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Feuilles de match et feuilles de maîtres

Qui a dit que football et littérature étaient incompatibles ? Voici le forum où vous pourrez parler de vos lectures récentes et anciennes, liées ou non avec le ballon rond.

Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.

  • Balthazar le 30/11/2022 à 16h04
    Putain, mais mec, y a rien qui va dans ta vanne :
    - une "toison virile" à dix ans ?
    - une "toison virile" qui ferait "se pâmer" des fillettes de dix ans ?
    - un gars de 47 ans qui serait devenu chauve du torse ?... et qui nourrirait suffisamment de regrets à ce propos pour faire un bon sujet de moquerie ?
    J'espère que tu as bossé un peu plus ta réécriture, sinon je vais encore être obligé de me payer ta tête, et tu sais que je n'aime pas ça. Oh! non, je n'aime pas ça.

  • Pascal Amateur le 30/11/2022 à 17h32
    C'est le côté poil à gratter de Raspou.

  • inamoto le 30/11/2022 à 18h48
    Chers branquignols,
    C'est la mort dans l'âme que je dois admettre que tout un tas de contraintes de tous ordres m'ont empêché de finir mon pastiche, qui partait pourtant sur des bases brillantissimes. Je m'y suis pris un peu tard il y a quelques jours, mais ces quelques jours ont été percutés de sollicitations inattendues, hélas.
    Si dans son immense magnanimité l'organisateur, que je sais scruté par une communauté de compétiteurs prompts à dénoncer sa légendaire partialité, m'accordait 48h, je suis sûr que je pourrai rendre ma copie dans les temps. Sinon je vous la soumettrai de toute façon hors compétition, pour la beauté du geste, et parce qu'une fois que vous l'aurez lue l'original vous paraîtra bien fade.

  • Utaka Souley le 30/11/2022 à 19h17
    Oui, on sait tous ici que se payer la tête de Raspou, c'est vraiment pas ta tasse de thé. Alors que sur le fil d'à côté…

  • Pascal Amateur le 30/11/2022 à 21h09
    Connaissez-vous le texte "Les Yeux" de Henri Michaux ? Il est là, et moi je vous dis, j'adore.

