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Simply the Brest

Bruine iodée qui s'engouffre rue de Siam, Bibus qui fait ding ding (lorsqu'il passe près des fontaines): le fil du Stade Brestois.

  • Tonton Danijel le 08/11/2014 à 13h14
    Remontage de fil, car Manu Pérez est à l'honneur: lien

    Alors c'est simple: vous montez, vous vous débrouillez pour que Manu soit ballon d'eau fraîche, puis vous nous le renvoyez une fois que le GF aura un niveau conforme au sien (bon, OK, ça peut traîner un peu, certes).

  • Lescure le 09/11/2014 à 13h35
    Match assez moyen hier mais l'important c'est les trois points. Le HAC bien inoffensif quand même, 2 occases et demi seulement sur un terrain vraiment très lourd. Énorme match d'Isma Traore en défense et fin de match catastrophique pour Verdier avec son ragondin mort sur la tête. Joli but de Moimbe et quelques occasions mais encore une fois les conditions météo n'ont pas aidé.

  • Lescure le 17/11/2014 à 15h50
    Mention spéciale au buteur Wilefried Moimbe ancien girondin (1er contrat pro en 2009 l'année du titre) très chouette match. Gaëtan Laborde, autre transfuge Bordelais dans un rôle de 9 pivot un peu fruste risque jouer souvent dans les journées à venir avec la blessure d'Alphonse et la méforme (euphémisme) de Verdier.

  • Lescure le 26/11/2014 à 15h07
    A l'occasion de la sorti d'un bouquin sur Drago Vabec en présence de not' georges brest local, des archéologues ont ressorti ce texte de 98 écrit dans un fanzine par l'ami Steven Le Roy plumitif au Télégramme.
    Ici c'est Brest !

    LES DRIBBLES DE DRAGO VABEC

    "1970. Le haut de la ville. Place Strasbourg, quoi. Et puis Saint-Marc. Le Bot. Keruscun. L'Armoricaine et le Petit Paris où y'avait tous les portos. Premiers pas à l'école du Pilier-Rouge. C'est vrai, quel est ce besoin impérieux, assomant, asséné aux troupeaux bêlant, de les avoir fait naître à New-York par l'entremise d'une fiction politiquement correcte. Quel est ce bouffon marseillais, qui du haut de son QI de poule de batterie s'est prétendu drôle en hurlant un soir au Quartz " Bé moâ, je compreng pas cômment vous fêtes pour habiter tout le temps sous la flôôte ". Mais on t'emmerde sinistre crétin. Comment oses-tu t'adjuger le droit de dire que ta ville est la plusse belle sous l'unique et décérébré prétexte qu'il n'y pleut pas ? As-tu seulement bu un verre à Saint-Martin ? As tu humé une seule fois les odeurs de soufre et de soja que le port relance dans la quiétude d'une soirée humide d'hiver ? T'es tu risqué jusqu'à arpenter dans un état-tiers la rue Borda à la recherche d'une pizza et d'une dernière bière, surtout d'une dernière bière ? Non. Alors ta gueule.

    Le haut de la ville, c'était le temps de l'enfance, de l'adolescence et de Drago Vabec. Le stade avec les couleurs rouges et blanches, les insultes fabuleuses (" Oh, bouge-toi, t'es pas à l'arsouille ! "), les sandwiches gras achetés une fortune chez Tifrit et les réparties invariables de l'homme, j't'met quel sâce miyion. Et puis surtout les dribbles et les tirs de Drago. Avant les premiers émois, les premières pistes et les premières fréquentations au temple local, le bistrot.

    Cétait bien peu de temps après l'intronisation dans la cour du lycée, ce temps béni où les heures de perm' passées sous le joug du pion se métamorphosaient en heures de gloire passées à boire une quantité astronomique de p'tites lim et de cafés. Je gage que de nombreux p'tits zefs ont découvert l'amertume du kawa, faute de n'avoir pu s'offrir une boisson plus chère. Pour les pensionnaires de Saint-Marc (rebaptisé lycée de l'Iroise dans une indifférence crasse), les paradis s'appelaient Chez Rem', le Strass', et parfois le Lutétia pour son billard américain jamais occupé, et dont le monnayeur déraillait une fois sur deux. Y'a pas de petites économies. Oui, c'est à peu près à cette époque que notre classe a envahi les bistrots de la place Strasbourg en quête du baby-foot ou de la belote qui séparent l'heure de maths de l'heure de sport. Et fallait surtout pas croire que les rivaux de Charl' d'euf, sous couvert d'une réputation catho à la noix n'y allaient pas, au troxon. Seulement, le lieu de rendez-vous était plus bas, sur la route de Quimper, en face du stade, où l'idolâtre Drago avait été plus ou moins remplacé par Gérard Busher qui plantait presque chaque samedi. Tifrit était toujours au poste. Je me souviens que je préférais la mayô à la harissô. De l'enfance à l'adolescence, l'Armoricaine puis Francis Le Blé fût ce lieu magique à deux pas de chez moi, où mon coeur s'envolait quand les rouges faisaient trembler les filets adverses dans le chahut invraisemblable de 10 000 Bressôas en liesse. Stat' Bresôa, Stat' Bresôa, tralalalô.

