Le cable réseau du serveur étant presque saturé, merci de ne vous connecter qu'en cas d'absolue nécessité de vous amuser. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • Red Tsar le 10/06/2023 à 11h14
    Petite question au passage : est-ce que le nom Gravelaine dans IGWT a une signification particulière en dehors du joueur de foot ? Parce que j'ai peut-être l'esprit mal placé, mais ça me fait penser à quelque chose...

  • valdo le 10/06/2023 à 12h27
    Ça faut demander à Dame Redac
    Mais est-il besoin d'investiguer davantage In gravelaine we trust ?

  • Eric Sikh Aura le 10/06/2023 à 14h31
    Je n'ai pas trop suivi son exploit cette année mais c'est vrai qu'en plus on est rentrés dans la saison la plus chaude et de plus en plus humide... (dans les 30°C et 80%)
    J'ai cru comprendre qu'il avait un peu souffert dans le sud en plein jour.

  • Red Tsar le 10/06/2023 à 18h47
    À force de lire Pascal, je me lacanise et quand je lis Gravelaine dans une conversation vélo, je lis « Gravel Haine ».
    « Pas de SUV dans nos quartiers, pas de Gravel sur nos sentiers ! »

  • Red Tsar le 10/06/2023 à 18h49
    Suite à IGWT3, on a eu droit à de beaux comptes-rendus, pleins d'humanité et de sens du collectif.
    Mais il me semble que les gens ont le droit de sachoir.
    Je vais donc vous livrer mon récit égocentrique et qui dit les choses (et les pose sur la table).


    DELIVRANCE


    Connaissez-vous Delivrance, porté à l'écran par John Boorman en 1972 ?

    Le pitch est basique, mais efficace. (R)Ed, incarné par Jon Voight, urbain éduqué, se rend pour un week-end sportif à la campagne. Il va rencontrer de sauvages provinciaux. Ce qui devait être un séjour de ressourcement finit en lutte impitoyable pour la survie.

    Je vous détaille l'histoire.

    (R)Ed a un gros bobo au genou et il hésite à partir pour l'IGWT3. Mais bon, (R)Ed se dit que la montée du Ventoux c'est moins de deux heures (pour lui, en tout cas) ; ça devrait le faire en serrant bien les dents.
    (R)Ed se décide donc à y aller, mais la SNCF n'est pas d'accord et annule ses trains (généreusement, elle propose, si (R)Ed le souhaite, de lui rembourser ses billets). C'est évidemment un signe du destin. Or, c'est bien connu, il ne faut pas forcer le destin. D'ailleurs, les mauvaises nouvelles s'enchaînent, avec l'annonce du forfait de Maniche, le seul avec qui il est possible de communiquer sans Duolingo ou le dictionnaire de l'Académie de 1835. Mais IGWT est plus fort que le destin et (R)Ed embarque pour Lyon.

    (R)Ed est accueilli par John, semi-civilisé (il a habité un temps à Paris et Lyon ressemble quelque peu à une ville). Là, (R)Ed apprend qu'il ne s'agit pas de monter le Ventoux, mais de faire une étape de 100 km ET le Ventoux. Le moral et le genou de (R)Ed en prennent un coup. Mais (R)Ed sait qu'il ne faut jamais afficher ses faiblesses face à un autochtone, sous peine de se faire rapidement dépouiller. Il se contente donc de s'enquérir de manière détachée de la localisation des toilettes.
    John propose à (R)Ed de dormir dans son bureau, rempli de livres. Une manœuvre évidente pour le pousser à une nuit blanche avant l'épreuve et que (R)Ed arrive épuisé au pied du Ventoux. Heureusement, le seul livre qui évoque Marx est une sorte de critique environemento-woke, dont l'auteur n'a visiblement pas lu ou pas compris le grand Karl. (R)Ed décrète donc que cette bibliothèque de petit-bourgeois est sans intérêt et il s'endort.

    Le lendemain matin, à peine assis dans la voiture pour Bédouin (et non « pour bédouins »), John agresse (R)Ed : « Paris aspire les forces vives de la France », « les immeubles parisiens suintent du sang des travailleurs », etc. Durant deux heures, (R)Ed doit subir les critiques acerbes (et erronées) du semi-sauvage gonflé de ressentiment. (R)Ed n'ose pas trop la ramener. La veille, à son arrivée, John regardait un match de rugby, ce sport de brutes. Qui sait s'il ne serait pas capable de tenter un placage cathédrale sur la A7 ?

    Arrivé à bon port, (R)Ed espère trouver des personnes de meilleure composition. Mais les accents de nombre des participants sont menaçants. Enfin, le groupe s'élance. Au bout de quelques kilomètres, (R)Ed crève. Bizarre. Il était en milieu de peloton. Pourquoi lui et pas ceux de devant ? À moins que ce ne soient ces derniers qui aient laissé choir un objet hérissé sur la chaussée ? John se propose généreusement pour changer sa roue (« la roue arrière, en plus ! »). Sur le moment, (R)Ed pense que l'âpre compagnon, qui s'exécute avec une maestria stupéfiante, veut s'excuser pour sa grossièreté matinale. Erreur. Et (R)Ed le comprendra plus tard.