    Là je vis les véritables yeux des créatures, tous, d'un coup ; enfin !
    Les yeux de la drague, les yeux de lait du ventre, les yeux d'encre, les yeux d'aiguille de l'urètre, l'œil roux du foie, les yeux de mer de la mer, l'œil de beurre des tonneaux, l'œil d'ébène du menton, l'œil englouti de l'anus, les yeux à plis, l'œil fessu des femmes acrobates, les yeux d'huile, les yeux de drap des mondains, la classe moyenne aux yeux de meuble, le pianiste aux yeux de frites, les yeux de soupe, les yeux lointains de l'artillerie lourde, les yeux de betterave de la foule, les grues aux yeux de menthe, l'œil bifteck de la cinquantaine, des yeux de haute taille, et les regards montaient comme une brume.
    Et ils se mirent à bouger, car ils étaient devenus autonomes.
    Il y avait là des yeux grimpeurs, il y avait les bêcheurs (chassieux), et la terre se mettant dans leur chassie les surchargeait continuellement ; ils la secouaient constamment, qui tombait comme un paquet de tripes, ou comme bras à la guerre.
    Il y avait les yeux planteurs et attentifs qui circulaient sur de hauts pédoncules, des yeux gourmands bourrés de marrons, des yeux comme des péritoines, enfin, à l'écart, toujours fins et fignolants, des yeux de lotus jolis à ravir.
    Des yeux cornés qui y allaient carrément, et se buter contre un mur n'était pas pour les effrayer ; des yeux à cinq rangs de paupières qu'ils abaissaient successivement en les comptant suivant l'hommage plus ou moins important qu'ils devaient à chacun ; les yeux de velours, les yeux poilus, l'œil-aluminium de l'avenir, l'œil eunuchoïde écœurant et à poches; les yeux innombrables des
    Flises reines-marguerites de la vision; l'œil monté sur botte (il bascule lentement comme un gyroscope et est englué dans une sorte de séreuse) ; les yeux à clous qui se blessent eux-mêmes continuellement, les yeux des Bélines qui ne songent qu'à se tremper, à faire de l'eau et à mouiller tout ce qui est en dessous ; les yeux des Corvates, tout en dents et qu'il faut engraisser sans relâche, les yeux écornifleurs qui ne vivent que sur les sentiments des autres, les yeux concaves, les yeux à la prunelle conique, les yeux empierrés, les yeux mères et d'autres qui allaitaient déjà.
    Certains étaient gros comme des ballons de football, d'autres très hauts sur pattes, d'autres pas plus gros que des yeux de fourmis.
    Tout ça est bon pour la marmite, dit une voix.
    La plaine fut aussitôt raclée et nettoyée et plus rien ne subsista, que le sol obscur qui était de l'argile.
    Puis, un peu après, d'autres yeux se mirent à apparaître.
    Ils affleuraient d'abord timidement.
    Bien vite, ils furent nombreux.
    Des yeux lourds, des yeux ternes d'où sortaient les mites, des yeux à dentelles et à falbalas, des yeux à pendeloques, des yeux pleins d'écume en train de se raser (la partie droite déjà nette, rasée de près, et bonne à poudrer) ; les yeux explosibles dont tous les autres s'écartaient vivement, criant « poudre ! » sans un mot de plus, les yeux volatiles qui partaient au moindre vent pour des pays lointains, et leurs amis s'accrochaient vainement à eux, en les implorant, emplissant le lieu d'une lamentation telle que l'on se serait cru sur Terre.
    Les yeux aquatiques où l'épinoche fait son nid, l'œil saugrenu, l'œil à peigne, l'œil trombone, l'œil à soufflets, et partout des carcasses d'yeux vidés par les oiseaux de nuit, des dépôts d'yeux frais qu'on venait de sortir des caves, les yeux malheureux se frottant d'une craie toujours renaissante, les yeux bouleversants de vide-poches, des yeux cadenassés où n'entre rien, et les yeux secrets qui vivent dans les mares.
    De grosses bandes d'yeux échassiers poursuivaient les yeux ronds et courts sur pattes, les boulant vivement devant eux, jusqu'à les faire se prendre au loin, tout d'un coup, dans une ligne de barbelés qu'on n'avait pas vue et qui stoppait tout.
    Comme le bêlement d'un mouton qui est fort, mais qui s'arrête quand le loup est là.
    Tout ça est bon pour la marmite, criait à ce moment la voix.
    Les yeux étaient enlevés, la plaine était balayée, la plaine redevenait nue.
    Puis, petit à petit, elle se repeuplait ; d'yeux toujours différents, de races nouvelles ; de toutes les structures, des fignolés comme des minarets, des pleins comme des tambours, des rouges comme des cerises, de toutes sortes, emplissant la plaine rapidement, à petits bouillons, puis tout d'un coup, à nouveau :
    Tout ça est bon pour la marmite, disait la voix.
    Et la plaine était immédiatement léchée et lisse, et prête à être réensemencée.
    Ah ! cette nuit !
    Le rythme surtout était étonnant. « Grande foule », puis pftt... rien, la plaine comme une dalle, puis ça renaissait...
    Mais un temps strictement mesuré et implacable s'accomplissant les fauchait d'un coup jusqu'au dernier.

  • Vas-y Mako! le 30/11/2022 à 22h54
    Magnifique. J'aime bien « l'éther » aussi dans le même recueil (La nuit remue).

  • Julow le 01/12/2022 à 07h22
    Ouais, bof. Je pense qu'il faut le ré-écrire. En verlan, et en recette de cuisine.

