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Dans le haut du panier

NBA, Pro A, EuroLigue : l'important, c'est les (paniers à) 3 points.


  • Label Deschamps le 17/05/2023 à 20h30
    La draft donc :
    principe général, moins tu finis bien classé plus haut tu choisis, l'idée étant de rebattre les cartes et de garder une ligue compétitive sur le long terme.

    Le joueur choisit de s'inscrire ou pas à la draft, (avec des critères d'éligibilité 'qui ont été assouplis au fil du temps) mais une fois inscrit il ne peut plus refuser de signer avec la franchise qui le désigne (en théorie, ça s'est vu néanmoins, l'exemple le plus célèbre étant Kobe Bryant).

    Les quatorze équipes qui manquent les play-offs choisissent d'abord. Toutefois pour éviter le tanking (perdre des matchs sciemment pour se retrouver derniers en ciblant un très gros joueur), l'ordre n'est pas directement inverse, mais une loterie où les équipes ont un pourcentage de chances de tirer les 4 premiers inversement lié à leur place de la saison précédente. Les moins bons ont une grosse douzaine de %, les équipes ayant fini 13è ou 14è un pourcentage très faible, moins de 1%.
    C'est la loterie qui avait lieu hier, et désignait donc l'ordre de choix.

    Maintenant les franchises prennent qui elles souhaitent parmi l'ensemble des joueurs éligibles, dans l'ordre du tirage d'hier. Donc si le joueur que tu lorgnes est déjà parti il vaut mieux avoir un plan B, etc.

    Dernière chose, ce choix potentiel est une monnaie d'échange au même titre que le contrat d'un joueur, tu peux l"échanger contre un joueur ou plusieurs autres choix de qualité moindre. En ce cas c'est l'acquéreur qui choisit (bien que techniquement ça reste l'équipe tirée au sort qui prend le joueur négocié et l'échange dans la foulée).

    Le premier contrat dure quatre ans et la franchise est prioritaire pour refaire signer le joueur à l'issue des quatre ans.

  • Lucho Gonzealaise le 17/05/2023 à 20h59
    Y a pas un autre cas assez connu d'un joueur qui a vraiment refusé d'être drafté par les... Vancouver Grizzlies si je me souviens bien ? Steve Francis ?

    Globalement, les franchises scoutent des joueurs toute la saison pour préparer cette draft, il y a aussi ce qu'on appelle des draft combine, qui permettent à une poignée de joueurs invités d'être testés sur différents aspects (shoot dans certaines conditions, détente, vitesse, haltères, etc...).

    Et il me semble aussi que les franchises peuvent s'entretenir individuellement avec des joueurs sur demande, c'est là aussi que des mecs peuvent faire comprendre plus ou moins ouvertement qu'ils n'ont pas envie de signer chez toi. Cela dit, ça reste un business et qui plus est ça concerne souvent des afro-américains qui n'ont pas grandi dans le grand luxe, ça peut paraître un mauvais point sportivement de signer dans une franchise qui ne risque pas d'être compétitive tout de suite, mais tu peux de fait en devenir la star principale, avec ce que ça implique en salaire et en sollicitations de sponsors.

  • Jah fête et aime dorer Anne le 17/05/2023 à 22h47
    Pour être plus précis, la draft est en fait le choix par une franchise du joueur dont elle a l'exclusivité de négociation de contrat au sein de la ligue. Si le joueur décide d'aller en NBA, il a l'obligation de signer avec cette franchise.

    Pour la suite, notons qu'il y a deux tours de draft : c'est-d-dire que toutes les équipes choisissent un joueur, puis une fois cela fait, dans le même ordre elles choisissent un deuxième joueur.

    Pour un joueur drafté au premier tour, la négociation de contrat est simple : le salaire est fonction de son ordre de draft (un joueur drafté n°1 cet été touchera la première année 9 millions de dollars, un joueur drafté 10è touchera 4 millions) et le contrat est de 4 ans dont seules les deux premières années sont garanties au joueur — il faut plutôt voir le contrat comme "2 ans + 2 fois 1 an en option levée par l'équipe".
    Pour un joueur drafté au second tour, la négociation de contrat est libre. Elle doit tout de même respecter certaines règles globales (salaire minimum notamment) et, par rapport aux contraintes de plafond salariales, le contrat sera souvent sous la forme "salaire minimum pendant un an ou deux".

    Notons qu'il n'y a pas d'obligation à ce que le contrat se fasse. Un joueur peut bien décider de ne finalement jamais jouer en NBA, une équipe peut décider de ne jamais signer le joueur drafté. Mais si le joueur veut aller en NBA, c'est forcément chez l'équipe qui a les droits de négociation, et si une équipe veut un joueur drafté par une autre franchise mais qui n'a pas signé de contrat en NBA, elle doit acquérir les droits de négociation auprès de l'équipe drafteuse. Je ne crois pas qu'il y ait une expiration pour ces droits acquis à la draft s'ils ne sont pas utilisés, mais je n'en suis pas certain.
    Pour certains joueurs, notamment ceux jouant à l'étranger draftés au second tour, il est courant que le joueur joue encore quelques années dans d'autres championnats avant de rejoindre la NBA. Par exemple, Jokic, le meilleur joueur actuel, a été drafté en 2014 au second tour mais est resté un an en Europe avant de rejoindre en 2015 la NBA. Ricky Rubio, drafté très haut au premier tour en 2009, n'a rejoint la NBA qu'en 2011.
    Il arrive aussi que certains joueurs draftés en NBA ne signent jamais de contrat NBA.

