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Sport et santé

Parce que si on aime bien le regarder dans le canapé, ça nous arrive aussi de le pratiquer...

  • Pier Feuil Scifo le 13/03/2023 à 18h43
    Je ne suis pas très doué pour raconter les courses, ce weekend j'ai donc fait mon premier 80km (82 pour être précis) avec 5500 de D+&- dans les Pyrénées, la Tontorrez Tontor, et sans prépa depuis mi-janvier, je n'en menais pas large avant d'attaquer les collines. Ben c'était vraiment ouf (courrir avec un bébé Pottock à travers les sommets, se faire survoler par les aigles, mais quel putain de kif. Et ces montées qui n'en finissent plus, ahah ! Quel kif). J'en ai chié à partir du 55ème quand la peau de mes glaouis s'est mise à saigner à cause du frottement du calebut, car à partir du km50 il s'est abattu des trombes d'eau. Des sceaux à la gueule que c'était. La prochaine fois j'amène du beurre de karité dans le sac. Je la termine en 17h quand je pense pouvoir attendre au final les 15h sans l'épisode roubignoles. Trop hâte d'attaquer le prochain en juillet dans les Alpes. Et entre temps y a un petit 49km du côté de l'Alsace (où on va tenter de franchir la barre des 600 à l'index UTMB pour la première fois, avec de la prépa cette fois, ça devrait le faire). Le trail, la montagne et la nature, c'est vraiment de la balle ! (D'autant plus sur des "petits" événements).

  • Pier Feuil Scifo le 13/03/2023 à 18h49
    Seau eut été mieux

  • L'amour Durix le 13/03/2023 à 19h31
    Un peu de plus (ou de peau en moins) et tu les posais vraiment sur le terrain !

  • Pascal Amateur le 13/03/2023 à 19h36
    Ouais, ça donne envie d'enfiler une paire et d'aller courir !

  • Pier Feuil Scifo le 13/03/2023 à 20h51
    Ah c'est sûr que je pourrais peut-être parler à Coach Couilles dorénavant.

  • sul le 13/03/2023 à 23h03
    Zorionak!!

    Le Pottok c était dans la montée de la Rhune j imagine?

    Je connaissais pas cette Tontorrez Tontor. C est la même course que la Senpereko Trail (Trail de Saint Pée) ou c'est encore une autre?

    J avais fait l Euskal Trail (bon juste la version 2×25km, les longs formats c est trop pour moi) et c est vrai que c est top de courir au Pays Basque (mais tu prends direct des D+ qui rigolent pas).

  • Pier Feuil Scifo le 14/03/2023 à 10h22
    merci !

    Tout à fait, c'était vers la Rhune, entre deux collines (qu'ils disent, parce que leurs bosses ressemblent drôlement à ce que j'appelle une montagne...).

    La Tontorrez est le format 80 de la Senpereko, elle part bien de Saint-Pée et y revient.

    Je ne connaissais pas l'Euskal, ça a l'air bien drôle c't'affaire ! (vive le D + & -)

  • Eric Sikh Aura le 14/03/2023 à 12h03
    Impressionnant, en tout cas ! Je n'imagine même pas faire des courses aussi longues, je suis bien sur mes 10km route ! (plus un semi à l'année ^^)

  • busart le 14/03/2023 à 15h48
    Hello la communauté CAPiste.

    Retour sur le Semi-Marathon du Grand Paris, couru ce dimanche 12 mars.
    Aka la Grande Course à Valérie (enfin plutôt celle de Patrick Ollier)
    Aka le semi des blédards, entendu dans la bouche haineuse de droitards à SUV

    Un parcours très urbain, depuis l'Hippodrome de Vincennes jusqu'à la piste du Stade de France, en passant par le Canal Saint Martin.
    Un semi calé en toute fin de prépa marathon, qui arrive même un peu trop tard avant la grosse échéance du 2 avril, où l'on espère encore gratter quelques secondes pour passer Sub2h50.

    Bien sûr, une semaine après le Semi de Paris, il ne faut pas s'attendre à la même densité.
    De coureurs alignés, de supporters frigorifiés et de ravitos bien achalandés.
    Pas de tee-shirt à l'arrivée. Ni d'Anne Hidalgo pour démarrer.
    Ici, c'est Saint-Denis bibi, alors c'est médaille en bois recyclable, sponsors institutionnels locaux et marquage à la craie.
    Et ça fait bien plaisir de pouvoir se glisser dans son sas sensas 1h20 trois minutes avant le coup de starter, sans devoir jouer des coudes, marcher sur les plaques carbone de son voisin ou de pisser accroupi dans le caniveau.

