Habitus baballe
Pour causer socio, éco, sciences-po, anthropo, histoire-géo, philo, épistémo, Adorno, filporno, Bernard Pardo...
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blafafoire le 26/05/2023 à 15h41La grande révolution moderne de la bière étant la pasteurisation, plutôt que les chimistes ce seraient sans doute les biologistes qui devraient être interrogés.
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Utaka Souley le 26/05/2023 à 15h41Pour la bière, le plus important c'est pas tant la bonne foi que le bon foie.
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Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 26/05/2023 à 15h42Si tu veux une belle bibliothèque qui en met plein les yeux, le dictionnaire de l'académie française dernière édition (la 8ème), mais attention il est un peu daté (années 30).
Sinon, si tu ne cherches pas des mots trop récents, le trésor de la langue française est très bien.
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Franco Bas résilles le 26/05/2023 à 15h46Pardon, et merci de la précision !
Edit : on voit bien que je suis dans le camp des amateurs...
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Luis Caroll le 26/05/2023 à 15h47Si tu es linguiste, je t'invite à aller bâillonner tes collègues qui vont à la radio pour dire "la langue va bien parce qu'on en a jamais autant produit".
C'est pas scientifique, c'est complètement con, et surtout ça empêche d'avoir une conversation constructive *smiley* j'arrive toujours pas à savoir ce que "les amoureux de la langue" ont dit de si inacceptable. Et pourtant vu d'où ça vient y'a des chances qu'il y ait des conneries dedans.
Au passage, attention quand vous vous arrogez des droits exclusifs sur un sujet qui par définition appartient à tout le monde *resmiley*
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blafafoire le 26/05/2023 à 15h52"La France aime sa littérature et aime faire parler ses écrivains sur tout et n'importe quoi."
À ce propos, je te recommande vivement "Le consentement" de Vanessa Springora qui comporte une charge très sévère mais très juste contre le crédit donné à la parole des écrivains et à leur prestige moral.
Les pages dans lesquelles elle raconte son entrevue avec Cioran (ami de Matzneff), à qui elle confie sa détresse d'adolescente manipulée et qui lui répond en substance : "c'est un génie, votre devoir est de vous sacrifier pour lui" sont sidérantes et interrogent profondément sur le statut moral octroyé presque sans réserve aux écrivains et autres artistes.
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blafafoire le 26/05/2023 à 15h58Tu me boiras 3 pintes de Blonde d'Esquelbecq de chez Thiriez pour ta pénitence.
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Le génie se meurt ? Ah mais l'mage rit le 26/05/2023 à 15h59Comme tu es bouché (à l'emeri ), on ne s'arroge rien du tout.
Le corps humain chacun en a un et peu parler dessus. Par contre, si on veut un spécialiste pour savoir exactement comment cela fonctionne on va voir un médecin (PU-PH de préférence).
Ben, incroyable, c'est la même chose pour la langue.
(encore une fois, la vitalité d'une langue est quelque chose de scientifique et c'est même quantifié lien )
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Franco Bas résilles le 26/05/2023 à 16h06J'ai eu un début de malaise en lisant "blondes", "Houellebecq" et "Thiriez".
Heureusement que j'étais à jeun.
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Pascal Amateur le 26/05/2023 à 16h08On s'interrogera sur le fait de confier son malheur à l'auteur du "Précis de décomposition" et "De l'inconvénient d'être né". Au-delà de la boutade, chaque époque a son rapport propre à l'écriture. Au-delà des "gendelettres", je crois qu'il y a un refus contemporain, malgré tout, de l'écrivain lettré, disons "l'intellectuel", pour une glorification aujourd'hui des auteurs moyens, qui auraient cette faculté d'écrire comme à peu près tout le monde. Les best-sellers sont souvent médiocrement écrit, dans un français accessible. Leur "pouvoir" viendrait peut-être davantage du nombre, de lecteurs, de faire masse, davantage que d'un usage meilleur de la langue. Ce sont des petits maîtres et de petites maîtresses autour desquels on peut s'agglomérer. Donc prestige de l'écrivain, pas si sûr.