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Premier League et foot anglais

Le rendez-vous des amateurs du foot venu d'Angleterre, qui sent la sueur de pub et la bière chaude.

  • Pascal Amateur le 26/07/2022 à 17h17
    C'est ce qui est éternellement désespérant : "hard" Brexit, droite "dure", toutes ces métaphores qui donnent la trique par métaphore, ont toujours autant la cote. L'érection par procuration, si terriblement efficace.

  • Mangeur Vasqué le 26/07/2022 à 17h18
    Cela dit, et pour conclure sur un point positif à propos de cette chaîne de pubs (qui, un temps, fut originale), elle a (avait plutôt, du temps de son expansion et bonne santé économique) la particularité de racheter et rénover des lieux intéressants/originaux architecturalement parlant ou autre. C'est un peu resté leur marque de fabrique, ça et les prix très doux.

    Je crois que j'en touche un mot dans ce pavé sur les pubs anglais lien).

    Voir cet article du Guardian également lien

  • Tonton Danijel le 26/07/2022 à 17h32
    Tiens, est-ce qu'Ozil ou d'autres avaient entendu parler de Maria Petri? En tout cas cette supportrice inconditionnelle des Gunners (et tenir plus de 70 ans à les supporter, ce doit être dur) vient d'avoir un hommage d'Eurosport: lien

  • Mangeur Vasqué le 26/07/2022 à 17h38
    Jamais entendu parlé d'elle, wow, quelle supp.

    lien

    lien

  • Mangeur Vasqué le 26/07/2022 à 18h04
    Ah, je vois ce que tu veux dire maintenant, je viens de mater quelques extraits, Jesus wept... Autant dire qu'avec cette lamentable prestation il a définitivement grillé toute chance de victoire, déjà qu'il partait largement derrière.

    [Course au 10 Downing Street]

    Un premier ministre choisi donc par 0.0006 % de la population en phase 1 (environ 360 député.e.s conservateurs) puis par environ 0.25 % en phase finale, à savoir les ~ 130 000 membres du Parti conservateur qui voteront. Les pséphologues appellent cela un "a selectorate", un électorat sélect. Bienvenue en Épistocratie.

    Cela dit, c'est loin d'être la première fois. L'absence de constitution britannique digne de ce nom fait qu'on s'en tient "aux traditions, conventions et pratiques". Le pouvoir en place "plays it by ear" comme on dit, on improvise, on cuisine ad hoc, comme le restaurateur qui fait son marché tous les matins à Rungis pour composer son menu qui change quotidiennement, au gré des arrivages et des produits du moment.

    Sur les 45 dernières années, seuls 3 premiers ministres ont été élus "légitimement", via une General Election venue directement après une démission ou une fin de mandat (Thatcher, Blair et Cameron).

    Tous les autres n'ont soit jamais été élus, même pas en interne (Gordon Blair, successeur du démissionnaire Blair en 2007 mais simplement car il était leader adjoint du Parti travailliste), soit élus mais après une période d'intérim (qui aurait pu continuer des années s'ils n'avaient décidé d'appeler à une General Election pour renforcer leur majorité parlementaire. John Major en 1992 ; Theresa May en 2017 - un an après avoir repris le flambeau, sans opposition pratiquement, du démissionnaire Cameron. Déclencha une General Election car majorité faible, pari raté car elle dut s'allier avec les néoréacs moyens-âgeux du DUP nord-irlandais, qui refusait même de siéger à Stormont, le parlement d'IdN, depuis des années car incompatibilité d'humeur avec Sinn Féin ; Boris Johnson en juillet 2019, élu par seulement 92,153 personnes - vs 46 656 au (plus) modéré Jeremy Hunt. Idem que May, il aurait pu rester au pouvoir des années sans être élu mais vu la situation de coalition acrimonieuse avec le DUP, il déclencha une élection et réussit son pari, grosse majorité aux GE de décembre 2019).

    Truss sera donc élue par une infime proportion de la population. C'est une énorme anomalie démocratique, sur laquelle les gens (la petite minorité qui s'intéresse à ces choses-là) commencent seulement à s'interroger aujourd'hui, après avoir pendant longtemps cru dur comme fer, avec une certaine suffisance, en la solidité du modèle britannique. L'idée même d'une constitution leur paraissait farfelue, presque un affront.

    Une anomalie qui crée une forte instabilité et qui profite au pouvoir en place, donc aux Conservateurs (les ¾ du temps, "l'alternance politique", autrefois considérée comme un processus naturel et tant vantée dans mes cours d'histoire politique britannique à la fac d'anglais dans les années 1980 appartenant résolument au passé. Elle n'a jamais vraiment existé qu'asymétriquement. En 2024, on en sera à 49 années au pouvoir pour les Tories, sur 79 ans, et 32 ans sur les dernières 45).

