Placés dans la même moitié de tableau, les deux clubs français engagés sur la scène européenne auront affaire à forte partie. Le PSG affronte Chelsea qui avait éliminé Montpellier l’an dernier au même stade de la compétition. Et Lyon rencontre Wolfsbourg comme tous les ans.
Les deux confrontations s’annoncent équilibrées entre les deux clubs dominants d’un côté et deux prétendants à les renverser de l’autre.
Comme chaque année, le printemps est l’occasion de présenter l’effectif de Wolfsbourg qui s’apprête à affronter Lyon. Pour la quatrième année consécutive, le deux équipes se rencontrent en en Coupe d’Europe après la trêve. Il faut dire qu’elles sont toutes deux têtes de séries et ne peuvent donc pas se rencontrer lors des deux premiers tours et qu’elles sont jusque là assez largement au dessus pour ne pas être éliminées par d’autres et qu’elles finissent donc toujours par se rencontrer en finale si leurs chemins ne se sont pas croisés avant.
Si leur première confrontation en 2013 avait été l’avantage des Louves, les trois dernières ont été remportées par les Lionnes. Mais aucune équipe ne l’a jamais emporté facilement. La finale de 2013 s’était jouée à un pénalty sur une action anodine, celle de 2017 l’a été aux tirs aux buts et si l’an dernier les joueuses de Reynald Pedros l’ont emporté largement 4-1, il a fallu attendre pour cela les prolongations atteintes sur le score de 0-0 et surtout l’exclusion stupide d’Alexandra Popp laissant ses coéquipières à 10 et exténuées par leur finale de Coupe d’Allemagne le week-end précédent.
La seule confrontation en match aller et retour entre Lyon et Wolfsbourg date de 2016 et avait déjà pour cadre les quarts de finales. Les coéquipières de Camille Abily l’avaient emporté 2-0 à l’AOK Stadium avec un peu de réussite et n’avaient pas pu faire mieux que gérer une défaite 1-0 au retour sur un pénalty en fin de match.
Les deux équipes se connaissent donc très bien et les 22 joueuses titulaires en finale l’an dernier auraient pu débuter cette année sans la blessure à l’automne de la Suissesse Lara Dickenmann absente sans doute jusqu’à la fin de la saison. Elles a été numériquement remplacée dans l’équipe type de Wolfsbourg par la Portugaise Claudia Neto, qui s’était déjà imposée l’an dernier mais qui n’avait pas joué la finale parce qu’elle n’était pas qualifiée, ayant débuté la saison européenne à Linköping. Sa présence assure une plus grande stabilité dans l’axe du milieu où elle fait la paire avec l’Islandaise Sara Björk Gunnarsdóttir. Le quatuor offensif n’a pas changé avec la Danoise Pernille Harder, la Norvégienne Caroline Graham Hansen et l’Allemande Alexandra Popp derrière la Polonaise Ewa Pajor. La Hongroise Zsanett Jakabfi sert de joker.
Dans l’état actuel de l’effectif des championnes d’Allemagne, il n’y a pas vraiment de doute sur l’animation offensive. Zsanett Jakabfi et Pia-Sophie Wolter ont été titularisées lors du dernier match contre Fribourg ce dimanche mais il s’agissait pour Stephan Lerch de faire souffler Caroline Hansen et Ewa Pajor.
Derrière, la composition a un peu plus varié pendant la saison avec la recrue Sara Doorsoun qui a beaucoup joué en début d’exercice. Mais elle ne semble pas en mesure de faire vaciller le quatuor en place comme ne devrait pas le faire non plus le retour d’Anna Bläße. En son absence, Lena Goeßling s’est installée dans l’axe à côté de Nilla Fischer, décalant Babett Peter côté droit alors que Noëlle Maritz occupe le flanc gauche.
En face, l’effectif lyonnais est pléthorique et peut aligner 18 internationales. L’équipe type est à peu près claire même si les blessures répétées de Griedge Mbock on permis à Kadeisha Buchanan de revenir dans le jeu. La principale incertitude sera sur le côté droit de l’attaque où Shanice van de Sanden et Delphine Cascarino se livrent une concurrence sans merci.
