Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Tricky le 24/01/2022 à 16h59Ah tu veux dire des gens qui appellent leurs enfants Modern Mesclun, Chlorine Bankrut, Kacem le Moël (mon préféré), Bergère Leprince, Mirtil Galère, Pelouse Quéméneur, Moonlight Mollard, Melfrid Potétoz, Fenouil Le Glocq, Psyché Chia, Caresse Benchemoul ou Soledad Rognon.
Mais oui, à fond.
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Lucho Gonzealaise le 24/01/2022 à 17h19Je l'ai pas précisé et j'aurais dû, le recours quasi permanent aux anti-dépresseurs est un problème, une sorte de solution de facilité utilisée par beaucoup de médecins plutôt que de chercher la véritable source du mal-être du patient. Et quand je dis "solution de facilité", c'est malheureusement mettre de côté tous les risques d'accoutumance. J'ai pour ma part été quelques mois sous anti-dépresseurs, au début il me fallait un demi-comprimé pour être assommé 8 heures. Quelques semaines après, il me fallait deux comprimés entiers.
Beaucoup de personnes témoignent, notamment dans le cas de douleurs chroniques, des effets calmants du CBD et, pour faire le lien avec ce que je dis ci-dessus, je suis persuadé que ça resterait un moindre mal comparé à des anti-dépresseurs (en partant du principe qu'ils sont préscrits pour un peu toutes sortes de problèmes).
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El Mata Mord le 24/01/2022 à 17h22Si tu avais arrêté de supporter l'OM et de te fader des "Pistons - Thunder" jusqu'au bout de la nuit, tu t'en serais passé des anti-dépresseurs...
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Cleaz le 24/01/2022 à 17h23Oui là dessus je suis mal placé pour juger.
Je voulais juste revenir sur le fait que ce n'est plus vrai concernant la place de la France dans la consommation d'anti-dépresseur (ce qui m'avait surpris moi-même) :
lien
(Et sur tous les sujets liés à la drogue, le tabac, l'alcool, les écrans, je vous recommande vraiment Addicts de Jean-Victor Blanc aux éditions Arkhe, toujours au top dans ses publications).
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syle le 24/01/2022 à 17h33Pour rebondir sur le post de Lucho, je me trompe peut-être mais je ne sais pas si les antidépresseurs sont correctement utilisés par les médecins généralistes.
J'ai eu une lointaine période où ça n'allait pas du tout, et quand toute cause physique a été écartée, j'ai couru chez un psy. J'ai eu droit au cocktail antidépresseurs + anxiolytiques à une dose vraiment balaise. Bien loin de m'assommer (je l'étais déjà), ça m'a littéralement sauvé. Ca m'a permis de reprendre rapidement de l'activité, et ça a donné tout son sens à la psychothérapie qui allait avec. Et quand, au bout de quelques temps, j'ai commencé à oublier régulièrement de prendre les médocs, la conclusion de mon psy a été que je commençais tout simplement à ne plus en avoir besoin.
Je n'ai souffert d'aucun effet lié à l'accoutumance. Nickel.
Du travail bien fait.
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Lucho Gonzealaise le 24/01/2022 à 17h56Y a que Mev qui regarde des Pistons-Thunder ici.
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Mevatlav Ekraspeck le 24/01/2022 à 18h13Et bien disons qu'il semblerait que ce soit plutôt l'inverse, et que les traits dépressifs soient amplifiés.
Sur la légalisation, j'avoue être perdu.
Mon petit coeur de professionnel de l'éducation hurle sa douleur devant les ravages causés par le cannabis chez les lycéens. Côté revendeur, comme côté consommateur. Je n'aime pas trop ce terme car il fait écho à des expériences personnelles douloureuses, mais c'est un fait : résine et herbe sont le cancer de la scolarité.
Chez les consommateurs, le constat est moche. Dépression, perte du sommeil, perte de l'appétit, trouble de l'alimentation, trouble de la mémorisation, trouble de la concentration, trouble du langage, déscolarisation, désociabilisation ou sociabilisation exclusive (on n'est plus qu'entre fumeurs), dépendance rapide (pas chez tous)... Les familles et les gamins vivent l'enfer quand ils tombent là-dedans.
