Ni buts ni soumises » Faut-il s’inquiéter pour les Bleues ?

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Faut-il s’inquiéter pour les Bleues ?

L’équipe de France a comme prévu fait un grand pas vers l’Euro 2017 en battant l’Albanie et la Grèce. Mais avant cela, la vraie échéance sera l’été prochain les Jeux Olympiques de Rio. Si les Bleues gagnent, elle peinent à convaincre et leur sélectionneur avec elles, avec le double objectif contradictoire de bien figurer au Brésil et de renouveler l’équipe pour préparer la Coupe du monde en France en 2019.

C’est une constante en football, chaque supporter est beaucoup plus intelligent que l’entraîneur en place et sait quelles sont les erreurs qu’il est en train de commettre, et plus encore s’il n’emploie pas assez ou pas comme il faut son joueur ou sa joueuse préférée.

La qualité du jeu pratiqué par l’équipe de France depuis son « échec » de la Coupe du monde provoque une importante défiance vis-à-vis du sélectionneur Philippe Bergerôo, cristallisé par la mise à l’écart de Gaëtane Thiney, officiellement pour des raisons de niveau et d’implication et plus sûrement pour incompatibilité d’humeur avec le sélectionneur et sans doute certaines de ses coéquipières.

La communication n’a jamais été le point fort du sélectionneur Philippe Bergerôo, entre les très faibles adversaires présentés comme des épouvantails et les effets d’annonce sur la jeune génération assez peu en phase avec le temps de jeu qui lui est accordé. On placera donc dans cette droite ligne la version officielle de l’absence de la capitaine de Juvisy « pour qui la porte n’est pas fermée ». C’est une manière de ne pas insulter l’avenir, qui avait permis il y a trois ans à Bruno Bini de rappeler Amandine Henry sans avoir à contredire les explications qu’il n’avait pas donné.

Plutôt que d’écouter les exercices de communication imposés, on aura plus grand profit à s’intéresser aux faits pour se faire une idée de la trajectoire actuelle de l’équipe de France.

Le bilan de la Coupe du monde et donc de la première partie du mandat de Philippe Bergerôo ne fait pas consensus. Pour ses contempteurs, son équipe de France a été éliminée un tour plus tôt que dans les précédentes compétitions mondiales, tout en pratiquant un jeu nettement moins flamboyant que celle de son prédécesseur. Pour ses supporters, les Bleues ont atteint la troisième place mondiale en rivalisant avec les meilleures équipes mondiales jusqu’à pousser l’Allemagne aux tirs aux buts deux ans seulement après avoir été éliminées en quart de finale de l’Euro par une très faible équipe du Danemark.

Les matchs amicaux et même les matchs officiels contre des adversaires beaucoup trop faibles sont toujours difficiles à décrypter : quelle était la motivation de l’équipe ? quels ont été les tests effectués ? quelles étaient les consignes ?

Eugénie Le Sommer

Eugénie Le Sommer

Les six matchs joués par l’équipe de France depuis la Coupe du monde ne dérogent pas à la règle. Une victoire 2-1 contre un Brésil dont le niveau est lui-même incertain1, une défaite sur le même score contre des Pays-Bas en grande progression2 et quatre victoires aisées contre des adversaires inférieurs (3-0 contre la Roumanie, l’Ukraine et la Grèce, 6-0 contre l’Albanie) sans convaincre vraiment au plan du jeu, le bilan est difficile à lire.

On relativisera cette absence de jeu et ces « petits » scores en rappelant que l’Angleterre, « qui a réussi sa Coupe du monde et qui progresse énormément » a elle aussi perdu en amical, contre la Chine de Bruno Bini et qu’elle a eu toutes les peines du monde à écraser 1-0 la redoutable Bosnie-Herzégovine. Même l’Allemagne a buté pendant 85 minutes sur la défense croate après un but d’entrée d’Alexandra Popp, restant jusqu’à la fin sous la menace d’une égalisation. Bref, si le slogan qui dit « qu’il n’y a plus de petites équipes » est certainement mensonger, les sélections européennes les plus faibles sont désormais pour la plupart bien préparées physiquement et capable de respecter une tactique, surtout quand elle consiste à chercher simplement à résister le plus possible à un adversaire plus fort.

