Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Etoiles et toiles

Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.

  • Toni Turek le 13/09/2022 à 20h05
    Sans parler de Jean-René Godart ;-)

  • blafafoire le 13/09/2022 à 20h29
    Oui, bien sûr, et je ne nie pas l'intérêt de ses réflexions. Mais ce n'est pas parce qu'on peut philosopher sur l'art que les philosophes sont des artistes (ou les artistes des philosophes). Or moi c'est le Godard artiste qui m'émouvait alors que le Godard philosophe me frustrait.

  • 12 mai 76 le 13/09/2022 à 20h49
    Frédéric Dard parlant des yéyés et de la Nouvelle Vague dans un San Antonio en 1966. On pense ce qu'on veut de Godard, mais lui et ses potes on quand même foutu un sacré coup de jeune dans le cinéma.

    « Ah oui ! ça me revient, je voulais vous parler de la Nouvelle Vague et des Yéyés. Trois mots, juste pour dire… Je me rappelle, au départ, la façon qu'on les a salués, les
    jeunots de la pellicule ou de la goualante. Levée de boucliers en masse ! Ils se sont montrés chouans en diable, les vioques. Ils niaient l'évidence ! C'est la manière autrucharde de conjurer le danger. Ils disaient comme quoi cet avènement de mineurs allait tuer le cinoche et le music-hall. Ils haussaient leurs chenues épaules, les metteurs adultes et les marchands de sirop chevronnés. La jeunesse turbulente allait tout foutre par terre, dégoûter le public, ruiner les tauliers, affaiblir la France, même !
    C'était des excréments impénitents, ces gamins effrontés. Des pustules ! Des excroissances à ablationner ! Fallait les embastiller jusqu'à ce que la barbe leur traîne par terre. Leur retirer la caméra ou le micro des mains, comme on enlève la boîte d'allumettes aux chiares endiablés. Prendre des mesures de salubrité publique ! Ça clamait vilain ! Ça réclamait ! Ça implorait du gouvernement ! Ça voulait appeler les pompelards et les archers aux voitures-pie. Ça présidait ! Ça calamitait à qui mieux mieux ! Mais la Nouvelle Vague a continué d'avancer sur le rivage, et les yéyés de trépigner. Et le temps a passé. Et maintenant les pontifes souverains sont devenus les
    souverains poncifs, les souverains poussifs !
    Leurs films ressemblent à des redingotes, leurs chansons à celles de Pierre Dupont ! Ils n'avaient pas pigé que c'était irréversible, la montée biberonneuse. Les jeunes les ont déguisés en vieux cons, rapidos ! Et maintenant ils se marrent plus de la Nouvelle Vague. Ils ne peuvent plus nier Godard ou Truffaut, ou Resnais ou Enrico. Et les guimauveurs s'enrouent de jalousie devant leur micro débranché en constatant que les yéyés bourrent l'Olympia et ont fait du disque la deuxième industrie française. Bien fait pour eux ! On ne s'enferme pas dans une génération comme dans un blockhaus. Ou alors on finit par s'y retrouver seulâbre en moins de deux. Bravo les jeunes ! Ah le beau torrent impétueux ! Vivement qu'on le voie déferler dans les lits taris de la politique avec des idées neuves, des forces neuves et l'éclat du neuf.
    Terminé ! »

  • Julow le 13/09/2022 à 21h09
    C'est bien possible que je n'ai rein compris à la grande ironie du truc. J'aime pas l'ironie, dans l'art. J'aime pas les clins d'oeil. Je déteste Tarentino, par exemple.
    Voilà : Godard, c'est le Tarentino des intellos.
    Mieux : Tarentino, c'est le clin d'oeil ironique qui se pousse du coude. Godard, c'est 24 fois le même clin d'oeil par seconde.

    disais-je à Red Tsar, sans voir tous les intercalés... !

  • Jay-jay Tolosa le 13/09/2022 à 21h23
    C'est exprès le "Tarentino"?

  • Eric Sikh Aura le 13/09/2022 à 21h25
    C'était ironique

  • Julow le 13/09/2022 à 21h49
    Evidemment, ah ah, c'est une référence à, à, à la tente, plutôt que la tante, c'est un clin d'oeil qui renvoie à la célèbre conférence de Lacan sur, sur le camping, tout le monde (cultivé) aura compris, espèce de naze.

  • Pascal Amateur le 13/09/2022 à 21h57
    Pour ceux que ça intéresse, voici la citation de Lacan sur le camping (11 janvier 1967, séminaire "La Logique du fantasme") :

    "L'être de l'homme, pour autant qu'il est fondamental de notre anthropologie, il a un nom, où le mot d'être se retrouve dans son milieu, où il suffit de le mettre entre parenthèses. Et, pour trouver ce nom, comme aussi bien ce qu'il désigne, il suffit de sortir de chez soi, un jour, à la campagne,
    pour aller faire une promenade et, traversant la route, vous rencontrez un lieu de «camping» et sur le camping, ou plus exactement tout autour, le marquant du cercle d'une écume, ce que vous rencontrez, c'est cet être de l'homme en tant que — verworfen — il reparaît dans le réel, il a un nom : ceci s'appelle le détritus."

  • Julow le 13/09/2022 à 22h05
    Je savais que je pouvais compter sur toi ! Et même sur double toi !

  • Johnny Ringo le 13/09/2022 à 22h15
    Ce qui m'intéresserait, c'est de comprendre ce qu'on trouve à Lacan. Chaque extrait me fait l'effet d'un verbiage inepte qui se masturbe. Mais je ne l'ai jamais lu - pas attiré du tout, il faut dire. Du coup, un conseil de lecture pour débuter ? Parce que quitte à critiquer, j'aimerais que ce soit moins atrabilaire que je ne viens de le faire.
    Je précise aussi me tenir aussi loin des psychanalystes que des prêtres, même si les prêtres, au moins, y en a des bien. Je dis ça, c'est pour que tu situes le point de départ, défavorable certes, mais peu instruit, je le concède.