En vous connectant, vous certifiez n'avoir jamais trompé votre club favori. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Edji le 07/07/2022 à 09h14
    La solution pérenne est là :

    lien

    « Après l'élection présidentielle, la priorité centrale de la politique économique du gouvernement devra être d'augmenter le taux d'emploi. En effet, cette augmentation serait à la fois le résultat de politiques économiques qui auront par ailleurs des effets bénéfiques, et aurait en elle-même des effets positifs sur les autres politiques publiques : finances publiques, réindustrialisation, commerce extérieur, inégalités de revenus, qualité des emplois, financement de la transition énergétique et de ses conséquences en matière d'inégalités.

    Même s'il y a eu une amélioration récente, le taux d'emploi – c'est-à-dire la proportion des personnes âgées de 20 à 64 ans qui ont un emploi – est anormalement faible en France : il est au début de 2022 de 79 %, contre 91 % en Allemagne, 90 % en Suède, 84 % au Royaume-Uni, 96 % aux Pays-Bas. »

  • Easy Sider le 07/07/2022 à 09h22
    Ouais mais en attendant je veux dire, étant entendu qu'augmenter la dette est criminelle pour nos petits-enfants?

    Je pensais qu'ils voulaient du concret et pas de l'hypothétique quoi.

  • OLpeth le 07/07/2022 à 09h23
    Tout le financement du programme macroniste est basé sur une croissance solide. Pas de rentrées nouvelles, et continuation des allègements.
    Dans son discours Borne a affirmé que la croissance était en baisse (contredisant Le Maire) mais maintient les mesures d'allègement d'impôts et tout le volontarisme pour affronter la crise écologique.
    Si on estime que le programme économique de la NUPES est irréaliste, celui de Macron l'est tout autant. Sauf que d'un côté c'est un programme "Robin des Bois" qui met à contribution les plus riches, de l'autre c'est "Robin des Bois à l'envers", parce que sans nouvelles rentrées et sans croissance, il n'y pas 36 moyens de financer les allègements d'impôts : taper dans les services publics et réduire les aides sociales.

  • Easy Sider le 07/07/2022 à 09h25
    (Par ailleurs, augmenter le taux d'emploi sur des emplois peu élevés, qui sont défiscalisés à mort à la fois pour les entreprises et les salariés, ça sert pas à grand chose pour les recettes publiques, la seule différence jouant sur l'écart entre les allocations et le salaire qui sont rappelons le, parfois inexistantes selon le précédent gouvernement.)

  • Edji le 07/07/2022 à 09h28
    Oui, enfin, d'une part, tout ne se joue pas que sur ces emplois (quand tu vois le différentiel avec les autres États cités) ; d'autre part, les allocations sont versées par la puissance publique, les salaires par les employeurs, ce qui fait tout de même une petite différence.

    Qu'est-ce qui justifie le fait qu'on ait 10 % d'actifs de moins qu'en Allemagne ou en Suède ? Objectivement rien, il est vital de continuer à œuvrer pour combler cette différence.

  • Edji le 07/07/2022 à 09h36
    Tout le monde n'ayant pas accès à cette chronique, je copie-colle l'extrait adéquat sur le sujet :

    « Le premier serait une forte amélioration des finances publiques. Si le taux d'emploi en France était le même qu'en Allemagne, le niveau d'emploi des 20-64 ans en France serait plus élevé de 13 points, et il en résulterait des recettes fiscales plus élevées de 6 points de PIB, c'est-à-dire une hausse considérable des marges de manœuvre budgétaires, bienvenues au moment où il faut accroître les dépenses publiques dans de nombreux domaines : éducation, santé, défense, réindustrialisation, justice, recherche, et bien sûr transition énergétique. Les investissements nécessaires à la transition énergétique sont considérables, de l'ordre de 4 points de PIB chaque année pendant trente ans. Une partie importante de ces investissements devra être réalisée par les Etats, compte tenu de leur faible rentabilité financière. »