Bref, s’il aurait bien sûr été problématique de ne pas remporter ces matchs de qualifications, la victoire se suffit à elle-même, c’est dans les oppositions contre des équipes plus relevées qu’on saura mieux comment évolue cette équipe de France. Les ingrédients qui servent à remporter les matchs décisifs contre les meilleures nations ne sont pas ceux qui permettent de faire les plus gros écarts face aux adversaires les plus faibles.

Le choix de Philippe Bergerôo est clairement basé sur un jeu sinon de contre au moins de transition rapide dès la récupération du ballon. On le voit avec le rôle primordial donné à Élodie Thomis et le positionnement très bas de Camille Abily. C’est un schéma de jeu qui est à l’exact opposé de celui pratiqué par la plupart des Bleues à Lyon avec Gérard Prêcheur, basé sur la possession et la conservation.

Bien entendu, ce choix est particulièrement inadapté pour jouer contre une équipe plus faible, et qui se sait plus faible. Dans ces cas là, les Bleues doivent faire le jeu et manquent d’espace pour prendre de la vitesse. Mais dans le contexte du football féminin où les adversaires faibles sont très faibles, employer une mauvaise tactique n’est que rarement pénalisant. Bien sûr, contre les Pays-Bas qui ont les mêmes inconvénients que les petites équipes mais avec beaucoup plus de qualités physiques, tactiques et techniques, les choses peuvent mal se passer.

La relève Clarisse Le Bihan

Les enseignements des derniers matchs sont donc plutôt à tirer au niveau individuel, en particulier dans l’optique de la liste réduite de 18 joueuses pour les Jeux. Même si Philippe Bergerôo n’a pas complètement rompu avec son habitude de faire jouer le plus souvent possible son équipe type et de n’y déroger que quand les circonstances l’y obligent, l’équipe alignée contre la Grèce après celle vue contre les Pays-Bas a proposé pas mal de nouveautés. Sans compter la gardienne, la moitié des titulaires ne faisait pas partie de l’équipe type théorique. Charlotte Bilbault fêtait sa deuxième titularisation (après le match contre les Pays-Bas) et Clarisse Le Bihan la première3. La prestation de la Guingampaise était bien entendu observée à la loupe puisque de par son poste et son numéro 17, elle est présentée comme « celle pour laquelle on a écarté Gaëtane Thiney ».

Contrairement à ses coéquipières des sélections de jeunes Griedge Mbock, Claire Lavogez ou Sandie Toletti, la réputation de la native de Quimperlé ne la précède pas et sa présence chez les Bleues était loin d’être programmée. Elle n’a jamais été sur le devant de la scène de cette génération championne du monde et d’Europe dans les catégories de jeunes. Et si elle compte une centaine de match en D1 où elle a commencé à 15 ans dans une équipe de Saint-Brieuc dont la capitaine était Eugénie Le Sommer, son record de but en une saison ne dépasse pas 5 (lors de la première) et elle n’a marqué que 14 fois en six saisons et demi.

Clarisse Le Bihan

Clarisse Le Bihan

On aurait donc pu craindre qu’elle ne soit inhibée par la pression mais elle a au contraire été l’une des plus volontaires lors de son entrée en jeu contre l’Albanie puis lors de son match entier contre la Grèce, l’ensemble ponctué de ses trois premiers buts chez les Bleues. Ce qui permet d’éviter d’invalider a priori le pari de Philippe Bergerôo. Mais bien sûr, on attendra de la voir contre une autre adversité.

Mais puisque la mise à l’écart de Gaëtane Thiney impose de trouver au moins une ou deux joueuses pour occuper l’axe offensif en complément d’Eugénie Le Sommer et de Marie-Laure Delie, on regrettera de ne pas avoir vu Marie-Charlotte Léger lors des deux derniers matchs. Annoncée depuis longtemps comme un phénomène, la nouvelle joueuse de Montpellier confirme en club tout le bien qu’on dit d’elle. Elle est la meilleure buteuse française de D1, certes à bonne distance d’Ada Hegerberg mais au contact de Cristiane et elle a marqué cette saison autant de buts qu’Eugénie Le Sommer et Marie-Laure Delie réunies.

