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Foot et politique

Le fil politique est un fil du rasoir, alors évitons de nous y couper. Par ailleurs, n'oublions pas que son but est d'accélérer l'avènement du grand soir, un de ces quatre matins!

  • Edji le 23/06/2022 à 14h38
    lien

    "Je vous garantis que si on n'avait pas perdu, on aurait gagné !"

    Indécrottable.

  • Mevatlav Ekraspeck le 23/06/2022 à 14h47
    L'autre jour sur RTL, Thévenot (Ensemble!) débattait avec Garrido (NUPES).

    La première nommée avait mis en avant le fait qu'un artisan / entrepreneur, si on lui demande de bloquer ses prix en même temps qu'augmenter significativement ses salaires (et elle a omis de parler de la hausse de l'impôt sur les entreprises), ça allait devenir compliquer pour la boîte. Elle prenait exemple sur une boulangerie.

    La réponse de Garrido, franchement, ça faisait peur. Elle parlait d'un soutien aux entreprises par le biais d'un fond dont on ne sait pas bien ni comment il était financé, ni comment il fonctionnait.

  • Tricky le 23/06/2022 à 15h00
    Début 2020. Et une fois.
    Du coup, pas certain que ça change beaucoup la tendance.

  • Tricky le 23/06/2022 à 15h10
    Pareil.
    Il semblerait qu'on trouve assez récemment un certain nombre d'études qui tendraient à démontrer que les effets traditionnellement attribués à la hausse du salaire minimum (chômage, inflation, fermetures) soient en pratique largement surévalués (par exemple, lien ou lien).

  • forezjohn le 23/06/2022 à 15h33
    Je ne comprends pas la persistance de ce discours.
    Autant 2017 on peut comprendre que la déception d'être passé près d'une opportunité historique y ait abouti.
    Mais depuis on nous fait le coup à chaque fois "Ah on était pas loin, à X voix près on gagnait". Ca plus le discours sur les adversaires mal élus ou la triomphe de la défaite imposée à LREM, bon...
    Ca flatte sans doute ceux qui se rêvent en guérilleros mais, à part ça, je vois pas.

  • BIG le 23/06/2022 à 15h35
    Petite question, parce qu'en tant que juriste en droit du travail rompu à la fameuse maxime selon laquelle "une obligation de négocier n'est pas une obligation de conclure", je m'interroge : comment stimule-t-on la négociation de branche, concrètement ?

    Je pose vraiment la question très ouvertement et sans malice à toi et puis à tous ceux qui auraient des idées à verser au pot sur le sujet, parce que je ne vois pas vraiment par quels mécanismes parvenir à des résultats tangibles sur ce terrain.
    On peut imaginer dans l'absolu des formes de coercition (menacer de couper diverses aides) mais c'est pas vraiment un horizon auquel l'exécutif doit être sensible, je présume (on en revient à la quasi-inconditionnalité des aides Covid en tous genres, une époque où on aurait peut-être pu imposer des choses sur ce terrain et sur d'autres, puisque c'était ça ou la mort, mais, bon, apparemment l'idée était de maintenir l'économie dans son état ante-crise et pas de la réorienter en quoi que ce soit). Peut-être une version édulcorée de ça, avec un genre de truc incitatif ? On peut aussi, je sais pas moi, compter sur le rapport de force en encourageant les salariés à faire massivement grève ou à donner du poids à leurs syndicats, mais ça me semble pas non plus très au goût du jour (ni au goût des 40 dernières années du reste). Et puis au final, les branches qui semblent bouger le plus - sur les salaires - actuellement (comme la restauration) sont celles qui sont prises à la gorge par leur propre impossibilité à pourvoir les emplois proposés, mais on peut difficilement organiser des stratégies de désertion massive du marché du travail le temps que les entreprises et leurs représentants dans les branches comprennent qu'elles doivent payer le bas de l'échelle un peu plus correctement (quoique, à la réflexion, si on était foutus d'organiser ça, ça aurait quelques vertus comiques).

