Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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José-Mickaël le 29/09/2022 à 15h45forezjohn aujourd'hui à 13h23 : Merci pour ta réponse. Effectivement, c'est plus simple de fermer le robinet que de le faire exploser. Mais le faire exploser est définitif : fermer le robinet laisse l'espoir qu'il sera rouvert un jour, là c'est fini allez vous faire voir. Mais bon, ce serait quand même tordu...
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forezjohn le 29/09/2022 à 15h48Oui mais justement une fois que tu as détruit l'infrastructure tu n'as plus de levier(hormis la menace de reproduire la manoeuvre ailleurs), alors que quand tu as la main sur le robinet, tu peux exercer des pressions : "faites ce que je dis ou je coupe", "faites ce que je dis et je rouvre les vannes".
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Monsieur Jo le 29/09/2022 à 15h48Cortés a bien coulé ses vaisseaux.
@José Mi
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Josip R.O.G. le 29/09/2022 à 15h49Donc les militantes réinventent la justice ordinale qui existe depuis la nuit des temps à la différence près qu'elle est organisée et comporte des degrés de juridiction.
Il n'est reproché à qui que ce soit d'exercer un pouvoir disciplinaire dans son organisation mais de mettre sur pied des commissions opaques statuant sommairement et en place publique.
C'est ce que fait la dangereuse Sandrine Rousseau.
Cela doit cesser.
En démocratie la liberté et la sécurité de chacun sont à ce prix.
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Tricky le 29/09/2022 à 15h51Ok pour l'interview, ce que j'aurais dû dire c'est qu'il avait répondu en juillet à l'article du Figaro.
Sur la proposition de Rousseau, elle n'est d'ailleurs pas la seule : '«Il y a de nombreuses affaires dans lesquelles les faits sont avérés, ils sont inacceptables et pour autant la justice, pour différentes raisons qui tiennent à ses règles, n'a pas pu sanctionner ses auteurs», a ainsi expliqué la sénatrice pour justifier son affirmation. Selon elle, c'est pour cela que dans «le monde politique, nous devons avoir notre propre déontologie, qui est différente du Code pénal et des décisions de justice». «C'est le cas pour beaucoup d'activités», a-t-elle ajouté, en citant la profession des journalistes ou celle des avocats, qui disposent chacune d'un code de déontologie. «Ce sont deux choses différentes, a-t-elle ensuite reconnu. Mais on ne peut pas être tenus par les décisions de justice pour prendre nos propres décisions.»' (Laurence rossignol, il y a quelques jours)
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OLpeth le 29/09/2022 à 16h00(C'est précisément ce qui est dit par les féminazies si tu regardes l'émission : calquer leurs procédures sur ce qui se fait dans les entreprises, et faire appel à des cabinets spécialisés pour éviter des conflits d'intérêt).
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Tricky le 29/09/2022 à 16h01En l'occurrence (toujours Bouhafs), lesdites commissions ont visiblement un peu de mal à statuer rapidement.
Mais j'ai du mal à comprendre cette invocation de la démocratie : c'est une nomination par le bureau exécutif d'EELV ? (que je sache, personne ne lui a demandé de ne plus être député par exemple)
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sehwag le 29/09/2022 à 16h02Lenteur de la justice, criminels connus impunis, victimes au bout du rouleau de voir le cycle se répéter,... c'est fou j'ai déjà entendu ça quelque part.
A l'inverse je sais pas si tu as vu passé les cris des républicains US qui appellent à abolir le méchant FBI. Defund the police ?
En fait quand on y réfléchi, une politicienne qui propose le bon mélange de nouveauté, conservatisme, souverainisme, atlantico scepticisme, critique du capitalisme, le tout emballé dans un joli sourire et un peu d'humour...est ce vraiment étonnant que ça fonctionne ?
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Josip R.O.G. le 29/09/2022 à 16h15Euh, les cabinets spécialisés c'est comme celui de Caroline de Haas?
Non, la justice ordinale c'est pas ça. Ce sont des membres de l'organisation, désignés statutairement en fonction de critères préétablis (représentativité de chaque composante pour la NUPES par exemple) et pas des membres extérieurs.
Et dès qu'un comportement est susceptible d'avoir une qualification pénale, saisine obligatoire du parquet.
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OLpeth le 29/09/2022 à 16h23Plutôt ça : lien
Ce qui a posé problème dans le cas Bayou, c'est que la victime présumée n'avait aucune confiance dans la cellule interne vu que l'accusé est le chef du parti, ça a bloqué toute la procédure qui est théoriquement contradictoire mais doit respecter un ordre impératif : la victime présumée témoigne d'abord, puis l'accusé se défend. Si la victime choisit de ne pas témoigner ça bloque tout, personne n'y avait pensé.
Les partis ne sont pas des ordres comme les médecins ou les avocats, il y a une (forte) hiérarchie donc il semble nécessaire de dépayser complètement le traitement.