    En route pour le col de l'Anesque, (R)Ed espère tourner la page de toutes ces avanies. PFS devise avec lui et, tout de go, lui demande combien il gagne. Les mœurs sont rudes dans ces contrées. On ne s'embarrasse pas de formalités. (R)Ed hésite à répondre, car il craint de tomber dans un traquenard tendu au prochain col par des complices, s'il expose ses revenus financiers qui le placent, selon l'INSEE, à un décile enviable (mais qui, cependant, ne l'empêchent évidemment pas de comprendre les aspirations profondes du prolétariat). Heureusement, on arrive à un point de vue et (R)Ed en profite pour signaler qu'il serait inopportun de gâcher la beauté du moment par de basses considérations matérielles.

    Après un rassemblement à Sault (et non « à sots »), le groupe repart. (R)Ed commence à sentir ses jambes bien lourdes. La montée est pénible. Yann lui passe devant « pour pas gêner les voitures » (quel tact : les pères missionnaires ont fait du bon travail). Resté seul, (R)Ed se dit que mieux vaut jouer la montée en ligue 2 que lutter contre la relégation en ligue 1 et il attend le peloton pour repartir à petit rythme. Mais c'est bien dur et lors d'une descente (R)Ed se voit obliger de pédaler pour rester aux côtés d'un comparse en roue libre, un mythomane patenté (il veut faire croire qu'il y aurait quelque intérêt à vivre à Orléans).

    Arrivé au chalet Liotard, (R)Ed comprend qu'il a été victime d'une machination : un patin de son frein arrière frotte contre la roue. C'était donc ça ! John se précipite pour apporter secours mécanique. Ça ira, merci. Pas touche.
    Déjà, il faut repartir pour la montée finale. Des ribauds ont disposé des plaques de neige sur les abords et déversé des coulées de pierres sur la chaussée. Ils auront tout tenté.

    Pas d'embouteillage en revenant sur Lyon : il y a un certain charme à ces terres de front pionnier, aux marges de la civilisation.
    Assis dans le train du retour, (R)Ed comprend que oui, il va rentrer vivant. C'est la grosse décompression et il s'endort.

    Générique de fin.

  • Jeremie Janette le 11/06/2023 à 16h44
    La preuve est faite : [R]Ed a un banjo dans la tête.

  • El Mata Mord le 25/06/2023 à 13h11
    Personne à la Course Royale dans les jardins du château de Versailles ce matin ?
    15 km en plein cagnard par moments (trop nombreux pour le 7000 participants)...

  • Red Tsar le 25/06/2023 à 18h18
    C'est le roi « SOLEIL », Mata Mord. Donc, tu peux pas te plaindre du cagnard : c'était dans les petites clauses, en bas. Mais bonne récupération quand même !

    J'en profite pour une dernière relance.
    > LE TRAIL DES HAUTEURS (Montreuil, Bagnolet, Les Lilas, Romainville), organisé par la FSGT le DIMANCHE 2 JUILLET.
    Quelques Cédéfistes y seront présents et partageront diverses boissons [voir détails dans le message cité].
    La météo s'annonce plus clémente que ce jour.

  • Pier Feuil Scifo le 02/07/2023 à 08h30
    Eeeeeet donc, un gros chantier avec la Moins'hard au programme hier. Magnifique course autour du massif du Mont-Blanc, super dure. 72km et 5500 de D+ et -.
    Et à l'arrivée, je m'ai trompé au 61ème, j'ai fait 10km sur le parcours de la grande (110km et 8500 de dénivelé) et... j'avais plus le courage de refaire les 10 dernier km et de faire plus de 6000 de montée à 23h. Du coup, j'inaugure le concept chez moi de finisher non finisher. Sinon ça fait un peu de moins de 16h de course et de très bonnes sensations.

  • Moravcik dans les prés le 02/07/2023 à 11h47
    Mon hôpital a eu la curieuse idée de proposer de nous inscrire à la première édition des 10km du PSG. Quelqu'un a dû me dénoncer comme coureur, donc me voilà embauché d'office.
    Ok, pas de soucis, c'est une idée sympa, et l'idee d'arriver au Parc me plaisait bien.

    Je viens de finir. Jamais vécu un truc pareil. Je termine, j'arrive devant le Parc, et je vois, à ma droite, Ladji Doucouré, et devant moi, un gros bouchon : on est obligés de s'arrêter. Je ne sais pas laquelle des deux visions m'étonne le plus.
    Doucouré et moi arrêtons nos chronos : on ne connaîtra jamais le temps qu'on a fait.
    On fait un petit tour du Parc donc, avec canettes et boissons énergétiques de marque à volonté (!), et puis ensuite un vigile engueule tout le monde et nous demande de sortir maintenant, et que ça saute. Un chouette accueil, vraiment. Dehors, un DJ, des animations 3D auxquelles je ne comprends rien, des stands coca, comme une espèce de fête foraine. Et puis voilà.

    Je vais essayer de me trouver un 10k à faire quelque part, avec un peu de chance j'en trouverai un où on me laissera aller au bout de la course.