    Voilà, ce sont mes pistes mais elles sont à très courte vue, peu réalistes et elles relèvent même un peu de la blague, et puis j'ai pas réfléchi au sujet plus de 10 minutes, alors si quelqu'un a des arguments sérieux sur la stimulation de la négociation de branche, je serais très heureux de les étudier, peut-être même en essayant de le faire sans arrière pensée.

    (NB : je sais que j'use d'un ton très ironique et probablement très agaçant en écrivant ça, mais vraiment, ça m'intéresse.)

  • fabraf le 23/06/2022 à 15h40
    Sympa votre échange mais les mesures de pouvoir d'achat du RN, de la Nupes et d'Ensemble n'ont absolument aucun sens. Pas un pour rattraper l'autre ! Alors accuser l'autre de démagogie...

    Dans le détail :
    - augmenter le SMIC à 1500€ : D'une, comment feraient les entreprises hors quelques secteurs (pétrole, alimentation, luxe, aéronautique) ? De deux, cela va mécaniquement augmenter le prix des produits et services produits en France. De trois, cela va entraîner une plus grande dépendance aux importations (coucou l'urgence écologique)

    - baisser la TVA sur les produits de 1ère nécessité : J'ai longtemps été favorable à ce type de mesure puis j'ai tiré les leçons de la baisse de la TVA dans la restauration. Ainsi les prix ont peu / pas baissé, les restaurateurs ont mis la différence dans leur poche, l'Etat a déploré un manque à gagner.

    - bloquer les prix des produits de 1ère nécessité : Cela revient à subventionner la consommation pour tout le monde, même les plus riches. Mais qui paye la différence (prix réel - prix affiché) ? L'Etat, donc nous ! Et puis, comment on définit cette liste ? Est-elle la même à Lille qu'à Marseille ? Ajuste-t-on par rapport au revenu moyen ? La mise en oeuvre de cette mesure coûteuse peut être marrante...

    - distribuer un chèque alimentaire : On subventionne à nouveau la consommation. D'où vient l'argent ? Qui paye ? Mêmes critiques sur le montant du chèque selon le lieu de résidence.
    Enfin, point que j'avais sous-estimé / pas compris, plus que la réforme des retraites, cette mesure Macron a suscité chez mes interlocuteurs (apolitiques, abstentionnistes, électrice RN ou électeurs Nupes) une vive indignation. Ils veulent que leur travail paye, pas bénéficier d'une aumône étatique. Bref, ils en ont marre des chèques (énergie, PE...) leur donnant l'impression d'être des "assistés" (coucou le discours assimilant aide sociale à assistanat).

    Vous voulez réellement, pour de vrai, prendre des mesures pour le pouvoir d'achat ? Et structurelles en plus ? D'abord, constatons quels sont les premiers postes de dépense : alimentation, énergie et logement.
    Puis prenons-les un par un et faisons en sorte de dépenser moins (au lieu d'alimenter la spirale inflationniste).

    Sur l'énergie :
    - faisons du télé-travail la norme (quitte à aider les travailleurs nomades qui, eux, non pas le choix)
    - augmentons le nombre et l'amplitude horaire de TER
    - prenons des mesures de sobriété de la consommation électrique (éteindre les lumières des bâtiments publics et des lieux de travail la nuit ; désactiver la climatisation sous 26/27°...)

    Sur les logements :
    - cf le télé-travail qui doit désengorger les métropoles durablement
    - transformer rapidement des bureaux en logements... bref faire un choc d'offres pour diminuer le prix des logements
    - faire de la rénovation énergétique de "proximité" en réparant le plus urgent / le plus rapide : fuite d'eau, double vitrage, etc. On verra après pour l'isolement thermique.

    Sur l'alimentation :
    - éduquer aux produits de saison
    - favoriser les produits en circuit court
    - s'attaquer frontalement aux centrales d'achat des distributeurs

    Bref, prendre des vraies mesures pour diminuer les dépenses contraintes.
    Alors les "mesures" de pouvoir d'achat défendues par la Nupes, Ensemble ou le RN qui s'apparentent à arroser le sable... Elles ont au moins le mérite de me divertir.