    Un comble puisque le Royaume-Uni s'est toujours enorgueuillé d'avoir un système "universellement" considéré comme très stable, incarnant une solidité à toute épreuve, "contrairement aux Continentaux" (les "Continentaux au R-U, c'est un peu comme "les Anglo-Saxons" en France, ça n'existe pas vraiment dans le sens ou chaque pays a son système propre et de parler des Continentaux ou des Anglo-Saxons comme s'il s'agissait d'une entité monolitique, mais c'est un trope facile donc très utilisé, négativement comme positivement).

    Le fait par exemple qu'on en soit à 4 PM en 7 ans au R-U devrait alerter bien davantage l'opinion (certes, largement amorphe) et les médias. Ce système instable favorise les démissions – eg Thatcher, Blair, Cameron, May, Johnson... – et les aberrations.

    Certes, on peut aussi considérer que le système fonctionne efficacement car il permet aussi de dégager un PM ou le forcer à démissionner, via notamment le vote de défiance (ou sa menace, eg Theresa May). C'est le cas dans la liste ci-dessus pour Thatcher, May ou Johnson, ainsi que Blair dans une moindre mesure, l'usure du pouvoir après trois mandats pour Thatcher et Blair ayant aussi compté.

    Avant eux, le Conservateur Anthony Eden démissionna sous la pression en 1957, suite à la crise du Canal de Suez, après moins de 2 ans aux manettes. Idem pour Harold Macmillan (Parti conservateur) en 1963, plombé par un célèbre scandale politico-sexuel, l'affaire Profumo lien, qui le poussa à la démission avant de faire tomber les Conservateurs aux General Elections de 1964 (scandale retentissant immortalisé au théâtre et à l'écran à plusieurs reprises, dont le film "Scandal" de 1989 et plus récemment dans la série "The Trial of Christine Keeler" ou via un épisode de "The Crown"). Et qui de la démission – salutaire – de Neville Chamberlain le 10 mai 1940 ? Si le système avait été rigide, Chamberlain serait resté (enfin, façon de parler car il mourut en novembre 1940) et Churchill n'aurait sans doute pas pu émerger à ce moment-là, certainement pas de cette manière aussi éclatante en tout cas.

    Il y a aussi l'argument, recevable, de ceux qui disent : "Ah oui mais s'il était impossible de forcer un PM à démissionner, Boris Johnson par exemple serait toujours en place et on aurait dû attendre les élections de 2024 pour le dégager."

    Soit, mais à l'origine ces démissions, forcées, sont surtout le résultat de sérieux dysfonctionnements et anomalies.

    Des anomalies, mais aussi des aberrations. Le Brexit fut décidé, en 2013 et sans aucune barrière constitutionnelle ou autre, simplement car David Cameron en avait marre des chouineries et du chantage soft de quelques députés anti-UE dans son parti. Un groupuscule (au départ), issu du confidentiel mais effroyablement influent l'ERG lien alt-rightiste de Jacob Rees-Mogg, qui grossira ensuite terriblement une fois le référendum gagné, emportant tout sur son passage, autant pour des raisons électorales qu'idéologiques.

    Ce groupe entraînera dans sa croisade des Conservateurs pro UE, comme la probable PM Liz Truss. En outre, beaucoup de député.e.s conservateurs anti-Brexit, ont opté pour épouser la ligne officielle pro-Brexit du parti – un parti plutôt anti-Brexit avant le référendum, pour ne pas perdre leur siège & leur confortable carrière.

    Beaucoup de politiciens Tories, uniquement par un opportunisme d'un cynisme glaçant, deviendront anti-EU et épouseront le gros des thèses de l'ERG. On appelle ces gens, comme Truss ou Johnson (également un Remainer au départ), des "shape-shifters" lien, des créatures totalement dénuées de convictions, intensément corrompues intellectuellement et capables de changer de forme au gré de l'humeur du jour (Johnson et, surtout, Truss, étaient par exemple des Remainers avant le vote du Brexit). Les "shape-shifters", c'est Dutronc et ses opportunistes & retourneurs de veste, puissance 100.

  • Mangeur Vasqué le 26/07/2022 à 18h21
    Comme je te l'ai écrit, j'ai déjà évoqué en ces lieux ces sujets (tes questions, interconnectées) depuis mon retour en octobre dernier, sur le filpo et sur le fil anglais et probablement ailleurs (sous article), transversalement parfois. Tu ne m'en voudras pas j'espère de ne traiter principalement que tes deux questions centrales (sur plusieurs postes), qui étaient :

    "Le système institutionnel empêche l'émergence d'une formation d'extrême-droite ?"

    et

    "Ces idées sont déjà diffusées chez les Tories ?"

    Ci-dessous ce qu'on peut avancer, comme éléments de réponse sur la première question.

