes, c'est pareil que diviser par 4 le diamètre du télescope. Autrement dit : un télescope de 400 mm en ville ne verra pas plus d'étoiles qu'un télescope de 100 mm en rase campagne.

    Donc il faut d'abord réfléchir au site d'observation, à la possibilité de transporter son télescope, aux contraintes que cela nécessite. Personnellement, je suis trop fatigué le vendredi soir pour aller vadrouiller en rase campagne. Il faut donc être disponible le samedi soir. Parfois, avec la vie familiale, ce n'est pas facile...

    Si les contraintes sont trop... contraignantes, il faudra s'adapter. Le ciel profond nécessite un ciel bien noir. Si ce n'est pas possible, tant pis : il faudra se passionner pour la Lune et les planètes, ou organiser des vacances astro au fin fond de campagne (je connais des Parisiens qui le font : ils n'ont pas le choix).

    Bref, pour débuter facilement en observation visuelle, je trouve que l'instrument idéal est le Dobson 200 mm : pas bien cher (400 € pour les modèles fabriqués en Chine), facile à manipuler, transortable en voiture (le tube sur la banquette arrière), très vite adopté par les enfants... C'est ce que j'appelle un télescope de feignant : on le pose, on observe. Il n'y a rien à installer, brancher, visser, calibrer... comme sur les instruments sophistiqués. Et quel plaisir d'obserser assis !

    Par contre, il n'y a pas de moteur de suivi et pas d'aide au pointage. C'est donc un télescope idéal pour un débutant motivé, qui à envie d'apprendre le ciel, qui aime chercher les constellations, qui sait qu'il aimera dépister les objets célestes avec une carte, comme une chasse au trésor, et qui n'abandonnera pas à la moindre difficulté.

    Une autre façon de découvrir l'observation astronomique, c'est avec un télescope automatisé. Après tout, on observe le ciel pour le plaisir, ça ne doit pas être une corvée ou un travail. Quand on en a bavé toute la semaine, on n'a pas forcément envie de devoir encore faire des efforts. Les petits télescopes munis d'électronique pointent tout seuls les milliers d'objets inclus dans leurs base de données... dont la grande majorité sont parfaitement invisibles vu le modeste diamètre. Car c'est l'inconvénient de ce type de télescope : l'aide électronique se paie au détriment du diamètre.

    Il faut donc savoir si on préfère ramer (au début) pour voir l'amas d'Hercule, mais en distinguer les dizaines d'étoiles agglutinées les unes contre les autres, ou bien avoir l'amas d'Hercule immédiatement après avoir appuyé sur un bouton, mais sous forme d'une grosse tache floue.

    Voilà pour les questions d'ordre pratique (les plus importantes).

    Pour les questions optiques, je vais me contenter de commenter Amoros :

    > Si tu veux faire du ciel profond, il te faut une grande ouverture et une longueur focale pas trop importante.

    En visuel, il faut une grande ouverture, point. La focale n'a aucune importante puisqu'il suffit de choisir les oculaires adaptés.

    > Pour rappel: l'ouverture va te donner la capacité de captation de la lumière ainsi que la capacité de résolution du télescope.

    Ainsi que le contraste, même si la qualité optique joue un rôle au moins aussi important à cet égard.

    > Pour du ciel porfond, on va chercher plutôt du 5-6 en rapport f/D

    En visuel, ça n'a aucune importance (on adapte les oculaires). En photo du ciel profond, c'est autre chose (on choisit des F/D courts parce que les pixels des appareils modernes sont minuscules).

    > à condition de prendre le temps de le régler régulièrement.

    Je dirais plutôt : à condition de *vérifier* le réglage régulièrement.

    > Mieux vaut un telescope de diamètre moyen avec un bon oculaire que miser sur un gros miroir mais ne plus avoir de budget pour un oculaire correc'.

    Je trouve que tu exagères un peu. OK pour signaler l'importance des oculaires, mais je crois que ce serait une erreur de brider le diamètre du télescope afin de l'équiper en oculaires haut de gamme. Je peux témoigner qu'un télescope de 300 mm muni d'un oculaire basique (celui livré avec mon précédent 200 mm) montre la structure spirale de M51 en entier, pas un télescope de 250 mm muni d'un oculaire haut de gamme. C'est le diamètre qui compte avant tout. Un oculaire bas de gamme dégrade l'image, mais un oculaire haut de gamme n'ajoute rien de plus, c'est juste qu'il ne dégrade pas l'image. Si le diamètre est insuffisant pour montrer les bras des galaxies ou la Tache Rouge de Jupiter, aucun oculaire ne compensera le manque de diamètre.