  • Metzallica le 23/06/2022 à 15h53
    Baisser le prix des logements, personne ne le fera jamais car cela mettra dedans les gens qui ont acheté récemment. Les prix doivent se stabiliser au mieux.

  • fabraf le 23/06/2022 à 16h00
    1. Je parlais plus précisément des locataires et de leur loyer
    2. Les nouveaux propriétaires depuis près de 5 ans ont bénéficié d'une baisse historique des taux d'intérêts (merci la BCE) et aujourd'hui de l'inflation.

  • Mata a ri le 23/06/2022 à 16h01
    Rassurez-vous, je sais que la vérité vous insupporte donc je ne reste pas. Bon, force est de constater que les années qui viennent de s'écouler m'ont donné raison sur toute la ligne. Il y a des choses qui ne changent pas.
    Avouez que si je vous avait dit que Macron s'allierait à l'extrême droite vous auriez nié en bloc en préconisant mon internement rapide. Pourtant c'est bien ce gouvernement de "centre gauche" (selon les gens souffrant de gros problèmes de latéralité ou plus vraisemblablement de déficience mentale lourde ou de malhonnêteté intellectuelle suprême) qui a ressuscité le judéo-bolchévisme des nazis et des collabos pour exclure la gauche (et même la droite complexée depuis la NUPES) du champ républicain. Tout ça pour qualifier des gens qui proposent une légère augmentation du SMIC, la réouverture de quelques hôpitaux et écoles et que les oligarques se remettent tout doucement à payer un peu d'impôts (emoji clown). A la place de LFI je répondrais à Macron que le préalable à toute discussion serait qu'il s'engage à collectiviser les moyens de production, abolir la propriété lucrative et mettre en place le salaire à vie. Malheureusement ça ne fait pas partie du programme du centre gauche, pourtant plus diabolisé aujourd'hui par la bourgeoisie, ses médias, ses valets et ses larbins, que les 2 partis nazis, y compris celui qui proposait ouvertement de créer un ministère de la déportation.
    Aujourd'hui EDM, fan de corrida et qui ô grand jamais ne fera de politique, envisage dans le plus grand des calmes une alliance avec les nazis. Bayrou (quel naufrage...) se demande quant à lui si les nazis sont bien d'extrême droite. Le bloc bourgeois dans son intégralité affirme clairement qu'il ne laissera pas la Commission des Finances au centre gauche, en avouant qu'il s'agit de pouvoir continuer à frauder en toute impunité.
    Autrement dit les macronards sont encore plus d'ultra-droite que ce que je vous avais dit et qui m'avait valu des moqueries. Inutile de vous excuser, j'ai l'habitude, la vie m'a appris que c'était la réaction naturelle des jaloux médiocres devant leurs larges supérieurs intellectuels.

    Dites-moi : quand l'ultra-droite fera tirer à balles réelles sur les manifestants (parce que ça arrivera dans les 5 ans qui viennent, je vous le certifie) vous la soutiendrez toujours tout en vous prétendant de gauche (emoji clown) ? Hein Edji l'ennemi du Peuple, c'est à toi que je parle.
    Autre pronostic, à peine plus risqué, pour les 5 ans qui viennent : une famine significative en France (pas seulement). Au cas où ce ne serait pas clair, pour ceux qui pensent très bien s'en sortir (en sacrifiant les autres, misérables que vous êtes) : vous allez sévèrement en chier, et ce ne sera pas volé. Ne comptez pas trop non plus sur l'élection suivante pour vous sauver les miches, comme ont tenté de le faire les Grecs, sans vergogne. Sa tenue est improbable, justement parce que l'ultra-droite ne sera absolument pas en position de l'emporter. Voir des proches crever de faim la gueule ouverte sous les yeux des mitrailleurs de la milice, ça laissera des traces.
    Ciao, de rien pour cette petite piqûre de rappel de vérité et à dans 5 ans pour les survivants !