Episode XXI: Où l’on vit une saison de transition

(Si vous n’avez pas lu les épisodes précédents, c’est mal, allez les lire… Oui oui, maintenant.)

Les lecteurs, peu nombreux, qui se souviennent des considérations liminaires, vont se dire maintenant: « ah, ça y est, il a fini avec la digression Capellus, il va en arriver aux histoires officielles du P.S.G.: celle de Grigou d’Auxerre, celle de Débile de Sedan ou celle de Crétin de Troyes ».

Eh bien non, lecteur, j’implore ta clémence, je mendie ta patience, d’une nouvelle digression je me dois de te faire part. « Il aurait pu nous prévenir avant! », es-tu tenté de t’écrier, et c’est bien légitime.

Oui mais non, réponds-je, car la parenthèse nouvelle, point n’en avions eu vent à l’heure d’entamer ce récit… Ce n’est que tout récemment qu’elle a été portée à la connaissance du public, et sa révélation fut comme un coup de tonnerre dans un ciel serein.

Cette découverte, nous la devons à M. François Fureteur, éminent historien de l’Ecole des Annales, occupé depuis 25 ans à écrire une oeuvre magistrale: « La vie quotidienne des Français de 1780 à 1810 ». Enfin finalisé, l’ouvrage, riche de 1400 pages, vient d’être publié… Son contenu révolutionne largement la P.S.G-ologie, et c’est avec beaucoup d’émotions que nous en livrons les meilleures pages et les principales conclusions.