Mais la vraie nouveauté depuis la finale de l’an dernier se trouve au milieu où l’OL a attiré la Galloise Jessica Fishlock, l’une des meilleures joueuses de la NWSL américaine depuis cinq ou six ans et qui est clairement venue à Lyon pour remporter une Ligue des Championnes qu’elle compte à son palmarès pour l’avoir disputée en 2015 avec Francfort mais sans jouer la finale parce qu’elle était déjà repartie dans le championnat américain à ce moment là.
Wolfsbourg et Lyon sont en tête de leurs championnats respectifs mais sont encore loin de l’avoir remporté. Lyon ne compte que deux points d’avances sur le PSG alors que Wolfbourg ne devance le Bayern Munich qu’à la différence de buts. La faute en revient à deux nuls et une défaite contre les Bavaroises lors des six dernières journées alors que les coéquipières d’Almuth Schulth caracolaient en tête avec dix victoires lors des dix premières journées, dont un 6-0 face au Bayern.
Si l’OL n’a lâché de points que contre le PSG, les pénibles victoires contre Lille et contre Grenoble en Coupe de France ne rassurent pas non plus à l’heure d’affronter l’adversaire le plus redoutable. Mais la victoire 7-1 à Bordeaux face à un adversaire qui a moins systématiquement cherché à ne faire que défendre ressemble plus à ce qu’on attend d’une triple championne d’Europe. D’autant plus que la Norvégienne Ada Hegerberg semble décidée à honorer son Ballon d’or et revient à un niveau qu’on ne lui avait plus vu depuis assez longtemps.
N° | Nom | Poste | Nat. | Âge | Matchs | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Lisa Weiß | G | 31 | 8 | 720 | 0 | |
16 | Sarah Bouhaddi | G | 32 | 19 | 1710 | 0 | |
30 | Audrey Dupupet | G | 18 | 0 | 0 | 0 | |
2 | Lucy Bronze | D | 27 | 23 | 1939 | 2 | |
3 | Wendie Renard | D | 29 | 22 | 1980 | 10 | |
4 | Selma Bacha | D | 18 | 17 | 1290 | 1 | |
18 | Éva Kouache | D | 19 | 4 | 181 | 0 | |
21 | Kadeisha Buchanan | D | 23 | 10 | 677 | 1 | |
26 | Carolin Simon | D | 26 | 11 | 893 | 0 | |
29 | Griedge Mbock Bathy Nka | D | 24 | 20 | 1732 | 4 | |
5 | Saki Kumagai | M | 28 | 24 | 1722 | 1 | |
6 | Amandine Henry | M | 29 | 22 | 1727 | 6 | |
8 | Izzie Christiansen | M | 27 | 18 | 941 | 4 | |
10 | Dzsenifer Marozsán | M | 27 | 19 | 1417 | 12 | |
19 | Lorena Azzaro | M | 18 | 1 | 19 | 0 | |
24 | Jessica Fishlock | M | 32 | 18 | 1169 | 2 | |
7 | Amel Majri | A | 26 | 23 | 1803 | 14 | |
9 | Eugénie Le Sommer | A | 30 | 22 | 1748 | 16 | |
11 | Shanice van de Sanden | A | 26 | 23 | 1106 | 5 | |
14 | Ada Hegerberg | A | 24 | 24 | 2090 | 25 | |
17 | Jessy Danielle Roux | A | 19 | 0 | 0 | 0 | |
20 | Delphine Cascarino | A | 22 | 22 | 1137 | 6 | |
25 | Sole Jaimes | A | 30 | 4 | 123 | 0 | |
27 | Émelyne Laurent | A | 20 | 14 | 403 | 1 | |
28 | Melvine Malard | A | 19 | 4 | 140 | 0 |
N° | Nom | Poste | Nat. | Âge | Matchs | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Almuth Schult | G | 28 | 19 | 1656 | 0 | |
12 | Jana Burmeister | G | 30 | 0 | 0 | 0 | |