Qui pour Rio ?

En l’absence de Sarah Bouhaddi, il se confirme que Méline Gérard est bien considérée comme la deuxième gardienne des Bleues maintenant que Céline Deville ne fait plus partie du groupe.

En défense, Griedge Mbock a pris une longueur d’avance sur Sabrina Delannoy comme solution de remplacement en charnière centrale. Jessica Houara n’a joué qu’une mi-temps, le temps de marquer un doublé et de rappeler qu’elle n’a pas de concurrente à son poste. Puis elle a été remise dans du coton afin de la préserver pour quand sa présence sera nécessaire. Sabrina Delannoy puis Aurélie Kaci ont confirmé que les Bleues n’ont pas vraiment de solution de rechange mais dans le contexte d’une liste de 18, il va sans doute être nécessaire de choisir des remplaçantes polyvalentes faute de pouvoir doubler tous les postes.

Avec Laure Boulleau titulaire à gauche et Amel Majri utilisée aussi un cran plus haut, il ne faut sans doute pas s’attendre à voir arriver d’autres joueuse puisqu’il ne devrait pas y avoir plus de 6 places dans le groupe.

Au milieu, Amandine Henry et Camille Abily ont chacune été préservée un match (moins quelques minutes pour la seconde). Élise Bussaglia a été promue capitaine contre l’Albanie avec un prestation sérieuse, tout comme Charlotte Bilbault contre la Grèce. Le profil de la Juvisienne fait pourtant qu’elle serait sans doute plus une doublure pour Amandine Henry que pour Camille Abily. Avec l’interrogation sur le cas de Kheira Hamraoui qui a la confiance de Philippe Bergerôo mais pas celle de Farid Benstiti, le groupe des milieux axiales est un de ceux où il reste les plus d’interrogations. Sauf révolution, Amandine Henry et Camille Abily seront du voyage au Brésil mais il pourrait n’y avoir qu’une seule place pour les trois autres, voire moins si le sélectionneur profite de la polyvalence d’Aurélie Kaci pour lui faire couvrir ce poste également.

Amandine Henry

Amandine Henry

Sur les côtés, on n’a pas appris grand chose. Élodie Thomis a joué les deux matchs sans qu’on puisse en tirer grand chose de positif. Mais elle est beaucoup trop au cœur du système actuel des Bleues pour que sa place soit en danger. De l’autre côté, Louisa Necib n’a joué que le premier match sans briller mais Amel Majri n’a guère fait mieux contre la Grèce. Philippe Bergerôo a rappelé Claire Lavogez mais ne l’a pas fait jouer et a évoqué le cas de Kenza Dali pour dire qu’il ne l’oubliait pas en attendant son retour de blessure. Finalement, c’est sans doute Viviane Asseyi qui pointe le plus le bout de son nez. Après ses bons matchs contre les Pays-Bas et l’Ukraine, elle a joué la fin du match contre la Grèce, preuve de l’intérêt que lui porte le sélectionneur.

Là aussi, il ne devrait y avoir la place que pour 3 joueuses étant entendu qu’Amel Majri mais aussi Aurélie Kaci ou Clarisse Le Bihan si elles sont dans la liste peuvent aussi occuper un poste offensif excentré.

Enfin devant, Eugénie Le Sommer est plus que jamais le fer de lance de l’attaque française, ce qui est confirmé par les trois buts qu’elle vient de marquer. Marie-Laure Delie qui est dans une situation assez similaire à celle de Kheira Hamraoui (même si elle a joué deux fois plus avec le PSG cette saison) reste naturellement son alter ego. Mais elle a cette fois dû partager le temps de jeu avec Clarisse Le Bihan qui en a donc fait très bon usage. En principe, il devrait y avoir la place pour une quatrième joueuse mais il est difficile d’en être sûr puisque Gaëtane Thiney a disparu tout comme Valérie Gauvin et que Marie-Charlotte Léger n’a presque pas été testée (12 minutes en deux apparitions lors des six matchs où elle faisait partie du groupe). Pourtant parmi les autres joueuses utilisées récemment, seules Camille Abily et Claire Lavogez peuvent ponctuellement occuper un poste d’attaquante axiale4, Louisa Necib pouvant également se recentrer mais dans un rôle totalement différent.

