Si vous saisissez votre mot de passe PUIS votre e-mail, vous aurez la confirmation que ça n'a aucun effet particulier. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Eric Sikh Aura le 08/12/2021 à 13h04
    Et, au cas où, rappelons quand même que le taux d'immigration en France est faible par rapport à ses voisins : lien
    Et rappelons également que la proportion d'étrangers dans la population est relativement stable sous les 10%...

    Mais bon, il paraît que c'est un sujet indispensable qu'il ne faut surtout pas éluder pour ne pas le laisser à la droite...

    Continuons à nous écharper sur ces sujets plutôt que de parler d'éducation, de santé, d'investissement public... Ah merde, c'est vrai que c'est faire le jeu de la droite ça...

  • Easy Sider le 08/12/2021 à 13h05
    Ah ben maintenant Roussel et Faure s'extrêment droitisent. On a pas le cul sorti des ronces (et du ridicule).

  • suppdebastille le 08/12/2021 à 13h07
    Mais les questions d'identité au sens large sont aussi des préoccupations des français, il est difficile de le nier d'autant plus que sur les questions économiques et sociales ils ont admis que les candidats mainstream ne pouvaient changer la vie ( pour reprendre une vieille formule) qu à la marge.

  • Easy Sider le 08/12/2021 à 13h07
    Et, OLPeth, ce que tu appelles l'extrême droitisation du champs politique, c'est du Pasqua des années 80 et 90.

    Zemmour l'a rappelé à juste titre, il y a 30 ans le RPR promettait l'immigration 0. Comme Ciotti et Zemmour quoi.

    Après, on peut peut être aussi essayer de parler d'autre chose et d'arrêter les anathèmes complètement inefficace sur les uns et les autres de ceux qui devront être nécessairement des partenaires (scoop : aucun d'entre eux n'est d'extrême droite) si tu veux gouverner un jour.

  • OLpeth le 08/12/2021 à 13h17
    En effet chacun juge selon ses critères et pleins ici ne voteront pas pour le candidat le mieux placé à gauche pour le moment, parce qu'il a dit une connerie qui leur a pas plu. Je me permets de faire de même c'est tout.

    Sur un autre sujet, j'ai lu un article intéressant sur Mediapart de l'ancien correspondant aux US qui traçait un parallèle entre les méthodes de campagne de Trump et celles de Zemmour. lien
    Il ajoute que les médias français sont en train de faire les mêmes erreurs que leurs collègues outre-Atlantique avaient faites avec Trump.
    "Le plus étonnant n'est pas qu'un essayiste raciste, sexiste et homophobe (lire ici, regarder là) façonne des coups de com' à partir de son idéologie décliniste et violente pour faire parler de lui. Ni même que la constellation des médias réactionnaires (l'empire Bolloré, la presse d'extrême droite) s'y livre avec délectation : Zemmour à l'Élysée (ou Marine Le Pen, cela leur ira aussi), c'est exactement leur agenda.

    Le plus étonnant est que des journalistes, même de bonne foi (oui, cela existe), relaient ses provocations sans trop y réfléchir, saisissant chacune de ses sorties comme le nouveau rebondissement alléchant d'une mauvaise telenovela."

    Jay Rosen, critique des médias états-uniens qui enseigne le journalisme à l'université de New York, a été interviewé et donne des conseils :
    « Ce qui est considéré comme un fait d'actualité dans les médias américains, c'est tout ce qui est surprenant, extraordinaire, crée du conflit, attire l'attention, choque, dit-il. Cela a été exploité par Trump : selon ces critères-là, à peu près tout ce que disait Trump pouvait être considéré comme un fait d'actualité. Donc, mon premier conseil aux journalistes français serait : ne pensez pas que vos routines actuelles vont fonctionner. Si vous avancez vers l'élection avec les hypothèses du journalisme politique traditionnel, vous finirez dans le fossé. »
    Rosen avance une deuxième piste. « Les journalistes devraient se demander ce qu'ils doivent amplifier et ne pas amplifier. Parfois, même si c'est de la désinformation, si c'est trompeur ou raciste, un propos mérite d'être porté à la connaissance du public, lorsque cela peut informer les électeurs. Mais tout ce que disent de tels démagogues n'est pas digne d'être amplifié, même si cela est considéré comme un fait d'actualité selon la routine classique du journalisme. »