27 | Mary Earps | G | 26 | 5 | 414 | 0 | |
33 | Melina Loeck | G | 19 | 0 | 0 | 0 | |
4 | Nilla Fischer | D | 35 | 21 | 1807 | 3 | |
6 | Katharina Baunach | D | 30 | 4 | 194 | 1 | |
8 | Babett Peter | D | 31 | 17 | 1451 | 1 | |
14 | Meret Wittje | D | 20 | 0 | 0 | 0 | |
16 | Noëlle Maritz | D | 23 | 15 | 1300 | 2 | |
24 | Joelle Wedemeyer | D | 23 | 11 | 702 | 1 | |
3 | Zsanett Jakabfi | M | 29 | 21 | 898 | 10 | |
5 | Claudia Neto | M | 31 | 20 | 1508 | 1 | |
7 | Sara Björk Gunnarsdóttir | M | 28 | 17 | 1469 | 3 | |
9 | Anna Bläße | M | 32 | 11 | 722 | 1 | |
19 | Kristine Minde | M | 27 | 13 | 820 | 7 | |
20 | Pia-Sophie Wolter | M | 21 | 14 | 597 | 3 | |
21 | Lara Dickenmann | M | 33 | 5 | 346 | 0 | |
23 | Sara Doorsoun-Kajeh | M | 27 | 17 | 1241 | 0 | |
26 | Caroline Graham Hansen | M | 24 | 22 | 1569 | 9 | |
28 | Lena Goeßling | M | 33 | 10 | 882 | 1 | |
30 | Ella McLeod | M | 33 | 16 | 582 | 4 | |
2 | Anna-Lena Stolze | A | 19 | 4 | 80 | 1 | |
11 | Alexandra Popp | A | 28 | 19 | 1490 | 10 | |
17 | Ewa Pajor | A | 22 | 17 | 1319 | 20 | |
22 | Pernille Harder | A | 26 | 22 | 1723 | 23 |
Si Lyon et Wolfsbourg ont remporté plusieurs fois la compétition, ce n’est pas le cas du PSG ni de Chelsea. Les Parisiennes ont atteint deux fois la finale (dont une en ayant éliminé Lyon puis Wolfsbourg) alors que la meilleure performance de Chelsea est sa demi-finale contre Wolfsbourg l’an dernier. D’ailleurs les Blues n’ont jusque là été éliminées que par les Louves lors de leurs trois premières participation, une fois en 16e de finales, une fois en 8e de finales et l’an dernier en demi-finales. La poursuite de la série ne serait pas une bonne nouvelle pour les deux clubs français.
Autre différence, aucune des deux équipes n’est en tête de son championnat. Les Parisiennes ont abandonné contre Lille deux points qui leurs manquent pour être à la hauteur de Lyon mais peuvent toujours compter sur une victoire sur la pelouse de leur adversaire directe pour lui passer devant. Elles ont sinon toujours réussi à se tirer des pièges comme contre Rodez ou contre Dijon dimanche.
Chelsea participe à une compétition beaucoup plus disputée et où les équilibres sont beaucoup plus mouvants. Non seulement les Blues ne sont pas en tête de la FA Women Super League mais leur place en Coupe d’Europe l’an prochain semble même très compromise. À cinq journées de la fin, elles sont à six points de Manchester City en tête et à quatre d’Arsenal qui compte deux matchs en moins.
Le PSG et Chelsea ont donc beaucoup moins de certitudes et leur équipe type semble moins nettement établie. Le poste de gardienne symbolise la recherche d’équilibre des deux équipes. Le club parisien dispose de deux très bonnes gardiennes qui se partagent assez équitablement le temps de jeu. La Chilienne Christiane Endler a joué les quatre premiers matchs de Coupe d’Europe mais la Polonaise Katarzyna Kiedrzynek a joué tous les derniers matchs de championnat. La première devrait être alignée comme en Coupe de France.