    Sur la durée des contrats, notons que les équipes peuvent décider de les rompre unilatéralement (elle doit alors verser plus ou moins l'intégralité du contrat restant garanti au joueur qui se retrouve libre de signer où il veut). Elles peuvent aussi échanger le contrat avec une autre équipe, ce sans demander l'accord du joueur.

  • DansonsLaBostella le 17/05/2023 à 22h50
    Francis avait clairement dit aux Grizzlies qu'il ne jouerait pas pour eux, ne s'était pas présenté à Vancouver pour une visite pré draft ..mais a été drafté malgré tout par les Grizzlies puis échangé à Houston avant le début de saison

    On l'a vu en NFL aussi avec Eli Manning qui ne voulait pas rejoindre San Diego (qui le drafte) mais les Giants auxquels il finit par signer...et même John Elway. Player's League qu'on vous dit, enfin, quand t'es une star.

  • Lucho Gonzealaise le 17/05/2023 à 23h11
    Il y a même encore des joueurs draftés il y a bien 5 ou 6 ans dont les droits sont échangés régulièrement d'une franchise à l'autre. Par exemple, le français David Michineau n'a jamais joué plus que des matchs de Summer League (pas officiels donc) depuis qu'il a été drafté en 2016. Entre temps, il est passé des Pelicans aux Clippers, puis en 2022 des Clippers aux Kings, et encore cet hiver des Kings aux Nets. Donc c'est Brooklyn qui pourrait lui offrir un contrat maintenant s'ils le voulaient, mais il va très probablement faire partie de ces nombreux joueurs qui furent draftés un jour par une équipe NBA et qui au final n'auront jamais évolué dans la ligue, ni même dans la ligue de développement.

    Un autre cas français plus médiatisé (et ô combien triste), c'est celui de Fred Weis qui a été drafté en 15è position par les Knicks en 99 (un pick assez élevé pour un français à l'époque), il a très vite été rejeté par les fans de la franchise, d'autant plus qu'un an après il se prend le poster le plus mythique de l'histoire du basket aux JO contre Vince Carter. Il aura malgré tout fait une carrière très honorable en Espagne, malgré des épisodes de dépression violents (principalement liés à la naissance d'un enfant autiste).

    Pour les petites anecdotes marrantes concernant les échanges de choix de draft, on pourrait aussi évoquer la Stepien Rule, du nom de l'ancien proprio des Cavs qui échangeait ses picks n'importe comment alors même que son équipe était catastrophique et obtenait des choix très hauts. Ca a permis notamment aux Lakers de drafter James Worthy en 82 et aux Bulls d'aller chercher Jordan en 84. De fait, il est dorénavant interdit pour une équipe de trader son premier choix sur deux saisons consécutives, ce quelque soit le trade (par exemple, tu ne peux pas échanger ton premier choix de 2024 dans un trade, puis celui de 2025 dans un autre).

  • DansonsLaBostella le 18/05/2023 à 03h12
    On était venus pour Butler et Tatum, et on a Lowry et Timelord...pour le moment.

    Et Cody Zeller pour la partie comédie.

  • Gouffran direct le 18/05/2023 à 03h24
    From North Philly to your city!
    It's Kyle Low low low low-Ry!!!

  • Jah fête et aime dorer Anne le 18/05/2023 à 04h16
    Purée, si tous les matchs de ces finales sont ainsi, je ne vais pas beaucoup dormir, moi.

  • boultan le 18/05/2023 à 07h20
    Moi qui trouvais qu'on voyait dans ces play-offs énormément de matchs où une équipe prenait un petit éclat d'une douzaine de points en début de match et ne parvenait jamais à s'en remettre, c'était sans compter sur la légende.

  • DansonsLaBostella le 18/05/2023 à 08h51
    Quel match.

    Je veux bien remettre mon atheisme en question et me vouer aux Dieux du basket s'ils nous proposent une finale Miami Denver.

    Jimmy et Bam dans le crunch time avec Caleb Martin, Strus et Gabe Vincent, tous non draftés, à faire tourner la boutique, vider les poches de Brown et Tatum, sauter sur les passes cross court de Horford comme si leur vie en dépendait et finalement rentrer dans la tête des Celts qui vont de mauvais choix en reprise de dribble et cafouillent leur basket sur la seconde mi temps alors que la différence de talent entre les deux équipes est à la fois flagrante sur le papier et sur la fin du Q2.

    Tout ca avec un pivot remplacant nullissime, un lead guard (Herro) convalescent mais ... deplatré et qui entame sa 5e semaine d'absence sur les 6 prévues.

    One game. Mais ca donne le ton.