Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Koller et Thil le 19/05/2022 à 16h22L'actionnariat ce n'est pas vraiment ce que j'appellerais "intérieur", surtout par rapport à un ingénieur salarié. Mais ça reste intéressant, merci pour le partage !
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El Mata Mord le 19/05/2022 à 16h24Il est vrai que l'atteinte de cet objectif très ambitieux (auquel je souscris à terme) est nécessaire pour pouvoir donner ensuite des leçons à la terre entière.
Mais ce ne sera pas pratique car il faudra alors demander à Bompard, Coquerel et Ruffin de pédaler sur leurs vélos d'appartement transformés en dynamo pour avoir assez d'électricité pour pouvoir diffuser sans coupure l'allocution du leader Maximo...
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Easy Sider le 19/05/2022 à 16h47En fait, je pense surtout que si on est un peu réaliste politiquement, et pour bosser depuis pas mal de temps dans la conception et la mise en œuvre de politiques publiques, ce genre d'objectif tient surtout à viser le plus haut possible pour y trouver un effet même minime dans les politiques mises en application sur le terrain. Puisqu'évidemment, on ne te donnera quasi jamais les moyens promis pour réaliser réellement l'objectif de -65%. C'est un préalable à avoir en tête quand on analyse ce genre de formulation politique.
Après il y a plusieurs manières de réagir:
1/ Je pense que si au cours d'une réunion avec mes potes fonctionnaires dans différents corps et collectivités on nous annonce une politique X avec un objectif clairement surévalué, on se marre un coup ("-65% quand même, les cons il y vont fort"), mais derrière on sait que le fait même d'avoir fixé cet objectif va engager les élus non seulement auprès des électeurs mais aussi les fonctionnaires dans leur recherche d'efficacité dans la conception technique de la politique publique. Fonctionnaires qui n'hésiteront pas, comme les électeurs d'ailleurs, à aller ressortir à tout bout de champ l'objectif pour avoir gain de cause sur des arbitrages Y ou Z. Bref, tout le monde s'y met et ça a des chances d'avancer (en théorie hein, parce que les effets de blocage peuvent être réels, mais sont pour le coup assez indépendants du politique).
2/ On fait comme Lemon (avec qui je suis par ailleurs en accord sur un des trucs constitutifs principaux de ce problème de transitions énergétique : le nucléaire) et on déclare que c'est mal pensé et de la foutaise. Or, ce n'est pas le rôle principale de Méluche ou de la NUPES d'imaginer l'ingénierie de politique publique pour arriver à la réalisation de l'objectif, et c'est aussi pour ça que je suis plutôt confiant sur la question du maintien in fine du nucléaire dans le mix énergétique : aujourd'hui, la NUPES ne trouvera aucun technicien qui lui assurera qu'elle peut réaliser l'objectif en sortant du nucléaire. Et comme aucun technicien ne le proposera, ça ne se fera pas. Mélenchon le sait bien, puisqu'il commence à lourdement insister sur le fait que personne ne propose de sortir sans avoir d'énergie décarbonnée pour le remplacer de façon pérenne (= on le garde tant que nécessaire).
Bref, quand un politique annonce un objectif de -20%, on peut espérer avoir -10% à la fin. Quand un autre annonce 665%, on a plus de chances d'atteindre les -20%.
Ça veut pas dire que c'est idéal hein, juste que c'est comme ça. Des fois, c'est même frustrant dans nos boulots.
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Easy Sider le 19/05/2022 à 16h54(Reste à comprendre pourquoi ce truc est devenu un totem si fort que Mélenchon se sent obligé d'en faire un point de com' cardinal. J'avoue que pour moi, ça reste un mystère.)
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suppdebastille le 19/05/2022 à 16h58Et qu'est ce qui a fait d'ailleurs que Mélenchon probablement pro nucléaire sans forcément se poser beaucoup de questions toute sa vie politique ait complètement changé ? Pour le coup ce n'est pas une critique il n'est pas interdit d'évoluer sur certains points.
Petite parenthèse : quelqu'un a lu le bouquin de Renaud Dely ?
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AS Roma Gricole le 19/05/2022 à 17h06Je comprends l'idée de viser la lune pour atterrir dans les étoiles, mais il faut faire attention, cela valides l'utilisation du mensonge "pour la bonne cause".
En effet, il s'agit de faire une promesse que l'on SAIT intenable.
Je n'aime pas ça du tout: Tu demandes à des gens de t'élire, mais en fait tu leur vends du rêve. A mon avis, ça participe à la piètre considération du personnel politique.
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suppdebastille le 19/05/2022 à 17h08lien
Le Mali nous met dehors et pendant ce temps le Niger nous demande de nous engager plus franchement puisque nous sommes capables de le faire en Ukraine.
L'Afrique est compliquée, mais il n'y a pas de réponses simples.
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Utaka Souley le 19/05/2022 à 17h20L'Afrique m'est dure hôtesse, mais ses canicules m'emballent.
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Easy Sider le 19/05/2022 à 17h31Ca dépend, parce que si c'est la première impression que ça peut laisser, c'est en l'état malheureusement le seul moyen pour avoir des objectifs budgétaires ambitieux derrière. Et ce n'est pas que politique, c'est aussi technique.
Je pense que les Français sont pas trop cons globalement, et qu'ils préfèrent avoir -20% parce que "l'objectif était trop haut" que -5% parce que "l'objectif était trop bas". Après, la NUPES si elle arrive au pouvoir méritera des tatanes s'ils affichent -65% pour faire -5% hein (et qu'en plus on a entamé une réelle sortie du nucléaire), on est d'accord.
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OLpeth le 19/05/2022 à 18h09Je lis dans le chapeau de l'article que c'est un avis consultatif. Total pourrait passer outre?