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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Red Tsar le 11/10/2021 à 19h30
    Merci pour l'article, Génie, très intéressant en effet.

    Je te crois sur parole sur le fait qu'au Portugal la population continue à « rêver » d'Europe, mais à l'échelle de l'UE, chacun de nous interprétera différemment des décennies écoulées quant à l'adhésion des populations à celle-ci.
    De même, je ne pense pas que les conflits actuels soient des « bisbilles » (et d'ailleurs l'article que tu relates non plus). Mais, là encore, on quitte les faits pour entrer dans les appréciations et donc l'histoire te donnera peut-être raison. On en reparle dans un siècle ;) [par contre aux EU, les rapports Etat Fédéral-Etat, il a fallu en passer par une guerre civile de quatre ans et quelque chose comme 650 000 morts. Même si je ne suis pas pro-UE, je ne souhaite pas ça…].
    Surtout, sans juger du pour ou du contre, quand une juridiction n'a pas ou peu les moyens de se faire obéir, elle ne peut qu'espérer qu'on lui obéisse. Mais, et après ? C'est pour ça qu'il me semble qu'on ne peut pas en rester à une approche par le droit sur ces questions.

    Fidèle au don-contre-don, voici un article en retour (désolé, c'est un peu long) d'un auteur pas anti-UE (prof à Sciences Po…) dans une approche géopolitique. Tel un vil monteur de bande-annonce, je te fais ressortir les titres les plus sanglants, mais tu verras que c'est plus équilibré sur le tout : lien
    « Depuis 2005, l'UE traverse une crise inédite par son ampleur et à plusieurs titres. Elle est en effet politique et démocratique depuis 2005, économique et sociale depuis 2008, géopolitique depuis 2011. Face à ces défis graves et simultanés, de plus en plus de citoyens et d'acteurs, en particulier dans les médias, se demandent si les institutions européennes sont le problème ou la solution. Cette crise fait entrer l'Europe dans une crise de défiance. »
    Pour finir, je ressens (impression trompeuse ?) comme une volonté de nier ce qui me paraît manifeste : une période de crise du projet de l'UE. Pas plus que ça ne voulait dire que l'EU était « bonne » quand ça marchait, ça ne veut dire qu'elle est « mauvaise » maintenant qu'elle patine. On là pour moi deux débats différents.
    Bon, je crois que là à part radoter je n'ai plus grand-chose à ajouter et, une fois encore, j'ai été bien trop long, donc très bonne soirée à tous !

    ps : au départ, je posai la question au-delà de la seule UE, mais l'interpellation est venue sur ce plan et a donc continué là-dessus, mais dans la liste des structures supranationales en difficulté, on peut ajouter l'OTAN.
    pps : merci JSVB pour l'article sur les relations COVID-société. Il y a de quoi en tirer beaucoup de miel.

  • Tricky le 11/10/2021 à 21h55
    Au passage, gros revers pour Valérie Pécresse avec l'explosion en vol de sa garde rapprochée.
    Il a fait quoi de louche, Rabeh ?

  • Red Tsar le 11/10/2021 à 22h02
    Au début des années 90, j'ai joué contre le FC Trappes. J'étais libéro et un attaquant en face était complètement intenable, hyper rapide et d'une technique incroyable. Fin du match : 16-0 (ou 1 ?). La plus grosse défaite jamais vécue. J'ai toujours voulu croire que cet attaquant, c'était Nicolas Anelka...

  • Edji le 11/10/2021 à 22h11
    Que le fonctionnement ne soit pas un long fleuve tranquille ne fait pas de doutes,

    Là où l'on diverge totalement, c'est sur la conclusion et les remèdes à en tirer.

    Pour toi, de tels épisodes tumultueux - sans véritablement qu'il soit nécessaire de les hiérarchiser - induisent une remise en cause totale de l'entité UE et impliquent de faire table rase.

    Pour moi, il faut distinguer les désaccords ponctuels, fréquents mais absolument pas irrémédiables (l'exemple de la crise financière de 2008 est tout de même édifiant ; comment peut-on nier que, à l'initiative de la BCE finalement largement avalisée nonobstant la susceptibilité mal placée des juges de Karlsruhe, l'UE est ressortie fortifiée d'une telle épreuve en envisageant durablement des mécanismes inédits sur le plan monétaire ?) des casus belli type Pologne qui imposent alors, en effet, d'apprécier ce qui unit fondamentalement la majorité des États membres et d'en tirer les conséquences.
    Plutôt que de faire péter une relation solide témoignant d'un attachement commun à l'Etat de droit, il me semble alors légitime d'adapter les réponses et mettre au pied du mur les États minoritaires qui bafouent ces valeurs communes…et à cet égard, le caractère conditionnel des transferts de fonds européens vers ces dernier s'avère probablement le remède le plus efficace.

  • Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 12/10/2021 à 07h14
    Merci pour l'article Red, il me semble que quelqu'un avait déjà du le poster car je l'avais déjà parcouru.
    Pour ce qui est de la guerre civile aux états-unis, ce n'est pas juste une bisbille qui l'a déclenché mais justement le fait que des états fassent sécession. Heureusement, l'UE a prévu un moyen de sorti (Brexit), et dans le cas de la Pologne d'imaginer de nouveau moyen de faire respecter le droit.

  • OLpeth le 12/10/2021 à 08h14
    En tous cas, ça va être très très intéressant de voir ce que va faire la commission avec le cas polonais. Est-ce qu'elle peut seulement couper les vivres (seul truc qui à mon sens pourrait faire réfléchir un peu le gouvernement polonais) ? Il y a aussi le problème de la temporalité : s'il faut 6 mois pour un embryon de réaction, ça fera pas sérieux.

  • khwezi le 12/10/2021 à 08h31
    Ce qui a causé la guerre civile aux USA est un poil plus compliqué que de simplement faire sécession. La sécession des états du Sud est le produit, en premier lieu, d'un conflit économique opposant les états agricoles esclavagistes du sud et les états industrieux non esclavagistes du nord, accusant les premiers de bénéficier d'une main d'œuvre captive (sic…) faussant complètement la compétition économique alors que eux récoltaient des migrants européens qui ne travaillaient qu'en échange d'un salaire, peu sensibles au fouet.

    Le mouvement abolitionniste est alors moralement encore assez minoritaire: l'underground railway, la route des esclaves fugitifs menant aux nord, ne fonctionne que grâce à quelques bonnes âmes en avance sur leur temps, mais connaît de fréquents revers lorsque des citoyens du nord ramènent plus ou moins illégalement des fugitifs qui pensaient être sauvés dans les filets de leurs tortionnaires. John Brown, l'illuminé dépeint par Ethan Hawke dans « Good lord's bird » (ou par Russell Banks dans son formidable « pourfendeur de nuages ») est à cet égard un détonateur, absolument minoritaire en son temps, abandonné par tous et mort en criminel, mais dont l'œuvre servira les intérêts de l'Union nordiste, d'une part en provoquant la création de bandes armées anti-abolitionnistes (Missouri, Mississipi, la fameuse bande de William Quantrell) et d'autre part en offrant un support théorique morale à une cause menée en premier lieu au nom d'une dispute économique sur le coût de la main d'œuvre.

    Pardon pour le manque du rigueur et le grossissement des traits, mais c'est juste un truc souvent perdu de vue, bien aidé par une histoire officielle qui tent a insister bien d'avantage sur la « noble cause » yankee face aux vilains sudistes.

    Alors que les Yankee blancs n'aimaient guère plus les noirs que leurs homologues, tres généralement.

  • blafafoire le 12/10/2021 à 08h40
    C'est bien "Good lord's bird", Khwezi ?

  • Eric Sikh Aura le 12/10/2021 à 16h01
    Une expérience intéressante à Toulouse où les élèves des deux collèges du Mirail ont été répartis dans des collèges plus huppés de l'agglo et on note des résultats en forte hausse au brevet : lien

  • Gouffran direct le 12/10/2021 à 17h20
    Excellent résumé khwezi.

    Et pour rebondir sur le message d'Eric, cette stratégie a aussi été tentée aux États-Unis dans les années 70. Le fameux "Busing" qui a eu des résultats assez mitigés et a même encouragé la création d'écoles privées qui promulguait la ségrégation de manière détournée, alors même que la décision Brown V. Board of Education of Topeka de 1954 la rendait illégale.

    Bon, la société a fait des progrès, si si, et les tensions raciales, si je puis dire, en France ne sont pas du niveau de celles de l'Amérique post mouvement des droits civiques, mais j'espère que cela marchera.
    Ils ont envoyé les gamins des écoles huppées dans les écoles de banlieue pour pousser l'étude jusqu'au bout?

    Pour les droits des noirs et les tensions raciales aux États-Unis, c'est rarement un problème simple car avant la guerre civile, les manufactures du nord ne se plaignaient pas du coton pas cher du sud.
    C'était plus du genre: "ici ya pas de soucis, chez eux, ils gèrent comme ils veulent tant que ça a pas vraiment d'impact chez moi" aussi connu sous :"Not in my backyard".
    N'oublions pas que beaucoup de réseaux sous-terrains menaient aussi vers le Canada.
    Le film "12 years a slave" évoque les ravisseurs d'esclaves échappés ou juste des malheureuses victimes vivant au nord vendues en esclavage dans le sud.
    Et tous les sudistes n'avaient pas des esclaves, beaucoup étaient pauvres et étaient quasi assimilés aux anciens "indentured servants" qui payaient leur traversée vers le nouveau monde pendant de longues années de service.
    Pas des esclaves, mais presque.

    À noter que l'Angleterre soutenait les états sécessionnistes et, si je ne m'abuse, c'est au cœur d'une série de romans uchronistes de Harry Turtledove (Guns of the South).