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Dernières démarques

Prix en baisse et prêts en hausse : le succès mitigé des soldes d'hiver a confirmé le retour de la rigueur — et peut-être de la stabilité — pour les clubs et les joueurs. Le bilan, la nalyse et en bonus, le bréviaire du mercato…
Auteur : Pierre Martini and friends le 3 Fev 2003

 

Le mercato n'est plus ce qu'il était À quelques anecdotes près, comme le transfert à double détente de Pierre-Yves André, la clôture du marché aura à peine relevé la chronique d'un mois de janvier saisi par le gel des transferts. Les prêts ont représenté la moitié des transactions, signe de l'embarras de nos directeurs des ressources humaines, ne parvenant pas à toucher du cash d'un côté, ni à acquérir vraiment de nouveaux joueurs de l'autre… Une quarantaine de départs pour une quinzaine d'arrivées confirment la tendance. Significativement, un nombre croissant de joueurs se sont déclarés très heureux là où ils étaient et peu enclins à partir (surtout pour "rendre service" à leur employeur)… La crise change décidément les comportements…

Un mercato peu enthousiasmant.
Intérimaires et jokers La rigueur commande les politiques des clubs, qui ont surtout cherché à alléger leurs effectifs. En France, seul Bordeaux y sera vraiment parvenu, avec les transferts de Sommeil et Dugarry, ainsi que les "dons gracieux" de Bonnissel et Sanchez. Presque un exploit tant les vendeurs ont dû souvent remballer leur marchandise sans avoir trouvé preneur. La tendance aurait été encore plus nette si Bolton, Birmingham City et Manchester City n'avaient poursuivi leur frénésie de shopping en France — le marché anglais étant le seul à être réellement actif en Europe. Montpellier, grand spécialiste de l'exercice, a cependant cédé Silvestre (le Sporting Club de Bastia ressemble vraiment à un repaire de vieux briscards) et Tchato. Le PSG s'est également un peu dépouillé, externalisant El-Karkouri (Sunderland), Laurent Leroy et Selim Benachour qui vont tâcher de ne pas sombrer avec Troyes. Côté acquisitions, les espoirs sont immenses quant à Sytchev, mais il faudra probablement du temps pour les voir se concrétiser vraiment. Ailleurs aussi, le mercato a plutôt ressemblé à une petite foire aux jokers. Luis Fernandez embauche son 56e milieu gauche (et pour la 5e fois un membre de la dream team stéphanoise 99/2000) en la personne de Stéphane Pedron, prêté par Lens. C'est Andre Luiz qui va se sentir rassuré. Tandis que Racing retrouve son Tony Vairelles, les plus jolis coups — quoique aléatoires — reviennent à l'AC Ajaccio, qui garnit son attaque des portés disparus Bernard Diomède et Juan Esnaider. Virtuose des transferts, Rolland Courbis n'est pas revenu pour rien. Nice aussi a étoffé son groupe avec les arrivées de Cédric Mionnet et Oumar Bakari. L'équilibre relatif de la "balance commerciale" française a été assez peu souligné. La moitié des transactions ont fait passer des joueurs de la L1 vers la L2, soit plus que vers l'étranger. Réveillère, Sommeil et Dugarry constituent certes des pertes sèches en terme de qualité, mais les exils de Belmadi, Laville, Laspalles ou André semblent compensables en interne... En outre, les "retours" des espoirs Vignal et Billy amorcent peut-être de moindres départs de jeunes, dont les expériences se révèlent très diversement profitables. Enfin, on peut toujours compter sur Guy Roux pour faire provisions de joueurs et nous en sortir un de sa manche, comme le déjà étonnant Kanga Akalé. Surtout, ce qui change, au moment où ils deviennent plus rares, c'est que les départs des joueurs vers les championnats voisins ne sont plus forcément présentés comme "l'exode qui saigne notre football", mais apparaissent aussi comme un bon moyen de dégraisser les effectifs et d'équilibrer les comptes. C'est l'occasion de rappeler que les clubs français, depuis 1997, ont plus acheté que vendu, l'équilibre n'étant revenu qu'en 2001/2002 (L'Equipe 22/01)… Avis de dépression pour les joueurs Ce bilan ne change donc pas le constat déjà effectué à l'issue de l'intersaison. De nombreux clubs gardent en effet un effectif pléthorique, ce qui annonce dans les mois et les années à venir des fins de contrats douloureuses pour beaucoup de joueurs. Mis à l'écart des groupes, absents des compétitions d'élite, ils vont avoir beaucoup de mal à retrouver des clubs à l'échéance de leur engagement. Comme en outre leur employabilité est gravement menacée par l'extension de l'arrêt Bosman au travers de "l'arrêt Malaja" (voir FC Babylone), les perspectives ne sont pas brillantes pour la classe moyenne des footballeurs. Inversement, on peut espérer au moins un effet positif du ralentissement des transactions. Avec un état financier inquiétant et les incertitudes sur l'attribution des droits de télévision, les clubs seront encouragés à conserver la plus extrême prudence et à vraiment "valoriser leurs actifs". Cela signifie que des équipes vont aligner pour la deuxième ou troisième saison consécutive une ossature semblable… Si jamais elles présentent une cohérence et une qualité inédites dans leur jeu, on ne s'étonnera pas complètement. LE BRÉVIAIRE DU MERCATO la menace fantôme Christian pourrait revenir à Bordeaux. échange standard Tchato passe de Montpellier, club relégable et en banqueroute, à Kaiserslautern, club relégable et en banqueroute. chaînon manqué Stéphane Pedron à Paris, c'est parce que Fernandez veut absolument tenir sa promesse de remplacer Laurent Robert? petit bonhomme Bernard Diomède arrive à Ajaccio, mais personne n'a acclamé le retour d'un champion du monde. cyrillique Il va falloir se mettre d'accord pour l'appeler Sytchev, Sitchev ou Sychev. gimmick En tout cas, à la télévision, le nom du jeune Russe est immanquablement suivi du commentaire "au visage juvénile". traçabilité Le troisième prêt de Vairelles est un rendu. ni reprise, ni échange Monaco n'a pas voulu de Christanval. C'est sûr qu'ils ne sont pas assez cons pour le reprendre après avoir réussi à le vendre. année de la chèvre Le Barça aurait été intéressé par le recrutement de Bakayoko. paradoxe Il n'y a qu'à Lille que la Grande Braderie n'a pas eu lieu.