    Pour ce qui est du parlement/système électoral au niveau strictement britannique (voir dernier paragraphe ci-desss sur les élections européennes au Royaume-Uni), incontestablement OUI.

    Le "FPTP", First Past The Post donc scrutin uninominal à un tour, favorise le bipartisme (et en particulier le Parti conservateur) et constitue donc un gros frein au développement de l'ED en tant que parti construit autour de l'idéologie ED (pas en tant qu'idéologie, largement infusée par d'autres biais). Et on n'a qu'une seule élection ici nationale ici (General Election), ça réduit aussi le scope de développement d'un parti ED.

    Ce qui produit l'effet vase communicant suivant : puisque l'électorat d'ED n'a pas de "outlet" (exutoire) naturel pour s'exprimer, celui-ci vote en masse pour ce qui lui ressemble le plus, à savoir le Parti conservateur. Pas mal de cet électorat ED votent aussi pour Labour, qui est le seul parti de gauche donc à l'électorat extrêmement varié (doux euphémisme), traversés par de sévères lignes de fracture et un tas de courants fluctuants et divergents. Mais vu qu'il est quasi impossible d'envisager le succès d'un autre parti de gauche, Labour est le seul à occuper tout l'espace à gauche (le positionnement des Verts est évidemment différent donc on laisse de côté).

    Les tentatives de former un grand parti de centre-gauche pro UE ont toutes échoué, lamentablement, eg en 2019 (un grand moment de ridicule) avec le parti The Independent Group/Change UK, formé par le député travailliste Chuka Umunna lien pendant l'ère post Brexit lien ; ou, de manière plus significative, dans les années 1980 avec le SDP lien) créé par une poignée de dissidents du Parti travailliste. Ils firent de beaux scores aux General Elections de 1983 et 1987 – 22-26 % – mais n'obtirent à chaque fois qu'une vingtaine de députés (trop faible ancrage géographique) et jetèrent l'éponge en 1988. Sur leurs cendres naquit le parti Liberal Democrat, qui s'est (inévitablement) droitisé depuis, mais qui se distingue du Parti conservateur sur divers aspects, surtout par sa position pro UE.

    Note que le même phénomène se produisait en France avant l'émergence du Front National. Son électorat potentiel était large mais comme aucun parti ne les représentait/incarnait (je passe sur Tixier-Vignancourt années 1960 et le FN années 1970, faible portée), cet électorat votait en masse pour l'UNR de De Gaulle ou le RPR plus tard ou autre parti droitiste, dans un réflexe "vote utile" en quelque sorte.

    Idem pour le Parti conservateur. Comme je l'écrivais ici lien (deuxième partie du poste) en détaillant un peu, le Parti conservateur parti "channels" (terme consacré – absorbe) naturellement ce type de vote. Je connais/J'ai connu bien ou vaguement un tas de Britanniques qui s'ils avaient été français auraient voté FN/RN et qui votent pour les Tories (ou, dans une moindre mesure, Labour).

    Des gens au racisme parfois très violemment exprimé. On s'en rendait moins compte avant le Brexit (c'était surtout confiné aux tabloïds et relativement évitable) mais la parole a explosé dans le sillage du référendum. J'aurais beaucoup d'exemples personnels à fournir, des choses vécues et entendues par moi ou ma femme, même dans ses boutiques (collègues, clients), ou par des connaissances/amis. On a entendu plus d'horreurs de 2015 (début de la campagne du Brexit) à fin 2020, date officielle de la sortie de l'EU, que sur les 30 dernières années précédentes.

    Un peu comme quand le Front National a soudain émergé en France, début années 1980, je m'en souviens d'autant que j'habitais près de l'épicentre, Dreux. La parole s'était fortement "libérée" et décomplexée. D'où les mouvements "Touche pas à mon pote", SOS Racisme, etc. Cela dit, ça relevait aussi d'un effet grossissant et médiatique car des horreurs on en entendait beaucoup avant aussi, le "racisme débonnaire" était tristement banal (mais il trouvait moins d'écho disons, dans les médias et auprès de l'électorat).

    Donc, pas de parti d'ED aux General Elections au Royaume-Uni, à cause du système électoral.
    Il existe bien toutefois au R-U une extrême-droite institutionnelle forte dans son accroche, que Ukip et Farage ont incarné pendant vingt ans (UKIP fondé en 1993 mais impact faible les dix premières années). Et cette ED là ne prétend même pas être sociale (contrairement au RN français), donc potentiellement elle aurait pu être encore plus forte. Gros succès de UKIP et Brexit Party (avec Farage à sa tête) aux élections européennes : UKIP, 1er parti britannique aux Euros 2014 (un seul tour), avec presque 27 %. Brexit Party, dirigé par Farage, 1er également, avec 30.5 %.

