Pognon, salaires, bilan comptable...
... ou comptes d'exploitation : le fil de ceux que la gestion financière des clubs de foot intéresse, en brut ou en net, avec amortissement ou non.
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Marius T le 21/07/2020 à 18h36JL13
Je te prends 10000 jeans à 1 euros
J'ai des acheteurs
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M le Mendy le 21/07/2020 à 18h47Di Meco
aujourd'hui à 18h15
Déjà, si cette pratique est interdite d'une année à l'autre, c'est la banqueroute assurée non ?
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Pour la banqueroute, ce qui compte c'est la trésorerie.
Là on parle d'un artifice comptable qui n'a aucun impact cash. Donc il n'y a pas de lien.
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L'amour Durix le 21/07/2020 à 20h13Des contrats de sponsoring du psg avait été jugé surévalués.
Il me semble que Kenny Lala et Romain Perraud à 1 mds d'euros ne passeraient pas devant les gendarmes financiers type FPF
(Oui je sais, je ne peux pas m'empêcher de faire des blagues. Elle est pas mal celle du FPF, non ?)
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Espinas le 21/07/2020 à 22h31On est surtout dans des clubs aux poches pleines qui doivent donner l'illusion d'une rentabilité économique pour le FPF.
Le Barça, d'ailleurs, bien que très mal géré sportivement, a aussi réussi à multiplier ses revenus depuis que Platini a mis en place le FPF.
Il est possible que la prochaine direction arrive à gagner de l'argent avec ce club.
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KL le 21/07/2020 à 23h55L'amour Durix
aujourd'hui à 20h13
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Hahaha j'ai failli me faire avoir aussi :D
Bon j'ai choisi des joueurs de Brest et Strasbourg pour caricaturer mais à l'époque où le FPF était encore vaguement crédible il me semble que le contrat du PSG posait problème du fait que le sponsor était une "partie liée", mais je suis pas sûr qu'il eut été impossible que Paris s'amuse avec (au hasard) Manchester City à se revendre mutuellement leur 4ème gardien à 1000 bourillons perpétuellement d'une année sur l'autre.
Si j'ai bien saisi le mécanisme (mais je pense que ce n'est pas le cas) je vois pas pourquoi ça fonctionnerait entre deux clubs qui se mettent d'accord pour des joueurs à 60-70 millions mais pas à 1 milliard ou même 50 milliards...
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Di Meco le 22/07/2020 à 00h35M le Mendy
21/07/2020 à 18h47
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OK pas banqueroute, mais si tu te retrouves avec un bilan à -600 millions (d'amortissement des 3 joueurs que tu as payés 1milliard) parce qu'au bout de 3 ans tu ne peux plus renouveler l'opération, ça doit quand même être génant ?
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JL13 le 22/07/2020 à 19h38Je me pose une question, depuis quelques jours: qu'elle va être l'avenir des clubs pro, si la situation persiste ?
Parce que, il faut bien sortir tous les mois les salaires et les charges, qui ne sont pas des smic. Cela représente quelques millions d'euros,
Je passe sur les autres charges, immobilières, impôts, entretien etc.
Or, à ma connaissance la trésorerie des clubs est quasiment toujours sur le fil, pour ne pas dire exsangue.
Or, les recettes, sont actuellement quasi nulles: les partenaires sponsors ont versé le minimum, c'est à dire au mieux, la moitié et la plupart des contrats ont été revu à la baisse, surtout avec une situation économique dégradée.
Les abonnements sont au plus bas. Qui va acheter 20 matchs dont on a aucune garantie qu´ils seront ouverts au public ?
Idem pour les autres hospitalités (loges, dîner, réceptions), et en plus cette catégorie de "clients" est particulièrement touchée par la crise.
Les droits TV, on a vu en mars. Et puis continuer à diffuser des matchs dans des stades vides ou quasi, j'ai bien peur que les diffuseurs révisent leur apport à la baisse.
Alors où chercher les espèces sonnantes et trébuchantes ?
Les banques, je doute, ou alors avec des garanties, que l'état ne saurait apporter par les temps qui courent pour ce type d'activité (on peut, à la rigueur comprendre Renault, Airbus ou autres grosses industries génératrices d'emploi).
Alors les propriétaires ?
Dans le paysage français qui peut le faire ? Rennes, Paris, Monaco, Marseille, et encore je doute....mais les autres ?
J'avoue être très sceptique ou alors j'ai loupé quelque chose en économie.
D'autres ont des informations ou des explications ?
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Lucho Gonzealaise le 22/07/2020 à 20h32Ca fait déjà pas mal de temps que les droits TV en augmentation constantes servent de respirateur artificiel aux clubs et permettent de maintenir l'inflation constante. La crise sanitaire a permis de démontrer que ça ne tenait qu'à un fil et on va voir quels clubs sauront en tirer des conclusions sur leur avenir à court et moyen-terme, là où d'autres vont se contenter de penser que c'était un événement exceptionnel qui n'arrivera pas de sitôt.
Comme tu l'as dit, il faudra aussi surveiller l'impact que ça aura sur la confiance des investisseurs pas directement impliqués dans les clubs. Jusque là, on a toujours trouvé un nouveau gogo à chaque appel d'offre pour augmenter les droits TV et en supposant que Mediapro soit sérieux, on est tranquille pour 4 ans. Peut-être bien que pour le prochain appel d'offre, on aura déjà tout oublié de 2020.
Ca fait 20 ans que c'est dit en ces lieux, mais la bulle spéculative va bien finir par exploser un jour. Soit ça pète localement et dans ce cas, on va voir des championnats se péter la gueule, soit ça pète de partout et ce sont surtout les joueurs qui vont trinquer et on risque de retrouver des salaires plus réalistes. En attendant, le foot s'est suffisamment consolidé politiquement pour penser qu'il est "too big to fail", mais on verra ce qu'en penseront les contribuables*.
Le FPF était censé motiver les clubs à diversifier leurs sources de revenus, justement pour éviter une éventuelle explosion de la bulle des droits TV, mais au final on se retrouve avec des petits malins tout fiers de contourner le règlement avec des arrangements foireux.
*Sans oublier la part des droits TV du foot français qui est reversée aux autres sports et je ne sais pas à quel point ceux-ci en sont dépendants.
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suppdebastille le 22/07/2020 à 20h54En même temps, diversifier les revenus c'est une jolie formule mais comment peut-on générer des revenus au niveau des droits télé ? Les spectateurs ne vont pas acheter 20 maillots par saison par exemple.
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Lucho Gonzealaise le 22/07/2020 à 20h58C'est bien le problème, les droits TV sont à la fois la bouée de sauvetage et le cercueil. Le soucis n'étant pas de se reposer dessus pour vivre mais surtout d'alimenter chaque année l'inflation en pensant que ça ne pètera jamais.