Premier League et foot anglais
Le rendez-vous des amateurs du foot venu d'Angleterre, qui sent la sueur de pub et la bière chaude.
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Mik Mortsllak le 05/04/2024 à 22h07Finalement la réponse était plutôt simple à trouver:
lien
20 buts en Europe dont 15 en C3, quelques joueurs offensifs aimeraient bien de telles stats.
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Mangeur Vasqué le 05/04/2024 à 23h41Et ouais, Graham Alexander, ex international écossais, légende du football anglais. Plus de 1 000 matchs pros, l'un des meilleurs tireurs de pénalty du foot british. Il a évolué dans les quatre divisions 100 % professionnelles du foot anglais, jusqu'à presque 42 ans. Comme James Tavernier, beaucoup de pénaltys dans ses 130 buts (77 pénos, dont pas mal marqués de l'exter). J'ai parlé de lui plusieurs fois ici sur le forum (y'a longtemps) et dans Teenage Kicks aussi.
Notamment ici lien dans cette preview de la D4 anglaise saison 2013-14, voir le paragraphe sur Fleetwood Town, qu'il manageait (sous la photo de John Portsmouth Football Club Westwood, je te décris pas, on le remarque assez facilement)
J'ai déjà vu jouer "Tav", en D5 à Gateshead saison 2010-11, "prêté par Newcastle, il était vraiment au-dessus du lot. Son frère cadet Marcus, formé à Newcastle et Middlesbrough, joue à Bournemouth.
J'allais alors régulièrement au SoL (pas par terre mais au Stadium of Light, Sunderland) avec un gars qui habitait juste à côté du stade de Gateshead FC (qui accueille – accueillait ? – un gros meeting d'athlétisme), il allait souvent les voir et m'avait embarqué. J'aime beaucoup la non-League mais surtout quand l'environnement s'y prête, ce qui n'est malheureusement pas le cas de Gateshead (ce qui explique aussi leurs faibles affluences).
Non seulement leur stade (d'athlé donc) est horrible pour le foot mais y'a absolument rien de sympa autour. Il est coincé entre une voie express, deux zones industrielles et des habitations. Après 2012 je n'y suis plus retourné.
Ils font environ 1 200-1 500 spectateurs de moyenne, dans un stade qui a une capacité de 12 000. Ils sont toujours en D5 et Newcastle United (ou même Middlesbrough ou Sunderland) leur prête régulièrement des joueurs.
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Tricky le 06/04/2024 à 15h18(Ca me fait penser, tu nous avais dit ce que tu pensais de Sunderland 'til we die ?)
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khwezi le 06/04/2024 à 16h14Ce kit Third de Newcastle. Rarement vu plus laid ou « out of place ».
(Les Geordies sont à Fulham tentant de poursuivre leur remontée sur United laquelle je crois assez)
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Lucho Gonzealaise le 06/04/2024 à 16h33Est-ce que les Geordies ont chanté "Dur dur d'être mal fringués" ?
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khwezi le 06/04/2024 à 16h38Ils sont en train.
Sinon la déclaration d'Ibrahimovic qui aime donner sa piécette meme quand on lui demande pas:
« So Jurgen klopp is leaving Liverpool as we all know. I just wanted to come out and say something about it, not going to lie, it really does hit hard to know that he is gone at the end of this season. His honesty, clarity, humility, integrity and class are extremely rare not just in football and in sports but in any walk of life. he don't just make Liverpool better he made the premier league better he is an absolute legend overall a truly remarkable and admirable man »
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khwezi le 06/04/2024 à 17h32Ah tiens. Le Tavernier de Bournemouth vient de marquer, Bournemouth qui mène à Luton. Sacré saison de l'équipe de Gary O'Neil. Pas grand monde les voyait survivre….
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khwezi le 06/04/2024 à 17h58Iraola, pas O'Neil qui est a Wolverhampton. Quelle truffe je fais quand je suis fatigué.
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Mangeur Vasqué le 07/04/2024 à 08h47Juste vu la S1 et S2 de "Sunderland 'Til I Die" (STID), j'avais bien aimé dans l'ensemble. La communauté, dans son aspect working class, est y bien dépeinte, sans que ça se vautre trop dans les clichés.