Bref l’état actuel d’une liste des 18 pourrait être :

Gardiennes : Sarah Bouhaddi, Méline Gérard

Défenseuses : Wendie Renard, Laura Georges, Laure Boulleau, Jessica Houara D’Hommeaux, Griedge Mbock, Amel Majri

Milieux : Camille Abily, Amandine Henry, Élise Bussaglia, Élodie Thomis, Louisa Necib, Viviane Asseyi

Attaquantes : Eugénie Le Sommer, Marie-Laure Delie, Clarisse Le Bihan, Marie-Charlotte Léger

Réservistes : Laetitia Philippe, Sabrina Delannoy, Aurélie Kaci, Claire Lavogez



8 commentaires pour “Faut-il s’inquiéter pour les Bleues ?”

  1. Belle analyse de la situation. Ça va être très compliqué pour le sélectionneur de choisir les 18 joueuses pour les JO. Certaines comme Lavogez ont pris beaucoup de retard. Il va falloir se battre. Delannoy est très sérieusement en danger aussi. Je ne parle même pas de Dali, Hamraoui, Kaci et autres Diani.

    En gros, par rapport à vos 18 ci-dessus il reste 3 place à prendre: celle de Asseyi (gardera-t-elle les mêmes performances jusqu’en Juin?), celles de Léger et Le Bihan car le reste est indéboulonnable.

    Si Lavogez doit être aux JO, alors elle prendra forcément l’une des deux place en attaque (Léger, Le Bihan). C’est possible mais il faut qu’elle se bouge.

    Dali, Hamraoui, Kaci et Diani vont lutter pour la place d’Asseyi au milieu.

    Bref, ça va être très chaud pour le sélectionneur.

  2. très bonne analyse comme souvent
    – Il y a de fortes chances pour que Lavogez qui n’a pour le moment rien montré soit du voyage à Rio, de part ce qu’il s’est passé au mondial. Voir sa réaction ci dessous.

    « Ce rassemblement marque le retour de Claire Lavogez, en qui vous maintenez votre confiance…
    Oui, parce qu’elle a pris la décision de tirer ce penalty et elle l’a assumé. Dans ces situations-là, il ne faut pas lâcher ses joueuses. J’appelle souvent les joueuses pour savoir où elles en sont, ça vaut également pour Kenza (Dali). Je garde des relations professionnelles mais aussi humaines, car je trouve que c’est très important. »

    – Léger, avec une CMu20 en 2016 risque de ne pas faire le voyage à Rio et sa mise en tribune lors du dernier rassemblement pendant les deux matchs, montre qu’elle n’est pas une priorité.
    – Le Bihan doit remplacer la 3e meilleure buteuse de l’histoire des EDF. Une joueuse à 127 selections. Comme vous le montrez, elle ne marque que très peu en club, contre une joueuse qui a déjà marquer plus de 230 buts dont 100 en D1. Le Bihan a certes marqué 3 buts en 6 sélections, mais dans le jeu elle ne montre que très peu de qualité. Si Bergeroo sélectionne par rapport au niveau et que cette dernière ne montre rien avec l’EAG d’ici la fin de saison, c’est une joueuse qui n’aura pas sa place pour Rio. Elle a le même rendement que Diani dont le coach de Juisy à enfin comprit qu’elle n’était pas utile (pour le moment). Je ne suis pas convaincue par Le Bihan.
    – Bilbault et Kaci ne m’ont pas convaincu et ayant l’une a même profil que Henry ce qui a fait que leur duo n’a pas marché. L’autre à force de la mettre à tous les poste, on se demande si elle s’est joué à un poste.

    Il y a de grandes chances pour que les 18 ne viennent que du PSG et de l’OL. Elles était 10 lyonnaises lors de ce rassemblement. Il manquait Renard et Bouhaddi, qui seront du voyage donc 12 lyonnaises et les 6 parisiennes 😉
    Bergeroo ne va que très peu voir la D1 donc je crois que le niveau de Thiney il ne le connait pas. Pas certain qu’elle même veuille revenir aussi.

