Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Tonton Danijel le 24/08/2022 à 20h07Il n'est quand même pas aidé par la collision des actualités: lien
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Pascal Amateur le 24/08/2022 à 20h35Il suffit de ne pas dépenser les dividendes, mais de les garder prudemment.
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Tonton Danijel le 24/08/2022 à 20h42Ou de les investir dans du reblochon.
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sehwag le 24/08/2022 à 21h01La fin de l'abondance ok, mais est-ce qu'il reste du Comté ?
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blafafoire le 24/08/2022 à 21h27Pas de démagogie il a dit, stp.
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Pascal Amateur le 24/08/2022 à 21h41"Quoi qu'il en coûte aux pauvres", j'aime bien, moi.
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suppdebastille le 25/08/2022 à 08h01Ce pays n'est pas sérieux . Alors que tout le monde de gauche à droite répète qu'il faut prendre conscience du réchauffement climatique et qu'il va falloir faire des efforts, il suffit que le président prononce une phrase complétement anodine pour que les mêmes crient à l'arrogance, à la déconnexion de la vie des Français, etc.. Ne changeons rien.
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suppdebastille le 25/08/2022 à 08h09Et quelle démagogie de Roussel qui reproche à Macron de faire du jet ski à Bregancon alors que lui était en Corse. Il y est probablement allé à la rame.
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Aulas tique le 25/08/2022 à 08h52Ho tu sais, un bon coup de vent et tu y es en Corse. C'est ça l'écotourisme!
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John Six-Voeux-Berk le 25/08/2022 à 08h57Ouh là là, c'est surtout les macronistes canal Cohn-Bendit (vous savez l'écologie sympa, souriante, désirable, et qui ne fait presque rien vs l'écologie "punitive" des verts-rouges pessimistes, déprimés et déprimants) qui doivent en mordre leur chapeau.
Le revirement de Macron est tout de même particulièrement tardif et peu franc : probablement d'accord sur le constant de "fin de l'abondance" (et encore de quelle "abondance" parle-t-on exactement ?)... mais quelles sont les directions politiques esquissées ? je veux dire autres que les "petits gestes" - en attenant, surtout pas touche aux "jets privés" dont l'interdiction ou la régulation, comme le dit si subtilement Véran, "ne va pas refroidir la planète". J'admets de toute façon qu'une "interdiction" aurait simplement abouti à des dérogations pour les déplacements professionnels et que toute personne susceptible d'emprunter un jet privé pour ses loisirs a les moyens de simuler un motif professionnel. Exemple de première main : un haut cadre bancaire voulant voyager aux Maldives en période de covid-fermeture des frontières a simplement reçu de son hôtel une attestation évoquant un possible investissement dans ledit hôtel. C'était si simple !)
Pour l'instant, on a surtout l'impression que les "efforts" vont surtout peser sur certains, et que l'égalité, qui seule peut faire supporter cette charge collective (cf. l'acceptation des mesures de confinement tant que celles-ci paraissaient massivement respectées par tout le monde), reste une notion absente de la réflexion du président visionnaire : absente ou du moins non formulée. Le passage d'une idéologie économique déjà obsolète en 2017 à un autre modèle risque d'être particulièrement compliqué : pas que pour Macron d'ailleurs.
Sinon, reprocher le jet-ski ne me paraît pas si absurde si l'on prend en compte non l'impact individuel des loisirs du Président kéké, mais la séance photo consentie à "best image" ; séance qui suppose la volonté de se montrer sur un jet-ski et donc qui nourrit un imaginaire motorisé déplacé. Je ne crois pas que "Voici" dispose des images de Roussel allongé sur la moquette couverte d'urine d'un Corsica ferry, ou parqué dans la zone d'embarquement d'un vol easy jet. D'ailleurs la séquence jet-ski est un ratage assez surprenant : la veille, le "Canard enchaîné" ironisait gentiment sur un président qui avait remisé son jet-ski pour se mettre au kayak... pour une question d'image.