  • BIG le 07/07/2022 à 09h40
    Juste pour une précision et une nuance, même si je ne peux que souscrire au reste de ce triste message : du côté des directeurs, même si je ne doute pas du fait que du monde se présente encore au concours parce que les fonctions sont prestigieuses, il faudrait décliner plus précisément pour se rendre compte que si les CHU doivent rester attractifs (pouvoir, multiples avantages pour la suite de carrière, vie dans les grandes villes), c'est la merde dans un nombre extrêmement important d'établissements souvent ruraux de petite ou moyenne taille pour constituer des équipes de direction, dans les hôpitaux et plus gravement encore dans le médico-social. Des établissements qui cherchent un directeur 6 mois, un an, deux ans, c'est plus fréquent qu'on ne l'imagine, et ça se solde souvent non pas par un recrutement, mais par une fusion avec un plus gros hôpital proche géographiquement, et par la nomination d'un sous-directeur qui a d'autres attributions dans le groupe ainsi constitué, ce qui a le bon goût de renforcer le sentiment de déconnexion d'avec les soignants sur le terrain. Alors ce n'est sans doute pas la catégorie de personnel la plus à plaindre, mais pour constater au quotidien par conjointe interposée depuis quelques années ce qu'est le métier dans des équipes administratives sous-dotées, sur des territoires peu attractifs, et tant qu'à faire en ajoutant joyeusement un ou deux établissements à gérer en intérim (sans hausse de rémunération) comme si les problèmes de l'établissement d'affection qui mérite un temps déjà (plus que) plein ne suffisaient pas, ça fait relativiser le petit tacle glissé entre parenthèses.

  • Easy Sider le 07/07/2022 à 09h43
    Certes, mais en l'occurrence c'est toi qui ne parle que d'emploi en réponse à ma question.

    D'une part après une anomalie COVID le régime des allocations Chômage est bénéficiaire structurellement puisque "après un déficit de – 17,4 Md€ en 2020, le solde financier de l'Unédic serait de – 10 Md€ en 2021, puis excédentaire de + 1,5 Md€ en 2022 et de + 2,3 Md€ en 2023" en l'état, ce qui a tendance à relativiser l'argument de l'écart du taux d'emploi vec les autres pays comme néfaste pour les finances publiques françaises. D'être part, étant bénéficiaire, ce régime ne comptent pas comme un poste de dette affectant l'objectif des 3%.

    D'autre part, imaginons que ton raisonnement puisse se tenir en conditions optimales, et que le bénéfice de l'UNEDIC croisse encore grâce à une augmentation du taux d'emploi, qu'est ce qui justifie, par exemple, de faire une réforme des retraites alors qu'on aurait de quoi financer en partie les comptes sociaux via l'augmentation du taux d'emploi? Et alors même que le régime des retraites est d'après le COR structurellement sain jusqu'en 2070? Ce n'est qu'un exemple hein, pas une volonté de lancer un débat sur les retraites.

    Tout ça, comme je le disais en creux, me paraît relever bien plus de la croyance et de l'idéologie (mal branlée en plus) que du pragmatisme ou d'une idée claire sur la façon de relever les recettes publiques. Surtout quand dans le même temps les mêmes refusent d'utiliser les leviers financiers bien réels, eux, même en cas de crise importante.

    Edit: merci pour le complément, mais la aussi c'est un peu pareil. Ça fait combien de temps qu'o entend ou lit ce genre de chose, qu'on à des gouvernements agissant sur ce mode, et que comme on lâche en défiscalisation ce qu'on gagne en recettes publiques théoriques notre dette s'accroît?

  • Tricky le 07/07/2022 à 09h44
    Non non, soyons clair, c'était indispensable et urgent.
    Parfait, et tout le monde est d'accord (même Dupont-Aignan, tiens)
    C'est juste dommage qu'ils l'aient refusé après une mobilisation associative sans précédent (une pétition record sur le site du Sénat à plus de 100k signature), trois lectures (et un vote bloqué) quand ils avaient la majorité absolue à l'Assemblée.

  • Sens de la dérision le 07/07/2022 à 09h55
    Je vois qu'il y a deux solutions, selon Patrick Artus, pour augmenter le taux d'emploi :
    1) augmenter les compétences des adultes (comment ? ce n'est pas précisé dans le bout d'article en lecture libre, j'imagine que ce pourrait être avec l'éducation nationale mais on ne dirait pas que le gouvernement prend réellement ce chemin)
    2) diminuer les impôts (ça c'est facile mais si on compte diminuer les rentrées pour augmenter les rentrées, il va falloir bien calculer)


    (sinon on pourrait comparer aussi à l'Espagne, à l'Italie, à la Belgique, la France étant toujours située entre les pays "du Nord" et les pays latins)