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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • forezjohn le 29/09/2022 à 13h23
    -Non.
    -Merci, Arsène.

    D'abord ce ne sont pas eux qui la posent mais une société spécialisée(et qui tient le monopole si j'ai bien lu), je pense que ça se serait vu s'il y avait des explosifs sur les tuyaux et que les personnes concernées par la pose auraient fait savoir qu'elle n'avait pas envie de mourir pour ces conneries.
    Ensuite pourquoi péter le truc alors que tu as la main sur le robinet? Encore une fois je peux entendre la "démonstration" de capacité même si elle ne me convainc pas tout à fait. Mais alors détruire définitivement ton infrastructure qui te rapporte de l'argent, les bras m'en tombent.

    Enfin le remplacement Sino-indien : pourquoi pas mais pour le gaz c'est un énorme bordel, outre que le des distance d'achememinement sont bien plus énormes que vers l'europe, on passe par des coins pas rigolo du tout, genre traversée de l'himalaya pour aller en Inde, et des montagne probablement plus hautes que les alpes pour la Chine : le cout de ces infrastructures serait énorme et le projet très long à mettre en place ce n'est pas impossible mais, au doigt mouillé, c'est un projet à 15-20 ans.

  • Tricky le 29/09/2022 à 13h39
    (Edji, vraiment, 'prendre ses responsabilités' ?)

    Ah alors allons y tiens sur Sandrine Rousseau.
    Juste deux trois choses au passage, parce que je vois bien que la situation de ce pauvre Julien Bayou émeut tout le monde.

    1. Rappelons tout de même que la première personne a avoir évoqué publiquement cette situation, c'est le petit Bayou lui-même, dans une interview au Figaro, qui lui permettait d'ailleurs de donner sa version des faits. Donc Rousseau répond à une question posée par une journaliste (c'est Raphaëlle Remy-Leleu qui rappelle que sans cesse les journalistes les appellent en off pour déterrer des lièvres) sur un moment qu'elle n'a pas déterré.

    2. Littéralement, l'interview se passe quelques heures après Quatrennens. Heure pendant lesquelles elle (comme Autain) se sont retrouvées interpellées sans cesse sur l'air de 'vous saviez et vous n'avez rien dit'. Comme toujours, soit tu ne dis rien, et tu es complice, soit tu dis quelque chose, et tu es complice (d'autre chose).

    3. Aucun problème pour la présomption d'innocence, évidemment. Mais enfin, que je sache, on n'est pas sur un plan juridique ici. Personne ne le déclare coupable. On lui demande de se mettre en retrait d'une institution le temps que lumière soit faite.
    C'est déjà trop ?
    OK ça se discute.
    Le problème, c'est qu'une partie des gens qui poussent des cris d'orfraie (mais pas toi, Edji, qui a été extrêmement consistant) sont les mêmes qui ont hurlé au moment de l'affaire Bouhafs (au sujet duquel je rappelle qu'il n'y a aucune instruction et que l'enquête interne LFI n'a rien produit -pour l'instant certes, mais rien produit).
    Et que, pour rejoindre mon point 2, quand Autain avait été interviewée sur l'affaire, ce à quoi on avait droit ici était plutôt de l'ordre de 'non mais ça suffit de le protéger'. Je n'ai aucune sympathie particulière pour Bouhafs, mais enfin les situations sont, de ce point de vue de la réaction de l'institution, les mêmes.
    Damien Abad, lui, est resté ministre 45 jours.

  • Pascal Amateur le 29/09/2022 à 13h50
    Au moins, l'interview d'Élisabeth Badinter, à écouter ici ( lien) permet de préciser le clivage.
    Pour ma part, je ne pourrai guère y voir un naufrage, pour la simple et bonne raison que la majorité des propos me semblent sensés ; le tollé vient qu'un point essentiel y est abordé : le souhait, parfois la seule possibilité d'en passer par un tribunal populaire, médiatique (donc post-prescription), pour celles et ceux qui ont été victimes d'un crime ici sexuel – pour ceux et celles bien sûr qui y ont accès : combien d'anonymes, combien de victimes sans accès à la médiatisation, ont donc pu obtenir ce jugement express ? Aucun(e) sans doute.
    Alors sûrement est-ce déstabilisant, sur un sujet aucun sensible, d'entendre une analyse avec si peu d'empathie ; il y a quelque chose de judiciaire dans le ton de Badinter, la froideur d'un procureur ou d'un avocat évoquant un drame en cour d'assises. Et de fait, je crois que c'est ce qui lui est reproché. Cette froideur est peut-être salvatrice si elle veut parler de la place qu'elle revendique.
    Pour le reste, des choses justes, en tout cas qui méritent d'être intégrées au(x) débat(s). Mais je le dis encore : cette interview n'est qu'un reflet de la césure qui s'affirme, entre les partisans d'excès et d'une autre "justice" pour faire enfin bouger une situation jugée à raison intolérable, et les partisans d'une justice plus traditionnelle, plus lente, plus froide, paradoxalement plus "injuste" parfois (ou souvent ?), mais qui évite que cette fonction régalienne devienne un outil de jouissance privative supplémentaire.
    Edit : j'insiste sur cette question qui mériterait d'être davantage réfléchie : pourquoi de nombreuses victimes, femmes ou hommes, ne peuvent-ils, ne peuvent-elles, dénoncer les violences subies qu'après que tout fut prescrit ? Si l'on commençait à n'en pas faire une faiblesse, une erreur, une hérésie juridique, mais un AUTRE accès à la parole, à la libération de cette parole, à la possibilité d'accuser enfin, eh bien déjà on lirait les événements autrement, et avec peut-être davantage de respect.

