Posts tagged ‘Manchester City’

Aucun poste n’a autant évolué dans l’histoire du football que celui d’ailier. Les bouffeurs de craie d’antan, mythique numéro sept dans le dos, se sont métamorphosés jusqu’à brouiller la conception même du poste avec une variété de profils. L’Anglais Alf Ramsay leur a d’abord demandé de reculer au milieu, pendant la Coupe du monde 1966, dans son équipe de « Wingless Wonders » (merveilles sans ailes), initiant le 4-4-2 moderne dont les Anglais ont autant de mal à se séparer que de leur premier doudou. Au début des années 70, tel l’Alsace-Lorraine, l’Allemand Jürgen Grabowski fut, lui, l’un des premiers à jouer des deux côtés du terrain.
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Modifier toute sa stratégie en fonction de l’adversaire ou garder sa ligne directrice coûte que coûte ? A priori, les deux formules ont leurs avantages et inconvénients et le choix doit surtout être dicté par la capacité à contrôler le match sans trop sortir de sa zone de confort. De par son style dominant, qui lui permet de confisquer le ballon même si l’adversaire n’a pas envie de le laisser, Barcelone a évidemment un avantage énorme sur 99 % des équipes, lesquelles doivent trouver un moyen de gagner la guerre sans disputer la bataille de la possession… voire des idées. Ce fut le cas lors du match entre City et Barcelone. Pour contrer les Catalans, Manuel Pellegrini a tenté, là où Tata Martino a fait confiance à ses hommes. Si les Citizens auraient très bien pu ne pas perdre, ils n’ont rien fait pour gagner.

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Pep Guardiola n’invente rien, il prend des modèles existants et les détourne, expérimente dans le but de les sublimer. Avec succès souvent, même si sa jeune carrière d’entraîneur l’a toujours mise dans les conditions avantageuses d’avoir un groupe de grande qualité. Pourtant, depuis le début de saison, le Bayern tâtonnait, et si son équipe gagnait relativement facilement la bataille de la possession, le jeu se résumait souvent à de longues phases de possession suivies de centres sur la tête de Mandzukic. Un pis-aller, un aveu de faiblesse démontrant les limites du jeu au sol. Suffisant pour gagner la plupart du temps certes, mais loin des standards de jeu beaucoup plus pragmatiques et efficaces de Jupp Heynckes. La victoire face à City sonne pourtant comme une alerte : la patte Guardiola est en train de prendre et le Bayern a ce qu’il faut pour emmener encore plus loin le tiki taka.

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