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Episode XXXII: Où l’on arrête les canaris, maintenant!

23/05/2008 – 7:21

(Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, c’est mal, allez les lire… Oui oui, maintenant.)

La campagne de recrutement menée par Jean-Claude-Athanase Charette de Suaudeau dépassa ses espérances. Il engagea Bertrand, fils du Comte de Manes, un escogriffe aux bras interminables. Il convainquit le cousin de Madame Tusseau (dont les charmes à vrai dire ne le laissaient pas de cire), un gaucher certes roturier mais introduit à la Cour et moins maladroit que la moyenne des nobliaux. Il fit le Maximum pour enrôler le Vicomte de Beau Sisse, un grand échalas calme et rassurant. Et il eut la chance de trouver en Joseph de Touré-Joué un manieur de balle merveilleusement doué.

C’était encore un peu juste numériquement pour amener ce beau monde à Arribas Pania, alors Charette de Suaudeau fit jouer les réseaux de la noblesse mondiale, la seule, la vraie, l’unique Internationale qui ait jamais existé.

Du lointain Empire ottoman, la Sublime Porte lui envoya un Prince bosniaque, le fier Vahid, qui jamais devant personne ne baissait le regard. De l’Afrique mystérieuse, le Roi des Achantis, habitué à commercer avec Nantes quand il s’agissait de vendre ses prisonniers aux généreux négriers, manda l’un de ses fils en personne, l’athlétique Mézouénikar Adonkor, pour qu’il renforce les rangs de la noblesse en lutte.

Ses hommes rassemblés, Jean-Claude-Athanase Charette de Suaudeau les harangua: «Nobles de Vendée, de Bretagne et d’ailleurs, n’oublions jamais pourquoi nous allons pratiquer la plante: c’est pour porter bien haut les couleurs des vieilles familles dans cet océan de plébéiens revendicatifs… C’est donc ainsi que s’appellera notre équipe: le FCNA, Fiers des Couleurs de Notre Aristocratie… La populace ne passera pas! »

Tous poussèrent des hourras et Charette de Suaudeau put les conduire à Arribas Pania – les cours de danse nantaise allaient commencer.

  1. 1 323 réponses to “Episode XXXII: Où l’on arrête les canaris, maintenant!”

  2. Hourra !

    De Bob Udzinsky, Duc de Mazovie le 27/05/2008

Pas de commentaire à faire sur ce sujet, merci de contacter M. Martinon.