  • Özil paradisiaque le 26/07/2022 à 18h26
    Avant son décès non mais le club a beaucoup communiqué avec notamment des vidéos hommages.

    Où on a pu voir quelle était proche notamment des joueuses.
    Elle a assisté tous les matchs dArsenal : Homme Femme et jeunes depuis 70 ans. Incroyable.
    Et effectivement les dernières années n'ont pas été facile mais elle a quand même vécu une saison entière sans défaite : P38, W26, D12, L0.
    Exploit pas unique puisque Preston North End l'avait réalisé lors de la toute première saison du championnat anglais.

  • Mangeur Vasqué le 26/07/2022 à 18h32
    PNE, avec cependant beaucoup moins de clubs et journées donc (12/22 journées).

  • Mangeur Vasqué le 26/07/2022 à 18h36
    Part II

    Leur idéologie (d'ED) a violemment infusé les politiques du pays ces 10-15 dernières années. Beaucoup moins avant. Le ressentiment et la colère existaient bien sûr mais tout ça était plus contenu et on entendait surtout ces voix ED s'exprimer via les tabloïds et l'embryon de rézosocios. Ils ont rendu tout ça dicible.

    Il y a véritablement eu un avant et après 2010-12. La crise de 2008 a joué, ainsi que l'entrée de la dizaine de pays de l'Est en 2004 à 2007 – Pologne, Pays Baltes, Roumanie en 2007, etc. forte immigration vers le R-U, et gros backlash quand la crise a commencé a frappé et les premières mesures de forte austérité (des Conservateurs, élus en mai 2010, Cameron, coalition avec les LibDems) ont commencé à asphyxier beaucoup de gens.

    Un exemple tout con. A cette époque, vers 2010-13, une ancienne collègue de ma femme (collègue vendeuse dans la partie parapharmacie, au smic, avec une fille grande ado) a plus ou moins perdu son logement (location) et n'a jamais pu obtenir un logement de type "council housing" (HLM) à cause du quasi arrêt du programme de construction logement sociaux décidé alors par le Parti conservateur (tu sais peut-être que depuis Thatcher et sa décision de vendre la moitié du parc HLM aux locataires et à des prix discountés – c'est le "Housing Act 1980" lien , appelé souvent au R-U "The right to buy" voir par ex. cet article lien –, pour des raisons purement électorales – acquérir et fidéliser un nouvel électorat, working class, et donc affaiblir le Labour – le R-U manque cruellement de logements sociaux type HLM, deux fois moins qu'en France aujourd'hui).

    Une politique controversée du "right to buy" (surtout si on ne renouvelle pas le stock de logement sociaux) que Boris Johnson d'ailleurs, a tenté d'étendre peu avant sa démission lien, dans un dernier baroud d'honneur. C'est en effet l'un des moyens de séduire, à peu de frais, des millions de gens modeste, le fameux "Red wall" lien) . Ça détruit le logement social, ça fait gonfler la bulle spéculative, ça dérègle le marché immobilier, etc. mais ça rend diablement service et c'est une carte joker prisée des premiers ministres conservateurs.

    Dans le même temps, une poignée de Polonais et d'autres citoyens des pays de l'Est sont arrivés dans le coin (peu comparativement, le North East anglais a le taux d'immigrés/étrangers le plus faible du pays).

    Tout ça l'a rendu furax et elle a épousé les idées d'ED, UKIP, etc. et votera ensuite pour le Brexit (elle et sa fille), comme elle l'avait fièrement dit à ma femme, avec quelques commentaires grâtinés sur les étrangers.

    Mais comme impossible, ou contre-productif, de voter UKIP aux General Elections, elle et sa fille ont voté pour le Parti conservateur (UKIP présentait des candidats le + souvent dans les circos mais le système FPTP et le vote utile font que l'électorat extrême-droitiste préfère en grande majorité voter pour les Conservateurs et, dans une moindre mesure, Labour). Donc, voilà deux personnes qui n'avaient pas forcément de conscience politique ED affirmée, et d'ailleurs la mère votait irrégulièrement (pour Labour il me semble), et qui du jour au lendemain se sont extrême-droitisées.

    C'est surtout l'arrivée des Conservateurs en 2010 qui a été le facteur déclencheur.

    J'essaierai de continuer plus tard et finir avant de partir en vacances vendredi, sinon fin août.

  • Mangeur Vasqué le 26/07/2022 à 20h28
    [Course au 10 Downing Street]

    Décidément, étrange campagne : en plein débat (le 2è) entre Rishi Sunak et Liz Truss sur la chaîne alt-rightiste TalkTV (écurie Rupert Murdoch), la présentatrice (Kate McCann) s'évanouit dans un gros crash.

    lien

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    Rien de grave au final apparemment. (Malaise vagal ? Le torrent ininterrompu de conneries et saloperies l'a-t-elle achevée ?)

    Débat reporté.