    Met ta gueule à jour, c'est la mienne. Combien de fois, alors que je traînais mes guêtres du côtés des facs, n'ai je pas entendu ce refrain. Brest, ville trompe-l'oeil. Après le taf, les rues se vidaient et seuls quelques courageux déambulaient contre le vent et la pluie. Personne, pas un chat, nib. Sauf l'été mais alors exclusivement le jeudi. Pas de terrasses sauf bas de siam où se pavannaient en vrac des portables greffés à des hommes, une bonne poignée d'uniformes de sous-off et quelques représentantes de la gente féminine, qui laissaient partir dans la brise marine les effluves de parfums lourds et capiteux. Pour le reste, il fallait avoir l'audace de quitter les sentiers battus et franchir le pas de la porte du rade et alors, c'était Byzance. L'un de mes lieux de fortune se cachait haut de Jaurès et répondait administrativement au nom de " Bar Ecossais ". Bref, " Barec " pour tous les autres. Il était tout vert, tout petit et tout plein de gens différents les uns des autres. Il était l'étape de départ vers les réjouissances de Saint-Martin où s'entassait la plus grande majorité des gars et des filles de l'UBO. Il pouvait être également le départ vers rien du tout parce que " y'avait du mond' ". Un critère ça. Si y'a du mond' tu restes et si y'en a pas, tu vas en chercher. L'ennui majeur : quand le bistrot adopte y'a forcément toujours du mond'. Et puis le Barec n'était pas loin du stade dernière mouture, entre les frasques d'un président délirant et les feintes de la dernière tête de proue de l'équipe fanion, un génial Paraguayen acheté dans des conditions dantesques. La ville entière rêvait de Cabanas, Roberto Cabanas, Rôbertô, Rôbertô. Avant que tout ne s'écroule dans l'agonie luxuriante des débordements de Ginôlô et le dernier pot de sâce tomat'. Et que l'âge adulte arrive et m'éloigne du haut de la ville. Un autre Brest s'ouvrait."

  • Lescure le 12/02/2015 à 22h38
    Miracle, Brest en quart de la CdF ! ! ! Meilleure perf depuis 83 yeah !!!

  • Lescure le 12/02/2015 à 23h35

  • Isaias le 13/02/2015 à 09h05
    Miracle, miracle, c'est vite dit : c'était Metz en face quand même !

  • Lescure le 13/02/2015 à 13h43
    Quand tu connais le palmarès du SB en coupes, tu sais que c'est un miracle.
    Pas mieux que les 16ème pour la CdL et un seul 1/4 en 1983 pour la CdF. Metz même celui de maintenant est un géant pour nous.

    Si miraculeusement (toujours) on défait l'ogre auxerrois une demie contre Guingamp à Le Blé serait le clou de la saison (même plus que la remontée en L1 pour les ultras)

  • le Bleu le 05/03/2015 à 21h39
    A défaut d'être le nouveau Lama, Hartock en aura pris la moustache.
    Parce que quand même il sort super mal sur chaque penalty non ?

  • Lescure le 06/03/2015 à 10h47
    J'étais au stade hier pour mon grand malheur (et aussi un ennui sans bornes) et Hartock n'a pas démérité sur cette séance. S'il n'a pas sorti de péno comme au tour précédent c'est surtout que les auxerrois les ont très bien tiré, il est même à 2 doigts de sortir le 2ème tir. Par contre côté brestois il va y avoir une très longue séance spécifique à mettre en place sur cet exercice périlleux.

    Sinon vu du stade c'était une véritable purge avec un Grougi très moyen, comme le coaching de Dupont d'ailleurs. La rentrée de Belghazouani (catastrophique) et le repositionnement du très bon Bimara Touré(MD)en ALD a complétement désorganisé l'entrejeu brestois (+ la blessure de Ramaré en fin de 1ère mi-temps) Du coup le SB s'est retrouvé coupé en deux avec en plus Adnane et Courtet rebaptisés "maladresse et approximation" on pouvait jouer 3 heures sans marquer.
    On en était même a espérer la rentrée de Samassa (mébon y'avait déjà eu 3 changements)
    Seul point positif une excellente défense avec un Isma Traoré intraitable (peu de chance qu'il reste au club amha).
    Bilan, il faut vraiment qu'Alphonse revienne sinon on est très mal pour la montée.