Manger (autre chose que) la feuille
L'ultime fil culturel : celui de la gastromonie. Parce que si la France n'est pas un pays de football, c'est au moins celui de l'art culinaire.
Le doc est ici
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Pascal Amateur le 11/02/2022 à 16h46Évidemment ! Reste qu'il me semble devoir découvrir par moi-même ce fameux whisky d'Islande, que je fantasme comme tout ce qui touche à cette île, ou quasi.
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John Six-Voeux-Berk le 11/02/2022 à 17h10Une de mes connaissances est en train de monter un projet de distillerie, comme il en existe déjà un peu partout en France, avec pour objectif la production de whisky ("ou bien de rhum, ou encore de vodka" dans un premier temps, puisque, apparemment, les procédés dans ce cas sont plus simples).
J'ai découvert à l'occasion que pour les alcools distillés le "terroir" était un paramètre tout relatif (surtout pour la vodka, évidemment) : bien sûr la matière première du whisky importe (quelle céréale choisir, etc.), mais même l'Ecosse distille pas mal d'orge venant d'ailleurs (pour cause d'insuffisance de production locale) ; l'essentiel se joue dans le choix des fûts, les durées de vieillissement, la phase de distillat recueillie, la forme des alambics, le chauffage à la tourbe ou au radiateur du grain germé, la qualité de l'eau utilisée (là le "terroir" peut jouer un rôle), etc.
L'essentiel se jouerait donc dans le protocole et le degré de maîtrise (du coup, que le whisky français vienne des Alpes, de Bretagne ou de la banlieue stéphanoise ne changerait que la qualité des photographies et du story-telling).
Sinon, on produit aussi du bon saké... sur les pentes du Pilat à Pélussin... parce que, raconte le producteur, l'eau y est très "pure". Hmm. En fait tout vient du Japon, du riz aux ferments en passant par les cuves.
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nominoe le 11/02/2022 à 18h44Ce forum étant merveilleux, you'll never walk alone, même sur la route empierrée de pierres à whisky...
Peut-être un appeau à Anglachel, résident de l'ile si ma mémoire est bonne ? A la double condition qu'il passe encore ici et qu'il s'intéresse au breuvage...
Sinon un message sur le fil "un peu d'Eire", euh, je veux dire sur le fil "scandons le foot scandinave"... (et le premier intello qui me fait remarquer que l'Islande c'est pas la Scandinavie gnagni gnagna, je le méprise impérialement, même s'il a à 200 % raison...)
(ai été faire un tour sur le site de la distillerie, ça a l'air sympa... y'en a pour tous les goûts (fumé ou pas)... par contre 35 euros la visite de la distillerie, ça pique un peu... mais le budget vacances/séjour en Islande doit être balèze, c'est connu...)
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Pascal Amateur le 11/02/2022 à 19h15(Ah oui, là-bas, c'est simple, tu multiplies tous les prix par 3.
Mais bon, j'ai été un peu refroidi par le message de John, qui m'a mis du storytelling partout, ce coquin.)
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John Six-Voeux-Berk le 11/02/2022 à 19h53Désolé Pascal... ce n'était vraiment pas le but : moi-même j'apprécie beaucoup mon saké de Pélussin (au riz et aux ferments importés) ; et je suis sûr que j'y arriverai aussi avec le rhum de mon pote (à la mélasse de Martinique et bientôt distillé dans un hangar en tôle dans une zone industrielle de métropole). Zut, je me rends compte que, dit comme ça, c'est peut-être pire.
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Pascal Amateur le 11/02/2022 à 20h33D'ailleurs, puisqu'on en est à causer whisky, j'y reviens. Après avoir goûté des petites choses conseillées ici, je garde le Machrie Moor, très bellement parfumé, et surtout les Ardbeg – Corryvreckan et Uigeadail, superbes ! Dès lors, si ces deux derniers noms vous en évoquent d'autres, dans la même gamme de parfum, je vous écouterai avec bonheur. Merci !
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ricardo quaresmoi le 12/02/2022 à 02h25Les cavistes indépendants ont proposé des podcasts dès le début de confinement.
Sur cet épisode, une approche pointue et franche des whiskies du monde
lien
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Metzallica le 12/02/2022 à 07h59Pour les tourbés, le Uigedail est mon préféré, j'ai visité la distillerie il y a quelques années où je l'ai découvert. Sur la même île d'Islay, j'ai aussi fait Bruichladdich dont je conseille toute la gamme. Ils sont modernes mais jouent beaucoup la carte de la production locale dont l'orge de champs de l'île. Le must est leur super tourbé Octomore. Il est toujours cask strength donc autour des 60° et a une consistance presque huileuse tant il couvre le palais. Il coûte cher par contre genre 150€.
Le Port Charlotte chez eux est plus abordable et plus classique.
Caol Ila fait également partie de mes favoris tourbés, à essayer en 12 ans classique.
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Tonton Danijel le 12/02/2022 à 08h17Il y a quand même une histoire d'hygrométrie qui joue beaucoup. dans la production de whisky, de mémoire. D'où une production plutôt centrée sur des régions fraîches et humides...
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Pascal Amateur le 12/02/2022 à 09h44Merci à tous, et le podcast était bien sympa.