Du côté de Chelsea, la situation est beaucoup plus compliquée. Aucune gardienne ne fait partie des douze joueuses les plus utilisées cette saison. Théoriquement, la Suédoise Hedvig Lindahl est titulaire mais elle a joué moins de la moitié des matchs sans avoir vraiment subi de blessures. Sa concurrente internationale anglaise Carly Telford a joué presque autant et la troisième gardienne, elle aussi anglaise et internationale Lizzie Durack a joué trois matchs de Coupe de la Ligue. Pour ajouter à la confusion, ou sans doute à cause de celle-ci, Chelsea a engagé en janvier l’Allemande Ann-Katrin Berger passée par Potsdam avec qui elle avait atteint la demi-finale en 2014 et surtout par le PSG entre 2014 et 2016 où elle était la remplaçante de Katarzyna Kiedrzynek. Il est probable qu’elle sera alignée contre son ancienne équipe, elle a été recrutée pour ça.
En défense, la blessure de la Norvégienne Maria Thorisdottir en octobre a permis à Hannah Blundell de s’installer à droite et l’expérience d’Anita Asante et Ali Riley ne leur vaut que rarement une place de titulaire. Le PSG doit donc s’attendre à affronter un axe composé de Millie Bright et Magdalena Eriksson entouré de Jonna Andersson et Hannah Blundell. À moins que le retour de Maren Mjelde ne vienne bousculer les certitudes : la Norvégiennes étaient absentes depuis le mois de septembre mais elle vient d’être deux fois titulaire.
Sophie Ingle et Drew Spence formeront sans doute la base du milieu de terrain mais la composition de l’attaque est plus incertaine.
Erin Cuthbert semble indispensable tout comme la capitaine Karen Carney. Fran Kirby en pointe devrait l’être aussi mais elle a été longtemps blessée et Bethany England a impressionné. Elle est actuellement meilleure buteuse du club même si elle a surtout marqué en Cup (et en Coupe de la Ligue) et ne compte aucun but en Coupe d’Europe. La Coréenne Ji So-yun et la Suissesse Ramona Bachmann devraient se disputer la dernière place. La première a longtemps semblé être la titulaire mais la seconde a joué les deux derniers matchs en intégralité, enchaînant 180 minutes pour la première fois de la saison. Difficile de savoir celle qui débutera mais il est à peu près certain que l’autre entrera en jeu.
L’équipe type du PSG est elle difficile à déterminer : quinze joueuses ont déjà joué plus de 900 minutes, l’équivalent de dix matchs, sans compter les recrues Alana Cook et Nadia Nadim et les blessées de longue durée Signe Bruun et Emma Berglund. Près de vingt joueuses peuvent ainsi prétendre à débuter contre Chelsea.
En défense, Ève Périsset et Perle Morroni sur les côtés ont un certain avantage. Dans l’axe, Irene Paredes et Paulina Dudek seraient alignées à coup sûr sans quelques pépins physiques. À défaut la Suédoise Emma Berglund et la jeune Américaine Alana Cook pourraient débuter comme elles l’ont fait contre Dijon. La Brésilienne Daiane a par contre disparu des feuilles de match depuis décembre.
Formiga et Grace Geyoro ont la faveur des pronostics au milieu même si Aminata Diallo peut aussi avoir sa chance. Andrine Hegerberg, sœur de, ne semble par contre pas dans les plans d’Olivier Echouafni.
Enfin six joueuses vont se disputer les quatre places offensives. Normalement les titulaires devraient être Marie Katoto, la joueuse la plus utilisée et star du club, Wang Shuang, la meneuse d’attaque, Kadi Diani la joueuse en forme et Ashley Lawrence la gauchère. Mais Nadia Nadim n’a sans doute pas été recrutée pour cirer le banc et Signe Bruun est revenue de blessure en très grande forme et une surprise n’est pas à écarter.