Réactions

  • osvaldopiazzolla le 04/02/2003 à 00h28
    ce sont deux défenseurs internationaux espoirs français qui jouaient à Liverpool et Lecce respectivement, mais je ne sais pas ou le mercato les a transférés.

  • El mallorquin le 04/02/2003 à 00h45
    A Bastia pour le premier. Le second dans un groupe de rock je crois.

  • leo le 04/02/2003 à 01h11
    Une petite question pour Harvest : parmi les matchs minables de ce week-end dont tu as parlé (Atletico Madrid-Barcelone, Espanyol-Real Madrid et Athletic Bilbao-Real Sociedad), combien en as-tu vu ?

  • redondo13 le 04/02/2003 à 01h18
    desole mais athletic/la real c'etait un joli match, assez viril mais pas vilain

  • zoher le 04/02/2003 à 13h51
    pablo j'ai pas en vie de jouer à la géguerre comme tu dis. N'empêche je comprends pas ta réaction, si tu dis que ce n'est pas de la mauvaise foie de supporter je veut bien te croire . T'excuse pas et moi aussi j'aime le football c'est pour ca que je lis les CdF. Je dois être moins exigeant que toi sur la qualité c'est tout, cela doit venir du fait que je regarde surtout les matchs du PSG. Tu dis que le PSG/OM était mieux que ce Bordeaux/OM, si tu parles de celui de L1 je suis pas d'accord, dans les deux cas l'OM n'a pas été top, mais l'attaque bordelaise c'est quand même carrément autre chose que celle de Paris.

  • harvest le 04/02/2003 à 14h13
    Ah ah aha , il n'y a que les fanatiques du foot espagnol qui ont vu des beaux matchs c week end en Espagne ! :-)
    Bizzare , vous avez dit bizzare ?
    OK , leo , je n'ai pas vu la fin du derby basque : trop nase.
    par contre coté tricheries , ça assure un max !

  • leo le 04/02/2003 à 14h38
    Attends Harvest, qui a dit qu'il n'y avait eu de beaux matchs ce week-end qu'en Espagne ?

    Seul kalle a comparé le niveau des matchs anglais et espagnols avec celui des matchs de L1. Et c'est toi qui a lancé une attaque gratuite sur les matchs de Liga de ce week-end alors que tu n'as même pas vu un match entier de ce championnat. Pour ma part, j'ai vu Atletico-Madrid-FC Barcelone (7eme contre 15eme) et Bordeaux-OM (3eme contre 6eme) et je peux t'assurer qu'il n'y a pas photo entre les deux matchs au niveau du spectacle et de la qualité technique.

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