Arsène du crime
Après avoir étudié les techniques les plus perfides de la guerre psychologique au Japon, le coach d'Arsenal n'a eu de cesse de porter des coups bas au football français dont il est issu.
Les 7 preuves de la culpabilité d'Arsène Wenger
1. Il a exploité le filon de la formation à la française et les vides juridiques, lançant le pillage des centres français.
2. Il a réalisé le record de bénéfices sur un seul transfert avec Nicolas Anelka, piqué sans vergogne au PSG.
3. Il est le fer de lance du lobby des gros clubs contre les sélections nationales, hurlant à chacune des sélections de ses joueurs, critiquant le programme de l'équipe de France et l'emploi excessif de ses joueurs sous le maillot bleu (voir Wenger: Jekyll ou Hyde?).
4. Par contre, peu soucieux des cadences infernales imposées par les clubs, il exténue les internationaux français, jusqu'à la blessure.
5. Il a fait de Nicolas Anelka l'agent téléguidé de déstabilisation de l'équipe de France, sous le nom de code du "Boulet".
6. Il est le conseiller officiel de la sélection anglaise, by appointment to her majesty the Queen.
7. Et enfin preuve absolue, il vient de faire l'apologie de Youri Djorkaeff dans des termes qui ne laissent aucune ambiguïté sur sa volonté de nuire à l'équipe de France:
"Sans aucun doute, il ira à la Coupe du monde, car il est un peu entre Zinedine Zidane et les attaquants. (…) Avec lui, l'équipe peut jouer avec un seul attaquant. (…) "C'est un joueur qui peut marquer et faire marquer. (…) Il a le même rôle que Dennis Bergkamp à Arsenal". (Reuters 28/04).
Cette fois Arsène, c'en est trop, démasques-toi et avoues tes odieuses motivations. Es-tu simplement méchant et jaloux du succès des Bleus? Cherches-tu à remplacer Roger Lemerre à leur tête? As-tu été retourné par le MI-5 afin de travailler pour la Couronne?
Le Comité de défense des entraîneurs alsaciens communique :
Cette charge sans fondement est démentie par le simple bon sens. Arsène Wenger est l'entraîneur qui a fait éclore Anelka, Vieira, Henry et Pires et les amenés au plus haut niveau, au service de l'équipe de France. Anelka a d'ailleurs péri de l'avoir quitté trop vite. Il a fait la preuve de compétences bien plus larges que celle d'un entraîneur. Il allie les qualités d'un meneur d'hommes apprécié de ses joueurs à celles d'un manager doté de responsabilités économiques. On ne peut lui reprocher de défendre les intérêts de son club, et d'autre part le voyage en Australie était objectivement une connerie. Enfin le crédit dont il bénéficie en Angleterre entretient le rayonnement des techniciens et du football français, dont il est une des plus remarquable produit.
Messieurs les censeurs des Cahiers du football, une nouvelle fois vous vous trompez de cible.