N° | Nom | Poste | Nat. | Âge | Matchs | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Hedvig Lindahl | G | 36 | 13 | 1170 | 0 | |
12 | Lizzie Durack | G | 25 | 3 | 270 | 0 | |
28 | Carly Telford | G | 32 | 12 | 1080 | 0 | |
30 | Ann-Katrin Berger | G | 28 | 3 | 270 | 0 | |
2 | Maria Thorisdottir | D | 26 | 8 | 561 | 1 | |
3 | Hannah Blundell | D | 25 | 23 | 1705 | 3 | |
4 | Millie Bright | D | 26 | 23 | 2030 | 2 | |
6 | Anita Asante | D | 34 | 6 | 466 | 1 | |
7 | Jessica Carter | D | 21 | 20 | 1203 | 0 | |
11 | Ali Riley | D | 31 | 15 | 663 | 2 | |
16 | Magdalena Eriksson | D | 26 | 28 | 2461 | 2 | |
20 | Jonna Andersson | D | 26 | 25 | 1872 | 1 | |
21 | Deanna Cooper | D | 26 | 11 | 604 | 1 | |
5 | Sophie Ingle | M | 28 | 23 | 1954 | 0 | |
8 | Karen Carney | M | 32 | 22 | 1688 | 2 | |
10 | Ji So-Yun | M | 28 | 23 | 1736 | 7 | |
18 | Maren Mjelde | M | 29 | 9 | 740 | 1 | |
24 | Drew Spence | M | 26 | 26 | 1779 | 11 | |
25 | Jade Bailey | M | 23 | 7 | 475 | 0 | |
14 | Francesca Kirby | A | 26 | 26 | 1814 | 16 | |
15 | Bethany England | A | 25 | 27 | 1686 | 17 | |
17 | Adelina Engman | A | 24 | 18 | 769 | 4 | |
22 | Erin Cuthbert | A | 21 | 29 | 2141 | 9 | |
23 | Ramona Bachmann | A | 28 | 25 | 1374 | 6 |
N° | Nom | Poste | Nat. | Âge | Matchs | Temps | Buts |
---|---|---|---|---|---|---|---|
1 | Katarzyna Kiedrzynek | G | 28 | 12 | 1080 | 0 | |
16 | Christiane Endler | G | 28 | 13 | 1170 | 0 | |
30 | Charlotte Voll | G | 20 | 0 | 0 | 0 | |
2 | Hanna Glas | D | 26 | 15 | 910 | 1 | |
3 | Daiane | D | 22 | 12 | 915 | 0 | |
4 | Paulina Dudek | D | 22 | 19 | 1580 | 3 | |
5 | Alana Cook | D | 22 | 1 | 90 | 0 | |
14 | Irene Paredes | D | 28 | 13 | 1170 | 0 | |
15 | Emma Berglund | D | 30 | 7 | 563 | 0 | |
17 | Ève Perisset | D | 24 | 18 | 1453 | 2 | |
20 | Perle Morroni | D | 21 | 19 | 1653 | 0 | |
6 | Andrine Hegerberg | M | 26 | 8 | 521 | 0 | |
7 | Aminata Diallo | M | 24 | 19 | 1293 | 1 | |
8 | Grace Geyoro | M | 22 | 23 | 1920 | 3 | |
19 | Annahita Zamanian | M | 21 | 12 | 359 | 1 | |
24 | Formiga | M | 41 | 16 | 1263 | 0 | |
28 | Wang Shuang | M | 24 | 21 | 1521 | 8 | |
29 | Anissa Lahmari | A | 22 | 8 | 386 | 1 | |
9 | Marie Katoto | A | 20 | 24 | 1936 | 26 | |
10 | Nadia Nadim | A | 21 | 6 | 236 | 2 | |
11 | Kadidiatou Diani | A | 24 | 24 | 1814 | 13 | |
12 | Ashley Lawrence | A | 24 | 16 | 1397 | 2 | |
21 | Sandy Baltimore | A | 19 | 13 | 746 | 3 | |
22 | Signe Bruun | A | 21 | 11 | 413 | 4 | |
25 | Davinia Vanmechelen | A | 20 | 2 | 91 | 0 | |
27 | Melike Pekel | A | 24 | 11 | 270 | 1 |
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