    Et c'est parti pour un début de course qui prend des airs de promenade sylvicole ; nos athlètes goûtant les joies d'une météo adaptée à l'effort, pour s'ébrouer sur les chemins boisés vincennois.
    Promenade assez vive tout de même : on a décidé de suivre le meneur d'allure 1h20 et son petit groupe, ramassé derrière lui.
    Le rythme c'est 3'45'' au kilo – 16km/h – et il faut s'arracher pour tenir la cadence, tout en gardant le sourire de celui qui n'est pas inquiet.
    Niveau stratégie de course pour votre serviteur, c'est encore au petit bonheur.
    On s'est beaucoup raisonné pour ne pas se cramer, pour intégrer le semi dans une Sortie Longue adaptée à la prépa marathon (juste avant de commencer la course, on s'est déjà envoyé 6km à 4'40'' dans le bois) et on sait que ce n'est pas le chrono à l'arrivée qu'il faut viser, mais le sérieux d'un entraînement complet et maîtrisé.
    Cependant, notre hubris légendaire n'a que faire de ces prudences sénatoriales, et on ne s'en cache pas : on est là pour faire 1h20 – et même juste un peu moins.
    Alors, pendant 10km, on reste au contact, en échappant de peu à une grosse gamelle suite à la chute d'un des coureurs du groupe (qui finira mieux que nous, mais ça on le le sait pas encore pas quand on le relève du trottoir).
    Les foulées claquent au sol et l'effet de groupe protège et surmotive.
    Bon, même si on est que huit dans ce groupe.

    Au Km 10, ça doit être le momentum.
    Le parcours passe quasiment sous nos fenêtres familiales et c'est le fils prodigue qui, posté à l'angle Voltaire/Richard-Lenoir et gonflé de fierté pour son modèle paternel triomphant, doit crier, encourager et transmettre la banane de l'amour filial à son padre.
    C'est un échec complet.
    Je vois le gamin de loin mais à cette vitesse, le « Gaspard ! » qui sort de ma bouche baveuse équivaut à la fureur d'un a cappella intimiste de Charlotte Gainsbourg.
    Lui me voit. Enfin. Mais tard. Trop tard.
    Et le passage de banane glisse entre nos doigts, tel le bâton entre deux coureurs trop confiants d'une équipe américaine de 4x100m.
    Le temps de se retourner, de s'arrêter, de reprendre la banane et de repartir, le train est passé.
    Et on ne le reverra plus.

    Le groupe s'enfuit et on a cassé l'élastique dit le jargon course à pied.
    On se retrouve en chasse-patate comme on dit en cyclisme et Gros-Jean comme devant, comme dans la chanson des Frères Jacques.
    On jure contre soi-même, en crachant cette mauvaise banane, même pas mûre en plus, et rageant cette mauvaise excuse qui ne pouvait dissimuler notre incapacité à relancer.
    Après le blietzkrieg des premiers km, c'est la guerre de tranchée qui se met en place.
    On s'enlise, on est seul et le parcours devient plus raide et plus étroit. On doit même monter sur les passerelles du Parc de la Villette (pas l'idéal vous en conviendrez pour performer).

    Pour rester quand même digne jusqu'au bout, au fond des ruelles d'Aubervilliers, on essaie de post-rationaliser, de se mentir à soi-même et de tromper son propre cerveau : « C'est bien joué bibi !, On avait dit qu'on allait gérer pour le marathon à venir… super ! Tu es décroché, c'est top ! Ça va te permettre de bien te concentrer sur ta foulée… »
    Et après le dernier souterrain dyonisien, on déboule sur la piste du Stade de France dans une ambiance indescriptible.
    Mais pour la décrire, disons qu'il y a peut-être quelques centaines de personnes, maximum, massées sur une seule tribune latérale ouverte et qui attendent sagement l'arrivée de leur championne, de leur champion (un oncle, une collègue, un voisin qui a eu une révélation en voyant Kipchogue sur l'Équipe TV) sous les hourra du speaker qui tente de réveiller cette paisible assemblée dominicale.

    1h21mn et plein de secondes de trop.
    48ème
    On a tenu, on ne s'est pas (trop) désuni et comme on veut garder la face, alors terminons donc notre sortie longue par le décrassage.
    Et là, plaisir de la CAP, on tombe sur un inconnu qui en a terminé également et qui nous propose fort gentiment de revenir ensemble - en courant bien sûr – jusqu'à la civilisation (= repasser le périphérique).
    On debriefe, on devise plaisamment, tout en remontant, tels les saumons fraîchement médaillés, le courant du flot des coureurs qui n'en ont pas encore fini avec leurs 21km.
    Et on apprend que notre compagnon a fini 8ème en 1h14 !
    On est pas loin de le balancer dans le canal, mais il est très sympathique et quand il nous avoue qu'il n'a que 27 ans, alors on se pose en daron avec des bornes au compteur.
    « Ah ! Oui, t'es un gamin en fait ! Mais, tu sais, moi je joue chez les Seniors. Je vais sur mes 45 ans, hein ! »
    « Oh ! bah ça va, tu les fais pas. »
    Me répond-il, flatteur, au moment où je décide de finir en métro, après 31km cumulés…

    C'est toujours la jeunesse qu'il faut écouter.

    L'après-midi même, les résultats définitifs tombaient sur le site.
    Et l'organisation de la course m'avait classé deuxième dans la catégorie… U23 !! - au lieu des vieux Master 2 (44-49 ans).
    Être pris pour un Espoir en banlieue, ça en donne pour la suite, non ?
    Et on peut même rêver de réussir à la capitale…

  • Pier Feuil Scifo le 15/03/2023 à 12h08
    Dans deux ans, je pense passer au 160 (pour faire ne ce serait que la diag' chez moi).
    Y a un truc assez addictif vraiment marrant !

    @busart
    ah bé voilà, c'est bien raconté !
    Et chapeau, c'est bien rapide tout ça !