La passion et les rêves (atteignables ou non) des supporters sont bien restitués à mon avis, ainsi que les immenses sacrifices consentis, surtout évidemment chez les milliers d'entre eux qui font les déplacements.
Dans mes souvenirs, les interviews et les histoires personnelles des uns des autres apportent quelque chose, même si ça reste relativement banal dans l'ensemble (dans le sens où t'aura les mêmes dans n'importe quel club, c'est interchangeable). Mais tout ça est important pour l'aspect 3D du docu, ça permet d'ajouter une dimension immersive. C'est bien tourné, ficelé et sérialisé. On sent bien le côté mondialisé, que ça a été conçu pour un public Netflix, international.
Gros succès à l'international, partout, c'est impressionnant. Aux USA, en AmSud, en Indonésie, au beau milieu de la forêt tropicale de Papouasie-Nouvelle-Guinée, sur des îles isolées du Pacifique sans doute, etc. tu dis que tu supportes Sunderland, on te parle de ce docu direct, certains portent même le maillot du club ! (prends ça Newcastle United). Même au fin fond de la Beauce ils l'ont vu, c'est pour dire, enfin ceux qui ont entendu parler de Netflix à tout le moins.
Enfin presque partout car je voyage beaucoup et j'ai constaté que dans certains territoires plus sauvages disons, ou dans les coins psycho-sociologiquement reculés, culturellement "vierges" diraient les ethnologues (sans vouloir froisser personne), cette série docu est totalement inconnue.
En Orléanais par exemple, ou dans le Gâtinais, je sais plus, ces coins obscurs se confondent facilement faut dire (et pis alors tous ces "pays traditionnels" français qui ont deux noms pour signifier la même chose, c'est confusant), tu parles de "Sunderland 'Til I Die", et on se méfie. J'en ai même vu sortir les fourches. Peut-être supportaient-ils Newcastle ? Je plaisante. Bah, ils ne sont pas foncièrement méchants les bougres (les bougresses ont même un certain charme, rustique) mais quand ils ne reconnaissent pas la langue ils ont tendance à se braquer. Mais surtout ne stigmatisons pas ces contrées restées à l'état brut, elles font le charme de la France profondissime. Et y'a encore peu ils parlaient à peine le français (Braudel en parle longuement dans "L'Identité de la France"), alors respect pour le chemin parcouru.
Pardon pour cet interlude anthropologique, revenons à STID. Ça fait un peu sitcom légèrement cheapo par moments j'avais trouvé. Mais ça reflète la nature du football (ascenseur émotionnel) et de ces saisons ou doubles saisons (après une relégation, comme c'est le cas pour S1) un peu qui naviguent du chaos à l'espoir, and back. Un ancien fanzine de Sunderland s'intitulait "It's the Hope I Can't Stand" lien, on comprend pourquoi. "L'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir", écrivait l'ami Charles. Il aurait fait un super journaliste foot.
Beaucoup "d'insights" sur le club, y compris niveau des dirigeants. On mesure bien le fossé entre ce que les supps voudraient (des stars) et ce que le club peut offrir. Les supps veulent garder les jeunes ou joueurs talentueux, le club veut les vendre pour faire du bizness (comme Ross Stewart l'an dernier). Same old story.
Également chouette, le fait que, contrairement à beaucoup d'autres docus foot, on montre le staff "lambda". Sunderland AFC emploie environ 450 personnes, c'est bien aussi de les mettre en avant de temps en temps.
Les joueurs et les managers & backroom staff passent bien (surtout Chris Coleman, S1). Et on voit Jack Rodwell, c'est rare... (il ne passe pas terrible lui par contre).
Seul petit bémol à mon avis, le fait que y'ait pas de narration. Certes, c'est fluide et on apprécie le flow mais il aurait été préférable d'en mettre une à mon avis (comme dans le docu "Premier Passions" lien), même en incrustation, même légère, comme ça c'était fait par exemple pour "The Four Year Plan" (sur QPR). Mais peut-être suis-je trop old school de ce côté-là.
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L'amour Durix le 07/04/2024 à 10h53Tssss !
La bave du crapaud chartrain n'atteint pas la blanche colombe orléanaise.