Le travail d'acceptation du problème (premier pas obligatoire à toute guérison) est long et difficile pour nos jeunes usagers, car les messages autour du cannabis sont terriblement néfastes et mensongers : "non il n'y pas d'addiction, non c'est pas grave, la preuve on dépénalise partout dans le monde, non les effets secondaires n'existent pas ou peu, ou c'est très exagéré", études bidons à l'appui... Je ne compte plus les lycéens qui finissent mal, en peu de temps, totalement zombifiés. Et je ne vous parle même pas de ce qui se passent quand le joint n'est guère que la porte d'entrée vers des drogues plus puissantes, parce qu'on est lundi et qu'il faut garder le moral.
Pourquoi est-ce pire qu'avant? Les produits sont de plus en plus de mauvaise qualité, mais de plus en plus facile à se procurer. C'est une drogue à la mode, vantée sur moultes supports dont nos jeunes sont friands (rap, résosocio...), compatible avec l'islam (sisi, j'ai déjà entendu des inepties de ce genre alors que le Coran est assez clair sur l'interdiction de toute drogue ou alcool...) et qui frappe à retardement, puisqu'ils ne réalisent pas tout de suite qu'ils sont prisonniers.
Quand au bout on arrive enfin à les envoyer chez des professionnels de l'addiction, le chemin fut long et douloureux et le temps perdu difficile à rattraper. On a de vrais drames. Je vous épargne aussi les dépressifs lourds, hospitalisés, les tentatives de suicide... et le tout favorisé par un contexte COVID anxiogène au possible. J'attends les premiers retours des études en cours, mais je parierai bien sur un boom de la consommation régulière depuis 2020 étant donné ce qui est observé en milieu scolaire.
Chez les revendeurs, on n'a pas inventé la poudre : le cannabis est la voie royale vers la délinquance et donc le décrochage scolaire. L'argent est là, pourrissant tout et très vite, il n'existe pas de meilleur argument pour attirer les très jeunes mineurs un peu fragiles ou influençables hors des murs de l'école. Une fois que le trafic les a capté, c'est mort, ils ne reviennent pas. Les exemples de gosses récupérés de la rue finissant par réussir le rebond scolaire sont rarissimes. Les caïds les transforment rapidement en esclave, tout en sachant "valoriser" ces mêmes troupes. Vous n'imaginez pas la violence qui règne dans ce milieu, ça dépasse l'imagination. Ils sont déshumanisés à une vitesse folle.
Alors je me dis qu'au final, si l'état s'implique là dedans, pour s'assurer que les consommateurs sont adultes (je n'ai pas dit majeurs, moi je pousserai bien le vice à mettre l'âge légal de consommation à 21 ans...), que les produits soient consommables, que les consommateurs soient accompagnés dès qu'ils souhaitent sortir de la dépendance, que si ça contribue à déposséder les quartiers de ce commerce diabolique et à faire diminuer le nombre d'enfants perdus dans ce cauchemar, qu'ils dealent ou qu'ils fument, alors oui, banco, tentons.
Le Colorado et les Pays-Bas ont des retours d'expériences (je lisais l'autre jour un long reportage sur les désenchantements bataves à ce sujet) il serait bon de s'en inspirer.
Dépénalisation ou pas il faut quoi qu'il en soit bouger sur ce dossier, et je pense la gauche bien plus intelligente que tout autre tendance politique pour faire des propositions réalistes. Le tout répressif, dont j'étais partisan, je commence à en douter tant l'ampleur du phénomène est conséquente. C'est pourtant ce qui fait bander de Pécresse à Philippot.
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Mevatlav Ekraspeck le 24/01/2022 à 18h14C'est exact.
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El Mata Mord le 24/01/2022 à 18h18Oui, mais lui, il a des circonstances atténuantes le gaillard...
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Lyon n'aime Messi le 24/01/2022 à 18h31Tu es quand même au courant que cannabis et CBD ce n'est pas tout à fait la même chose?