    Jay Rosen rappelle la formule de Steve Bannon, l'idéologue de Trump, citée plus haut : « Inonder la zone de merde »
    .« Tout le monde retient cette phrase-là, mais sa phrase exacte est plus longue : "Les démocrates [le parti de l'actuel président Joe Biden – ndlr] ne comptent pas, la vraie opposition, ce sont les médias, et la façon de se comporter avec eux est d'inonder la zone de merde." »

    « Les trois propositions sont très importantes, explique Rosen. La première signifie que les règles habituelles de la compétition politique ont changé. La seconde signifie qu'il s'agit de mener une guerre culturelle contre les sources d'information traditionnelle. La troisième, c'est l'étape finale : saturer le système de l'information pour qu'il ait trop de choses à couvrir, trop de choses à analyser et à corriger. C'est une volonté de diluer, ou au moins d'affaiblir le pouvoir de la presse et sa capacité à demander des comptes. »

    Bref que faire ?

  • suppdebastille le 08/12/2021 à 13h27
    Quand une certaine gauche soutient la théorie du "grand remplacement"...
    lien

  • Pascal Amateur le 08/12/2021 à 13h35
    Au moins les auteurs de l'étude ne se cachent pas : "Le Collectif 50/50 fonctionne comme un action tank, un lobby qui agit dans l'espace public et sur les institutions par la production de pensée et de données chiffrées."
    Sad fact : créé à l'origine pour lutter contre les inégalités hommes/femmes, ce collectif bascule comme de rien n'était dans la question de la couleur de peau. Comme si c'était du même tonneau. Hop.
    Fun fact : si on regarde la composition du collectif visant à l'égalité H/F, il y a environ 90% de femmes. J'aime beaucoup.

  • Classico le 08/12/2021 à 13h44
    Cet argument, franchement ... Ce sont évidemment les conséquences de l'immigration extra-européenne sur temps long qui constituent une question difficile en France, dont un Montebourg pense que la gauche ne peut plus se permettre de la snober, pas les flux à l'instant T. Et par ailleurs on ne décide pas arbitrairement que c'est là une question inévitable ; ce sont par exemple les 5% d'Hidalgo, ou les 30-40% de l'extrême droite actuellement, qui imposent cette certitude.

  • Eric Sikh Aura le 08/12/2021 à 13h45
    C'est quoi le rapport ?

  • Roger Cénisse le 08/12/2021 à 13h45
    Je repartage ce billet et notamment cet extrait qui me semble d'une justesse frappante :

    "Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, il semble n'exister qu'une préoccupation centrale. Une seule en tout cas qui vaille la peine qu'on répande sur elle des pluies d'or depuis quelques années déjà, et davantage encore depuis l'ouverture de la chasse à la présidentielle. Il s'agit bien sûr de la fameuse « guerre des identités ». Avec d'un côté la défense d'une identité « majoritaire menacée d'extinction », inspirée par une droite qui ne sait plus très bien faire la différence entre le fantôme du général de Gaulle et celui de Tixier-Vignancour ; et de l'autre côté, la défense d'identités « minoritaires et dominées », inspirée par une gauche qui a enterré si profondément ses prolos qu'elle s'acharne d'autant plus à réétiqueter sa clientèle électorale.

    Nous obtenons alors un clivage de type apparent « progressistes vs réactionnaires », mettant en scène des représentants autoproclamés et médiatiques qui, au nom des Blancs en général, des Noirs en général, des femmes, des jeunes, des vieux, des homos, des juifs ou des musulmans en général, se lancent dans d'interminables parties de tirs aux pigeons.

    Les uns et les autres de ces « groupes à défendre » n'ayant désormais rien de mieux à s'échanger que le sentiment de leur détestation mutuelle ; rien d'autre à faire en commun que se surveiller et veiller à la robustesse de leurs revendications réciproquement inconciliables".