Foot et politique
Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!
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Pascal Amateur le 24/06/2022 à 07h36Ça ne dit toujours pas en quoi l'écotaxe est antisémite.
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Red Tsar le 24/06/2022 à 07h36Le Monde reproduit des extraits de la lettre du président de l'université de Paris Panthéon-Assas au sujet de l'éventuelle arrivée de Blanquer comme professeur ( lien).
Deux passages savoureux :
1. « Stéphane Braconnier fait valoir le « caractère inhabituel, voire exceptionnel, de la demande », dont il dit avoir été « saisi », sans préciser l'origine de cette saisine. » : les paris sont ouverts quant à cette origine.
2. Braconnier argumente quant aux gains éventuels de l'arrivée de Blanquer. Certains arguments paraissent légitimes. D'autres quelque peu forcés. Mais celui-là me laisse circonspect : « la présidence [de l'établissement] pourrait bénéficier des contacts et de l'expertise institutionnelle de M. Blanquer, souligne-t-il. Cela serait particulièrement précieux dans une période où plusieurs projets d'envergure sont lancés ». J'ai l'esprit mal placé ou bien on en est plein dans la face noire du para-pantouflage et du tourniquet ?
@JSVB : raisons sociologiques, oui. Affects : pourquoi pas. Mais le problème Macron ne tient pas qu'à de l'irrationnel. Sans refaire les débats : multiples lois sécuritaires, tentative de réforme retraites, casses du Code du Travail, bilan écologique désastreux, etc. C'est juste que rationnellement il faut le combattre, c'est tout.
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Hannibal le 24/06/2022 à 07h42Et surtout pas les écologistes !
(Je me souviens encore de ma stupéfaction de ne pas les entendre pour défendre l'ecotaxe face aux bonnets rouges)
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Hannibal le 24/06/2022 à 07h43(Disais-je à six bières)
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Pascal Amateur le 24/06/2022 à 07h47Ah mais c'est même tout l'enjeu contemporain qui est résumé là : rationaliser, désaffecter. Ralentir, là où l'instantanéité des réseaux sociaux pousse à la réaction impulsive, l'image à la dénonciation. Mais c'est coton. Mais c'est vital.
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suppdebastille le 24/06/2022 à 07h57Le bilan écologique désastreux ? Ça le fait détester par qui? Et surtout il a quoi de plus désastreux que celui de ses prédécesseurs ou de ses homologues européens ?
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John Six-Voeux-Berk le 24/06/2022 à 08h00Mais oui ; et pour dire presque la même chose mais dans un ordre différent, je me demande si la montée de la colère et de la détestation ne serait pas aussi liée à la sidération induite par le « en même temps » et donc aussi à l'incapacité initiale d'articuler un contre-discours politique.
Bref la haine a peut-être aussi été la réaction non politique qu'a nourrie le discours apparemment dépolitisé du macronisme.
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Pascal Amateur le 24/06/2022 à 08h20C'est l'approche qui à moi paraît pertinente, en ce qu'elle a sans doute montré que le "chef" ne suffit pas, et que le jeu politique doit plus ou moins nécessairement s'inscrire dans une logique d'opposition. C'est en ce sens qu'il permet l'identification basique pour/contre, gauche/droite, et de faire masse, donc (éventuellement) projet politique et social porté. Cela permet une union autour de mot-clés. Ici, de mots-clés, point. Électrons libres, propositions désancrées du champ politique, logique – déjà – de cohabitation, mais insue et non-dite : d'aller piocher çà et là les votes et opinions utiles, bon gré mal gré. Les Gilets jaunes, de fait, ont dû – ou voulu ? – se construire sur un même modèle de revendication éminemment politique mais "apolitique", cherchant, vent (et nuit) debout à revendiquer l'absence de leaders. Certes quelques-uns émergèrent, qui colorèrent le mouvement, de teintes souvent brunes, mais c'était revendications désassorties contre politique désassortie. Que l'on ne s'étonne pas trop, à mon sens, qu'aller explorer le fond de l'eau sans plomb aux godasses, comme le capitaine Haddock, et qu'ensuite tout s'envole. Dès que le discours n'est pas lesté, tout se barre. Et ça met la rage d'être tout le temps ballotté, et on en veut à celui qui ne peut pas un instant nous mettre les pieds sur terre. Et parfois, on découvre que hurler et rager c'est agréable. Mais où sont les repères ? Une peinture antisémite, qui emploie les symboles les plus lourds, les plus increvables, et c'est liberté d'expression ? On s'envole aussi là, joyeusement ? On ne veut plus rien ancrer, plus de poids, plus de "vivre en commun" ? Ben merdre alors.
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Tricky le 24/06/2022 à 08h37I see what you did.
Et c'est pas très joli joli, maître ROG.
De deux choses l'une : soit Cécîle Helle est antisémite, fût-ce de complaisance, soit il y a un autre problème.
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blafafoire le 24/06/2022 à 08h42