Salut les vivants,

À quelques semaines de la rénovation du Vélodrome, les gars ont eu la bonne idée de poursuivre leur hommage à un stade qui, dans les mémoires, se confondra pour l’éternité avec celle de mon portefeuille: ouvert aux quatre vents.
Après le match d’Auxerre qui m’a rappelé ces nombreux matchs qu’on aurait dû gagner, ce deuxième volet de la rétrospective 1996-2009 m’a rappelé nos anciennes campagnes d’Intertoto, face à des joueurs inconnus au maillot improbable, mais avec la victoire au bout.

Cette rencontre intime avec José Anigo réserve quelques surprises.

Sans transition, voici mes notes :

Mandanda. A fait autant d’arrêts qu’à Lyon. 5/10

Taiwo. Pour son dernier match au Vélodrome, il aurait pu insulter quelques Parisiens histoire de se prendre 45 matches de suspension qu’il ne purgera jamais. 5/10

Heinze. Dribble au poteau de corner, enveloppe des coups-francs… Si ça se trouve, avant d’être entraîné par Luis, il jouait n°10. 6/10

Diawara. À la rue comme tous les Bordelais champions il y a deux ans. Mais c’était quoi ce putain de produit? 3/10

Fanni. A encore assuré la caution Mbia du match avec une talonnade ninja. Note artistique: 6/10

Kaboré. Pas le plus grand Kaboré du monde, mais sérieux. 6/10

Cheyrou. S’il avait été sud-américain, il ne jouerait pas chez nous, mais à Porto. 8/10

Lucho. S’est fait discret pour ne pas gêner la relation entre Cheyrou et ses attaquants. 4/10. Remplacé par Valbuena qui a joué en 9,2. Jouer en 9,2, c’est comme jouer en 9,5 mais en moins bien. 5/10

A.Ayew. Persuadé qu’il avait Edel en face de lui, il a tenté de frapper dans toutes les positions. Sans réussite. 6/10

Rémy. Ses hauts et ses bas me font penser à la saison de Lucho l’an dernier. Je m’inquiète pour 2012. 7/10

J. Ayew. À regarder son but, je me dis qu’on est bien fournis en nouveaux Thierry Henry. 6/10 Remplacé par Gignac: rentrer sur le côté en deuxième mi-temps lui permet de réduire la distance qui le sépare du vestiaire.

L’adversaire. A tenté de nous déstabiliser en alignant un Gignac maigre, pour le faire pleurer. Heureusement, notre ailier gauche est félicité par ses coéquipiers à chaque fois qu’il touche le ballon. Une cellule psychologique semble avoir été mise en place.

Deschamps. 34 journées et 45 minutes. C’est le temps qu’il lui aura fallu pour voir que Lucho ne servait pas à grand-chose cette saison.

Bob-Loulou.