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Franck Leboeuf

L'autre chauve des Bleus (le méchant) a su tellement bien organiser son jubilé que les médias le confondent avec la Coupe du Monde...
le 15 Mai 2002

 

Lebœuf émissaire
A un degré encore plus élevé que Christophe Dugarry — avec lequel il partage une certaine science de la déclaration inutile — Franck suscite la vindicte des amateurs de football et est leur cible la plus constante. Beaucoup plus d'éléments y ont contribué que ses seuls propos sur l'expulsion de Laurent Blanc. L'ex-Londonien s'est lui-même affligé d'une image d'arriviste, d'habitué de la jet set, de beauf bavard (etc.) qui lui a fait accumuler un extraordinaire capital d'antipathie, que ses prestations honorables à un haut niveau n'ont jamais effacé.

Il fait partie des joueurs qui donnent l'impression d'être mauvais, même quand ne le sont pas. Peut-être est-ce parce qu'ils ne sont excellents en rien qu'on les trouve totalement nuls. Cela lui vaut de n'être jamais récompensé de ses bonnes prestations, de ne jamais bénéficier de la moindre indulgence. Lebœuf n'est pourtant pas la chèvre que l'on voit en lui, même s'il fut élu "joueur le plus surestimé du championnat de France" par ses pairs. Sa présence chez les Bleus tient certes plus au destin — ce paramètre si important pour la carrière des joueurs — qu'à une classe indiscutable. Sa finale réussie contre le Brésil ne lui a même pas valu de rédemption, et les sarcasmes l'ont poursuivi de Londres jusqu'à la Provence. Devoir succéder au plus emblématique défenseur central de l'histoire du foot français l'a condamné à un statut d'éternel remplaçant, et le moindre de ses ratages focalise les regards (alors même que son prédécesseur a connu son lot de bourdes).

Quelles que soient les nombreuses réserves que l'on peut opposer à sa titularisation, il faut bien reconnaître que les situations alternatives sont peu séduisantes. Comme disent les Guignols, il ne faudrait pas faire le jeu de Silvestre (ni celui de Christanval). Quant au recentrage de Thuram, c'est un débat mort-né dont on peut regretter qu'il n'ait pas eu lieu, mais qu'on ne peut plus improviser. Alors pour le meilleur et pour le pire, il faut en prendre notre parti et espérer un bonne surprise. Si Lebœuf parvient seulement à survivre aux mauvaises vibrations que lui envoie la nation, ce sera déjà un bel exploit personnel.

Son point fort
Le sens du placement dans les 23.

Son point faible
La relance de la polémique.

Son geste technique
La passe décisive à l'attaquant adverse ou la transversale dans les pieds de l'adversaire.

Son objectif personnel
Se faire injustement expulser en demi-finale pour accéder enfin à la popularité.


Le point de vue de Jean-Patrick Sacdefiel (1)
Peut-on encore être un supporter sans état d'âme de l'équipe de France avec un pareil spécimen en son sein? C'est le déchirement auquel Franck Lebœuf conduit une partie des plus sincères et anciens soutiens des Bleus. Son grand crime n'est d'ailleurs pas d'être un crétin, c'est d'en être un sans génie aucun. Car on pardonne finalement aux Stoitchkov ou autres Rivaldo d'être des sales types, parce qu'ils apportent la lumière, parce que la haine qu'ils provoquent est admirative.
La présence chez les Bleus de ce joueur de deuxième division tient autant à des malentendus qu'à un efficace plan de carrière et de communication. Il pourrait écrire un best-seller, "Comment faire croire qu'on est super fort quand on n'a rien pour soi".

(1) La rédaction des Cahiers du football décline toute responsabilité envers les propos de notre atrabilaire consultant, qui souffre d'un aigrissement général l'ayant conduit à une haine maladive envers les Bleus (voir sa légendaire première contribution).


Dans nos archives
Les Bleus sur le web : Franck Lebœuf.
Le plan média de Franck Lebœuf.
Arrête Franckie c'est pas bon.
Lebœuf, le sursis à perpétuité.

Réactions

  • harvest le 30/05/2002 à 05h06
    On t'as connu plus saignant JP ! Allez à table !

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