Les stats, levant pire
"Lyon n'a toujours pas encaissé de but du pied gauche à la 13° journée". "Les joueurs au crane rasé ont plus de chance que les autres de recevoir des avertissements"... Ici se retrouvent les stats les plus incongrues, ineptes, licencieuses, ébaudissantes, réelles ou imaginaires.
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leo le 17/03/2023 à 10h57Platini et Baggio visaient la lucarne...
Autre truc sur "bien/mal tiré": "pas trop fort, pas au ras du poteau", si le gardien est déjà parti de l'autre côté, c'est (très) bien tiré.
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Özil paradisiaque le 17/03/2023 à 11h00Quand tu tires en l'air, il y a le risque que ça parte trop haut.
Psychologiquement : tu as raté ton tir, tu es ridicule, le tireur ne prend pas le risque.
Alors qu'en vrai, si tu tires à ras de terre, tu ne peux pas mettre la même force que vers la lucarne.
En lucarne tu peux : sacoche.
A ras de terre, c'est plus plat du pied. Donc le ballon va moins vite. Donc le gardien a plus de temps. Donc il a une chance de l'arrêter.
Sacoche lulu à 11 mètres, pour un joueur de foot pro, le risque de la sortir n'est pas très grand.
Et en contrepartie le risque arrêt gardien est à 0.
Statistiquement, c'est le mieux.
Personnellement, si Arsenal perd en ayant mis 4 sacoches lucarnes et une barre pendant que les autres ont tout mis sacoches lucarnes. Ok, c'est le jeu pas de regret.
Par contre si comme hier, on donne 40/50% de chance au gardien de l'arrêter à chaque tir. On ne mérite pas de gagner en fait et ça c'est énervant. On se donne pas le maximum de chance.
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FPZ le 17/03/2023 à 11h01Le fait est : sacoche ras du poteau, c'est but.
(C'est rigolo d'argumenter comme ça)
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La parole à la défense le 17/03/2023 à 11h04Le ras du sol a l'inconvénient qu'il est plus risqué de toper (tauper ?) la balle et/ou de voir le tir plus ralenti qu'attendu par la pelouse, sans parler d'un mauvais rebond.
A mon sens il y a 2 approches pour tirer.
La macronnienne : j'ai fait mon choix, personne ne me fera dévier de mon but, je suis seul au monde. Et en plus je suis le meilleur.
La bergerienne : il faut voir en fonction de ce que fait l'autre, voire les autres. Je m'adapterai et trouverai la solution la plus adaptée pour passer.
Les 2 me semblent avoir leurs avantages et leurs inconvénients.
La 1ère peut sembler rassurante car on sait exactement ce que l'on a à faire, on peut le maîtriser à merveille, l'avoir travaillé pendant des heures. A contrario, le jour où quelqu'un ou quelque chose arrive à vous déstabiliser, que ce soit Emiliano Martinez ou Max Grobelaar avec leurs cirques respectifs, Landreau en se plaçant de notre côté préférentiel pour le tir, Buffon en nous indiquant très clairement qu'il sait exactement ce que l'on va faire, bref, ce jour-là, très difficile de changer son plan. Assez dingue au passage de se dire que Zidane n'a pas trouvé de solution plus simple que de tenter une panenka, plutôt foirée.
Si on considère qu'à l'Euro 2021 il n'était pas encore prêt ou n'avait pas encore assez travaillé cet exercice, Mbappé réussit parfaitement avec cette méthode. Pour l'instant.
A (beaucoup) plus bas niveau, je me souviens d'un tir au but où l'enjeu était important car si je le ratais nous avions perdu. Alors que je partais vers le point de penalty, un dirigeant adverse a crié à son gardien "Tu le sais, il va tirer à gauche !". Et alors que j'étais parti dans l'idée de tirer plutôt à droite, comme je le faisais tout le temps, cette phrase m'a complétement déstabilisé et j'ai mis un tir tout pourri, quasi au milieu, et qui a été arrêté.
La 2nde permet de s'adapter à différentes solutions et donc de ne pas être bloqué le jour où l'on sait/sent que la solution favorite ne passera pas. Cependant, elle est beaucoup plus angoissante, dans le sens où on dépend de facteurs extérieurs et de notre faculté à y répondre. Dans les bons jours, les tirs semblent inarrêtables comme ceux de Griezmann à la coupe du monde 2018, de Jorginho durant l'Euro 2021, avant la finale, ou ceux de Neymar. Par contre, un jour sans, la solution n'apparaît pas, on est moins inspirés, ou le gardien nous domine à ce petit jeu : Griezmann après 2018, Jorginho en finale.