    Bergeroo avant le match de contre la Grèce…

    « « Il me manque Bouhaddi et Renard. Sinon, c’est le groupe que je souhaitais. » Philippe Bergerôo est clair. Le double rendez-vous contre l’Albanie vendredi dernier et la Grèce, ce soir à Katerini, se vit sans Gaétane Thiney comme ce fut le cas en Ukraine le 27 octobre. L’absence de la Juvisienne continue de provoquer quelques étincelles dans le landerneau. « Son retour dépend d’elle, affirme le sélectionneur qui poursuit sa politique de rajeunissement. La porte n’est pas fermée, mais elle doit me démontrer qu’elle a le niveau.»

    Tout le monde n’est pas logé à la même enseigne: Lavogez, Le Bihan n’ont pas besoin de montrer qu’elles ont le niveau. Elles l’ont pas et c’est pas grave.

    De plus les relations semblent tendu avec Necib aussi.

    La France va droit dans le mur et une médialle à Rio risque de leur passer sous le nez avec une ambiance aussi pourrit. c’est équipe est vraiment pathétique.

  3. Bon article ! Un bémol sur Bilbault, combative certes, mais qu’a t elle d’autre à proposer ?

    L’équipe est dans une periode compliquée où l’écart entre les titulaires et les remplaçantes se resserre dans le mauvais sens. (c’est aussi vrai à Lyon qui joue beaucoup moins bien dernièrement). Et Bergeroo est assez illisible dans ses choix oui…

  4. Total désaccord (pour une fois) sur la comparaison EDF-Lyon. c’ est au contraire Prêcheur qui demande à ses joueuses de jouer vers l’ avant en multipliant les démarquages et appels de balles, alors que Bergerôo demande à ses joueuses de jouer dos à l’ adversaire pour garder le ballon et ne pas prendre de contre. Cela se voit avec la pauvre ELS qui se démène aux 4 coins de l’ attaque française sans jamais recevoir de ballons de partenaires qui lui tournent le dos. D’ où ses nombreux reculs pour animer le jeu.

  5. Pour ELS difficile de briller quand on se tape le sale boulot des attaquantes placée en 9,5. Elle ressent ce que devait ressentir Thiney quand elles jouaient ensemble. Peu de ballons, que des miettes.

  6. J’ai l’impression qu’au contraire de l’équipe de France masculine (où l’on peut voir Deschamps rappeler des joueurs avec qui il avait des différents quand il les entrainait en club), les affinités personnelles du sélectionneur avec telle ou telle joueuse prennent le pas sur les qualités footballistique. C’était déjà le cas avec le prédécesseur de Bergeroo (je me suis laissé dire qu’il y avait même des histoires de cul qui polluaient l’atmosphère). C’est assez consternant, je trouve. Est-ce qu’il ne faudrait pas que les filles ne soient plus coachées par un mec ?

  7. Un seul fait échappe à l analyse. Les contre performances terribles de Marie Laure Délie qui semble ne plus avoir envie de jouer au football (à nouveau). Pourquoi alors l emmener à Rio? Le Bihan et Lavogez (qui a la coupe du monde a démontré de très belles qualités ) devraient être titularisées lors des matchs amicaux pour réellement tester leur potentiel.

  8. Le Bihan et Lavogez ont fait quoi en club ces dernier temps? 1 but pour la guingampaise et la lyonnaises qui arrive pas à se fondre dans le collectif.

    Donc oui on peut s’inquiéter pour les Bleues aujourd’hui. Beaucoup d’internationales sont en méformes. Quand on regarde les 3 meilleures buteuses française, on a:
    – Une joueuses qui passe sa vie en tribune en EDF
    – Une joueuse qui marque depuis le début de saison mais qui est pas dans un club pro donc pas en EDF
    -Une joueuses exclue parce qu’elle convient pad a Mr Bergeroo qui lui reproche de pas marquer, son nouveau placement en club, mais qui pourtant a marqué plus que les attaquantes de l’EDF…

    A méditer…

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