    D'ailleurs rappelons que l'image est "construite" par le télescope, pas par l'oculaire. L'image est formée au foyer du télescope, et l'oculaire joue le rôle d'une loupe permettant d'examiner cette image. Si l'oculaire est de bonne qualité, on verra toute l'information visible dans l'image. S'il est de mauvaise qualité, on verra moins bien l'image (étoiles moins fines, chromatisme...) Mais il est impossible de voir plus d'information que ce que le télescope "construit".

    Pour moi, le mieux est de mettre (presque) tout le budget dans le télecope : de bons oculaires pourront toujours être achetés plus tard, par contre il n'existera pas d'option "augmentation du diamètre" (ou alors on change de télescope...)

    (Argh, j'ai été un peu long...)

  • theviking le 13/12/2019 à 23h00
    Ah ben on se demandait ce que tu devenais, l'appeau avec téléscope a bien marché !!

  • Cush le 13/12/2019 à 23h11
    @Amoros l'amoroso

    Un grand merci à toi !
    Super clair et super instructif.
    Je m'orientais vers un Skywatcher 150/750 vu sur le site astroshop.de, mais je me dis que ça vaut peut-être le coup de monter à 200. Pour rebondir sur la remarque de leo, j'ai juste peur que du coin où je pourrais observer (un peu en altitude, pas en ville mais avec quand même quelques sources de lumière autour), les conditions ne soient pas optimales. La question est peut-être idiote, mais il y a un test à l'oeil nu pour déterminer si on est dans de bonnes conditions d'observation ou non ?

  • Cush le 13/12/2019 à 23h22
    Et merci aussi (et welcome back) Josemi !
    Oui c'est juste de l'observation que je veux faire, pas des photos. Je kiffe les planètes aussi bien sûr, mais dans la présentation que j'avais trouvée il était dit plus ou moins implicitement qu'il fallait choisir entre planètes et ciel profond.

    En fait pour moi ce que tu dis sur les conditions pratiques d'observation est essentiel, car je voudrais pouvoir observer tranquillement de chez moi s'il s'avère que les conditions permettent de voir déjà pas mal de choses. Si au contraire il faut prendre systématiquement la cushmobile pour aller trouver un coin approprié, je risque de n'avoir ni la motivation ni surtout le temps de le faire...

  • Amoros l’amoroso le 14/12/2019 à 04h49
    Merci Josémi, ça fait du bien de se faire dérouiller!
    Faut que je m'y replonge, ça faisait trop longtemps que je n'avais pas pratiqué :)

  • José-Mickaël le 14/12/2019 à 10h27
    Note que je suis globalement d'accord avec toi, hein.

  • José-Mickaël le 14/12/2019 à 10h49
    Cush
    13/12/2019 à 23h22
    > dans la présentation que j'avais trouvée il était dit plus ou moins implicitement qu'il fallait choisir entre planètes et ciel profond.

    C'est bien ce que je soupçonnais...

    Concernant la qualité du ciel : mettons que le ciel soit bien dégagé, que tu sois dehors, et depuis suffisamment longtemps pour que tes yeux soient adaptés à l'obscurité. Regarde du côté de Cassopiée-Persée-Cocher. Si tu distingues la Voie Lactée, c'est pas mal du tout (d'autant que, en hiver, elle est moins évidente qu'en été). Si elle se poursuit jusqu'à la constellation d'Orion (elle passe à gauche d'Orion, vers Sirius), c'est vraiment pas mal. L'idéal serait de la voir du nord au sud, de Céphée au Grand Chien en passant par les constellations pré-citées.

    Après, ce qui éclaire le ciel, c'est l'ensemble des lampadaires des villes à proximité. L'atmosphère est épaisse de plusieurs kilomètres, de sorte que depuis un village isolé, mais avec une grande agglomération à 10-20 km de là, on peut avoir un ciel très moche (dans la direction de l'agglomération, surtout). Donc il suffit de savoir s'il y a une grande ville à proximité. Pour donner un exemple, j'ai longtemps vécu dans un village situé à environ 6-7 km à vol d'oiseau d'une petite ville de 30.000 habitants. Eh bien c'était pas mal (Voie Lactée partiellement visible en hiver), mais je gagnais presque une magnitude en partant en rase campagne à 30 km (je le faisais rarement, c'est contraignant, mais ça valait bien le coup). Le même village à 6-7 km à vol d'oiseau d'une ville de plus de 100.000 habitants risque d'avoir un ciel médiocre.

    Il existe un site qui propose des cartes de pollution lumineuse. Je dois avoir ça dans mes favoris...

    Ah, c'est ici : lien