L'objectif serait d'arriver à panacher en ayant une solution de base, un plan A, très fort mais en réussissant à conserver la possibilité d'opter pour un plan B si on sent que le plan A ne fonctionnera pas.
Mais effectivement, il y a des penaltys mal tirés qui rentrent parce que le gardien est, par hasard, parti de l'autre côté juste avant et des penaltys plutôt bien tirés, proches des poteaux, qu'un excellent et inspiré gardien va sortir. Bref, c'est une vraie loterie (smiley qui tire sur le poteau).
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Özil paradisiaque le 17/03/2023 à 11h05Oui mais ça ça dépend du gardien.
L'idée de sacoche lucarne : le seul aléa c'est ton tir.
Je pense que la méthode Neymar nécessite plus d'apprentissage pour le nombre de joueurs qui tirent dans une séance de tirs au but. Parce qu'il faut de la maîtrise, retenir ta jambe la fraction de seconde suffisante, être capable de changer la direction du pied en fonction du gardien etc.
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OhVertige le 17/03/2023 à 11h05ce qui ne les a pas empêcher d'en rater, et c'est là qu'on mesure la part du mental dans ces tirs. Je pense qu'à l'entrainement ils en mettent 99 sur 100 pleine lulu.
apres fatigue, déstabilisation mentale ou aura du gardien, (Trezeguet face à son gardien) ...
pour moi le plus sur c'est le contrepied, mais il faut des nerfs en acier.
les tireurs "moyens" devraient répéter ces tirs en lucarne à l'entrainement pour maximiser les chances.
arghh du coup je repense à cette série immondes des tireurs français en finale...
je ne vous remercie pas messieurs...
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FPZ le 17/03/2023 à 11h06Pas Matt Le Tissier, dont la légende raconte qu'il est le meilleur tireur de penalty de l'histoire
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Özil paradisiaque le 17/03/2023 à 11h15@FPZ :
:)
En fait : tu as des exemples ou le gardien arrête sacoche ras du poteau.
Pas sacoche lucarne. En tout cas je n'en n'ai jamais vu.
Mais si tu en as en quantité effectivement l'argument ne tient plus.
@la parole à la défense :
Ce que je raconte est en partie basée sur une vraie étude dont j'ai lu les conclusions, où les chercheurs faisaient des études sur les taux de réussite et sur la manière de tirer.
Et notamment sur le biais psychologique avec les exemples que tu cites de "l'extérieur" qui vient perturber le tireur.
Et la conclusion de l'étude était de dire que les taux de réussite était bien meilleure dès lors que le tireur choisissait son côté dès le rond central, se focalisait uniquement là dessus jusqu'au tir.
La méthode adaptation te rend perméable à l'extérieur, à Martinez, au dirigeant etc.
"Tu pars du rond central et tu ne penses qu'à ta lucarne gauche, c'est juste une technique mentale, tu te coupes de l'extérieur, lucarne gauche, lucarne gauche, lucarne gauche, tu n'entends plus rien en fait juste lucarne gauche, lucarne gauche, le gardien s'approche mais tu penses lucarne gauche lucarne gauche."
C'est juste de la focalisation mentale et le taux de réussite augmente. D'autant plus quand le joueur prend conscience que le gardien n'est plus une variable. Le seul truc à faire c'est de tirer dans la lucarne gauche.
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OhVertige le 17/03/2023 à 11h16juste concernant le "bergerien" Neymar, je trouve en plus que c'est en adéquation avec le personnage.
Vu sa qualité technique, il pourrait les mettre pleine lulu et avoir la même réussite, mais il y a dans son geste, à la fois le show , le plaisir du jeu et le chambrage.
Mais c'est d'un maitrise impressionnante
et Özil, j'ajouterai que les footeux devraient s'inspirer des rugbymen trouver cette routine qui les mets dans leur bulle 'sacoche lulu', un peu à la manière de Wilkinson, un enchainement de gestes ou une répetition mentale
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FPZ le 17/03/2023 à 11h21Moi j'y vois un biais de confirmation de ta part.
Sacoche en lucarne maitrisée : but
Sacoche en lucarne non maîtrisée : au-dessus.
Sacoche rasante (et non pas à ras de terre, en effet, pour éviter faux rebond ou ralentissement) maîtrisée : but
Sacoche rasante non maîtrisée : potentiel arrêt du gardien
Donc oui, moins d'arrêt de gardien en lucarne.
Mais plus de buts ? Pas certain...