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Grève de plaisanterie

Une Balle dans le pied – Le ridicule finira par tuer les clubs français plus sûrement qu'une "taxe à 75%" contre laquelle ils ont lancé une "grève" totalement inconsidérée.

Auteur : Jérôme Latta le 25 Oct 2013

 

 

En France, la grève était, il y a peu encore, associée aux luttes sociales. Est-elle en passe de devenir un symbole presque exclusif des absurdes revendications du football? On sait la trace laissée par la mutinerie du bus de Knysna dans l'imaginaire national, voici que les dirigeants des clubs français de Ligue 1 et Ligue 2 s'engagent (comme un chauffard ivre dans un virage à flanc de précipice) dans un mouvement des plus douteux: une "grève", ou "journée blanche" lors de la 15e journée de championnat, qu'ils annoncent ne pas vouloir disputer le week-end du 29 novembre afin de protester contre l'application de la taxe dite "à 75%".
 

PARACHEVER LE RIDICULE

Deux précisions s'imposent en préambule. D'abord, le terme de grève est évidemment impropre: il vaudrait mieux parler de lock-out ou de boycott puisque lorsque l'on dit qu'une entreprise est en grève, on désigne évidemment une décision de ses salariés, pas de ses patrons. Ensuite, il faut ne parler que d'une menace puisqu'en cinq semaines, cette initiative a de grandes chances d'être annulée. On peut même parier que ses initiateurs n'ont qu'une peur: être contraints d'aller au bout de leur démarche pour ne pas perdre la face, quitte à parachever leur ridicule.

 

Infographie taxe à 75% clubs français
 

Quelles que soient l'hypothétique légitimité de cette mobilisation et les opérations de communication qui l'accompagneront (il est question de "portes ouvertes" dans les stades), une chose au moins est sûre: il s'agit d'une invraisemblable erreur de communication – autre spécialité du football français – qui va se payer très cher à moins d'un rapide retrait. Les "familles" liguées dans cette démarche (dirigeants, joueurs, entraîneurs) ne peuvent être certaines que de son impopularité dans le double contexte de la crise économique et de la crise d'image du football français. (...)


Lire l'article :


 

Réactions

  • José-Mickaël le 25/10/2013 à 20h42
    gurney
    aujourd'hui à 14h14
    > Dont ta L1 suspens, tu repasseras. On n'aura plus de suspens pour les 30 prochaines années si les mécènes restent en place aussi longtemps.

    Tu es président de club ? Tu emploies la même ficelle : prévoir la catastrophe.

    Ce dont tu parles (PSG et Monaco qui dominent) n'a rien à voir les impôts, c'est parce qu'il y a des mécènes richissimes. Tant qu'ils sont là, on aura un championnat "à l'espagnole" (avec deux équipes dominantes), que les impôts soient augmentés ou diminués. Rien à voir avec la question.

    Pour les autres clubs, il y aura quelques dépenses supplémentaires (pour la majorité, ce sera très peu). On ne peut pas dire que ça avantage les petits (comme Nice) par rapport aux grands (comme Lyon) ou vice-versa. Donc si on met de côté les cas particuliers de PSG et Monaco, le suspense restera le même (pour la descente, pour les places en C3, avec peut-être un trublion pour se méler au podium, etc.)

    Et quand les mécènes partiront (vu la crise et vu que le foot ne rapporte pas, ils partiront), on retrouvera notre bon vieux championnat "à la française". Sauf Monaco et son système fiscal particulier ? Ben ça existe depuis plus d'un demi-siècle et ça ne leur a jamais permis de truster tous les titres.

  • Il m harcèle de saillies le 26/10/2013 à 11h07
    Plutôt que de faire grève, il suffit de demander au QSG de payer pour tout le monde !
    Ou à Monaco. Et en échange, on abandonne l'idée du siège social en France.

  • La Metz Est Dite le 28/10/2013 à 13h23
    C'est bien vu de la part de Moustache de faire grève à cette date-là. Dans la semaine, se joue la 5ème journée en CL et en EL. Lyon et Bordeaux n'auront aucune excuse pour ne pas jouer leur match à fond avec les titulaires. Et hop! Le coeff UEFA commence sa spectaculaire remontée. Trop fort ce monsieur moustache.

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