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Episode XXXV: Où la situation se corse

5/06/2008 – 9:58

(Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, c’est mal, allez les lire… Oui oui, maintenant.)

 

Comme nous avons vu précédemment, Bezrissot à Bordeaux, Charette de Suaudeau à Nantes et Borespierre à Paris préparaient assidûment leur équipe de plante… Et qu’en était-il de ce jeune officier corse rêvant de conquérir l’Europe? Pour lui, les choses furent un peu plus compliquées.

Sitôt la Constitution proclamée, Bernardo Bonapartapi prit la route de l’île de beauté pour déterminer la ville où il allait créer son équipe. Il se rendit chez lui, à Aiacciu, et entreprit de sonder sa famille et ses amis (soit plus de la moitié des quelques milliers d’habitants de la ville). Son idée reçut un accueil mitigé: on ne voyait pas pourquoi imiter ces continentaux dont tout indiquait qu’ils étaient un peu dérangés dans leur testa… En plus, les entraînements de 18h tombaient en plein pendant la sieste.

Mais bon, à force de palabres, Bonapartapi finit par trouver un petit groupe de volontaires. Il s’apprêtait à commencer leur préparation quand il reçut un courrier du Préfet de Corse:

« Lieutenant Bonapartapi,

J’ai appris votre intention de monter une équipe de plante en Corse et je ne peux que l’approuver. Mais votre dessein de la monter à Aiacciu est par contre inacceptable: notre belle Révolution a clairement établi que la capitale de la Corse est Bastia, et seule une équipe bastiaise peut légitimement représenter l’île de beauté au tournoi qui se prépare. Je vous ordonne de changer immédiatement le lieu de vos activités.

C.E.

Préfet de Corse »

 

Irrité par ce contretemps, Bonapartapi prit la route de Bastia, évidemment seul, aucun de ses joueurs aiacciens n’ayant voulu le suivre dans un si long périple. A Bastia, il s’efforça de constituer une nouvelle escouade, avec encore plus de peine: il n’y connaissait personne et les habitants y étaient tout aussi rétifs aux idées continentales que ne l’étaient ceux d’Aiacciu – à part un grand Noir qu’un bateau égaré avait mis là et qui disait s’appeler Roger.

Mais bon, à force de palabres, Bonapartapi finit par trouver un petit groupe de volontaires. Il s’apprêtait à commencer leur préparation quand il reçut un courrier de son père:

« Mon fils,

Etant parti visiter ton oncle dans le maquis quand tu as quitté Aiacciu pour Bastia, je n’ai su que tardivement quel était ton projet. Tu connais ma position concernant ta tocade vis-à-vis du jeu de plante: je la trouve incompréhensible mais n’aurais rien fait pour m’y opposer. Par contre, que tu ailles frayer avec se chien de Préfet français, en trahissant ton honneur et ton sang, je juge cela inacceptable: je t’ordonne de revenir immédiatement à Aiacciu.

Ton père qui t’aime »

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.