Les enfants de la bulle

Tout le 9ème art, de Winsor Mc Kay à l'OuBaPo, des écoles franco-belges à l'émancipation de la BD des années 70, des comics et strips US aux mangas du soleil levant...

Aulas tique le 14/12/2022 à 11h57

Je pensais que les inquiétudes sur une censure poussée par les réseaux sociaux étaient exagérées mais, malheureusement, le festival d'Angoulème a plié et nous voila avec un nouveau délire ou l'on déprogramme un artiste (Bastien Vivès)...
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Danishos Dynamitos le 14/12/2022 à 12h00

Cool, un autre débat à la Polanski.

Vivès a beau être un artiste talentueux, c'est un déchet humain et le voir déprogrammé me fait plutôt l'effet d'un sourire intérieur.
Il peut continuer à vendre ses récits d'inceste et de pédopornographie, il touchera son pognon. Mais c'est pas plus mal qu'un festival populaire comme Angoulême s'empêche de le mettre à l'honneur.
Aulas tique le 14/12/2022 à 12h04

Je ne suis pas certain que tu sois dans le débat si tu accuses directement un artiste d'être pédophile ou promoteur de l'inceste.
Si tu donnais des exemples en les argumentant, je pourrais y réfléchir. Mais reprendre directement des accusations que l'on croirait issues de liens Facebook énervés, ça ne me semble pas être un débat.
Hydresec le 14/12/2022 à 12h05

"Inceste", c'est dans lequel de ses ouvrages ? Parce que j'ai lu "Une soeur" , apparemment mis en cause, et il n'y est pas question de cela.
Aulas tique le 14/12/2022 à 12h06

A noter que le Festival d'Angoulême ne "s'empêche" pas de le mettre à l'honneur, c'est des gens qui les ont menacé et qui ont obtenu par la peur que le festival annule l'exposition.
Ca me semble un peu différent.
S'en réjouir, ne serait-ce que sur le principe me paraît aussi un peu suspect.
Josip R.O.G. le 14/12/2022 à 12h06

En réponse à Danishos Dynamitos le 14/12/2022 à 12h00
(voir le message)

Apparemment pour toi il n'y a pas débat.
Donc ce type doit être multi poursuivi et condamné puisque ce qu'on prétend qu'il fait est illégal.
lyes le 14/12/2022 à 12h14

En réponse à Hydresec le 14/12/2022 à 12h05
(voir le message)

Le titre est trompeur effectivement et volontairement provocateur mais la BD n'est pas spécialement choquante si ce n'est pour ceux qui se refusent à voir évoquer l'éveil sexuel des adolescents entre eux. Et puis c'est très bien fait surtout, c'est pas du Larry Clark non plus.
Aulas tique le 14/12/2022 à 12h19

Et avec une ministre de la culture comme ça, on n'aurait pas eu la tuerie de Charlie, ils auraient été fermés avant, c'est super...
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Maintenant, l'émoi de quelques uns face à des petites provocations ou des trucs cochons, ça suffit pour mettre sous le tapis la liberté de création. Ce n'est pas la loi ou même des poursuites, c'est l'émoi mon bon monsieur.
Eric Sikh Aura le 14/12/2022 à 12h22

"Une première polémique début en 2011 avec « Les Melons de la colère », une BD porno publiée en 2011 où une grande soeur à la poitrine démesurée (qui se fait violer pendant quasiment toute la BD), fait soudainement une fellation à son petit frère de 8-10 ans (Petit Paul) sur une dizaine de pages. Puis La Décharge Mentale en 2018 où un père avait des relations sexuelles avec sa femme et ses 3 filles. "

Je me contente de recopier, ne connaissant même pas l'auteur.
Par contre, il a l'air tellement sain dans sa tête que son éditeur est apparemment régulièrement obligé de lui demander de faire du tri dans ses tweets (tout en publiant ce genre d'ouvrages)...
Isabey a les yeux bleus le 14/12/2022 à 12h22

Vives dessine très bien. Et j'adore Lastman où il n'est pas seul ni au scénario ni au dessin.

Ses oeuvres solo, Polina et le goût du Chlore m'ont laissé de marbre.
J'ai lu les BD à problèmes : "les melons de la colère" et "petit Paul". Elles sont franchement pas terribles. Si en plus, elles heurtent des personnes, on peut s'en passer.

Je cherche pas à sauver Vives, parce qu'il m'est peu sympathique. Je trouve toutefois une différence entre un Matzieff (ou un Frédérique Mitterrand ou un PPDA ou un etc.) qui ont commis un délit dans la vraie vie et Vives qui ne le fait que dans des fictions. Ça peut poser problème (banalisation des vss) mais ça reste de la fiction. Comme si on pourrissait un scénariste de faire des BDs violentes qui banaliserait le meurtre...

Bref, un sujet sensible qui doit donner des maux de têtes aux orgas d'Angoulême.