  • OLpeth le 29/09/2022 à 14h10
    La partie qui me gêne c'est quand elle parle de "système de l'intersectionnalité" : "Dans les trois groupes qui constituent l'intersectionnalité, les gens de couleur, les néo-féministes et les islamistes, il y a une entente, on ne bouge pas."
    Cette façon de mettre dans le même sac les "gens de couleur" (WTF ?), les néo-féministes (sous entendu les féminazies) et les islamistes, ça dénote quand même d'une sacrée dérivé idéologique, mais compréhensible chez une femme de 78 ans faisant partie de la très haute bourgeoisie. On ne peut pas être et avoir été.

  • Monsieur Jo le 29/09/2022 à 14h26
    Le gazoduc sous marin n'était peut-être que le premier acte...
    lien

  • Sens de la dérision le 29/09/2022 à 14h32
    Quand ils ont attaqué l'est de l'Ukraine je n'ai rien dit. Quand ils ont attaqué l'Ukraine, je n'ai rien dit. Quand ils ont attaqué le gazoduc, je n'ai rien dit. MAIS PUTAIN ils ont pas intérêt à toucher mon accès aux Cahiers !!

  • Maurice Eculé le 29/09/2022 à 14h52
    Autant être précis, ce n'était pas une interview lien. Et ni lui ni la journaliste n'avait parlé de "faits de nature à briser la santé morale des femmes" ni de tentative de suicide. Quant au fait qu'elle ait été interpellée sur le sujet, il y avait sans doute moyen de répondre sans diffamer.
    Enfin il y a une sacrée différence de nature entre les faits reprochés à Bouhafs (viol et agression sexuelle) et les "faits de nature à briser la santé morale des femmes", sans rien de pénalement répréhensible de l'aveu de Rousseau elle-même (par ailleurs je ne sais pas à quelle réaction d'Autain tu fais référence, mais je me souviens surtout de son grossier mensonge pour couvrir le retrait de Bouhafs).

    Ceci dit je suis d'accord avec toi - et en désaccord avec Pascal - pour refuser l'alternative caricaturale entre le tribunal judiciaire et le tribunal médiatique. En l'occurrence Sandrine Rousseau avait publié au cœur de l'été une tribune intéressante lien proposant de mettre en place au sein des partis politiques les mêmes règles que dans les entreprises, qui elles aussi ne peuvent attendre le temps judiciaire pour protéger les victimes potentielles.
    Dans le même esprit mesuré, on peut être attaché aux concepts juridiques de présomption d'innocence et de prescription tout en étant satisfait que PPDA ou Abad perdent en influence et en pouvoir. Je suis conscient qu'arrivé là on n'en a pas fini et qu'il faut tâtonner sur la crête du doute raisonnable - quid de Hulot ou Bouhafs pour lesquels les accusations sont peu étayées ? - mais ça me semble un peu plus intéressant que de se renvoyer la balle entre juristes indécrottables et révolutionnaires culturelle.

  • Balthazar le 29/09/2022 à 15h14
    Oh, ce ne serait pas la première fois... Il est désormais clair que Jérôme Latta est derrière tout ça.

  • OLpeth le 29/09/2022 à 15h25
    Il y a ce débat très intéressant dans C ce soir où les deux points de vue s'affrontent (juristes indécrottables et révolutionnaires culturelles) : lien

    Il en ressort que les deux raisonnent sur des plans parallèles, d'où l'incompréhension.
    L'avocat tient aux formes légales du procès équitable (et il a bien raison) : pas de peine sans contradictoire, présomption d'innocence, etc.
    Les militantes rétorquent que le temps de la justice est beaucoup trop long et qu'il est impératif de faire quelque chose entretemps. Les entreprises et les partis (toutes les institutions en fait) doivent mettre en place des processus internes aussi impartiaux que possibles pour prendre des sanctions à leurs niveaux. Puis la justice passera quand elle passera.
    Je vois pas pourquoi les deux approches ne pourraient pas coexister. Et oui il y aura probablement des couacs, mais la sécurité des femmes est à ce prix.

  • Koller et Thil le 29/09/2022 à 15h42
    Ça dépend quand même des couacs et du prix en question, je trouve.

    Je n'aime pas trop cet argument parce qu'on peut facilement le réutiliser à des fins tout à fait détestables. Par exemple, je te laisse imaginer les horreurs qu'on peut dire finissant par "la sécurité des Français est à ce prix".