  • Raspou le 01/12/2022 à 09h19
    Cher ina, cher tous,

    J'espère en tout cas que ce n'est pas un visionnage finalement assidu des matchs de la Coupe du Monde qui t'a détourné de ton devoir poétique - car oui, pour nous, la poésie est un devoir. Considérant que ta participation correspondrait à une hausse de 11% de notre échantillon de pasticheurs, et eu égard à tes états de service irréprochables en ce lieu, j'ai décidé, en vertu des pouvoirs qui me sont accordés par moi-même le Grand Organisateur Magnanime, d'étendre la date de soumission à ce dimanche 4 novembre à 23h59.

    Ca vaut bien sûr pour tout autre cédéfiste qui souhaiterait participer... Venez nombreux! Nous sommes déjà assez pour que ce soit marrant, mais pas suffisamment pour que vos textes soient noyés dans la masse... Participez!


    Rappel du règlement:

    GRAND JEU "Vous reprendrez bien un p'tit pastiche?"

    - Pour ce premier tour, trois poèmes du XIX° siècle, de trois des auteurs les plus célèbres, ont été sélectionnés:
    1/ "Le voyage" de Baudelaire: lien
    2/ "Le bateau ivre" de Rimbaud: lien
    3/ "Le lac" de Lamartine: lien

    - Chaque participant choisira un et un seul poème, sans dire lequel, ou s'il le dit c'est qu'il ment, ou qu'il bluffe (n'est-ce pas, Sens de la dérision). Il ou elle (ce n'est plus du rêve!) aura jusqu'au 4 décembre à 23h59 pour m'envoyer par email une réécriture de ce poème, à ilf point bencheikh arrobaz yahoo point fr.

    - Une seule règle à la réécriture: en aucun cas on ne devra dépasser la longueur initiale, à savoir 6846 caractères espaces compris pour Baudelaire, 4752 caractères espaces compris pour Rimbaud et 2688 caractères espaces compris pour Lamartine. Pour le reste, vous êtes entièrement libres, dans la forme comme sur le fond.

    - A partir du 5 décembre, je publierai les réécritures, groupe par groupe, par ordre croissant du nombre de textes dans le groupe (départage: ordre alphabétique des auteurs). Je ne dirai pas qui a écrit quoi et l'on votera sur la base de deux critères:
    Critère 1: qu'il s'agisse bien d'une réécriture du texte de départ (pas la peine de partir dans un délire qui n'aurait rien à voir)
    Critère 2: que ce soit bien

    - Dans chaque groupe, il y aura un qualifié par tranche de trois participants: jusqu'à trois participants, un qualifié; de quatre à six, deux qualifiés, et ainsi de suite. La finale verra les qualifiés s'affronter sur la réécriture d'un nouveau texte.

    - Système de vote: autant de points à distribuer qu'il y a de textes en lice dans le groupe, répartition libre mais égalité parfaite interdite: s'il y a 5 textes qui s'affrontent sur Baudelaire, 5 points à distribuer, on ne peut pas donner 1 point à chaque réécriture, mais ensuite on fait ce que l'on veut (5 points à un seul texte, 2-1-1-1, etc.).
    Obligation de voter pour les textes du groupe auquel on a participé, mais interdiction de voter pour son propre texte: le non respect d'un de ces deux critères vaut disqualification immédiate. Pour le reste, le vote est libre: n'importe quel cédéfiste peut voter ou ne pas voter, qu'il participe au concours ou non.

    - Pour ne pas que je sois avantagé et puisse choisir mon groupe en fonction du nombre de participants, j'annonce sans que ce soit une grande surprise que je plancherai sur "Le voyage" de Baudelaire, qui est le poème qui m'a donné l'idée du bidule.

  • Sens de la dérision le 01/12/2022 à 09h48
    Non ! Non ! Non ! J'ai sciemment attendu la dernière minute pour envoyer alors que j'aurais pu attendre encore plus ? Où est la justice ? Je veux que tu effaces mon message pour que je puisse de nouveau l'envoyer au dernier moment. Non mais !
    (je rigole, j'ai failli oublier hier, merci ina d'avoir servi de piqûre de rappel)

  • Raspou le 01/12/2022 à 09h54
    Ceux qui ont déjà participé peuvent bien sûr renvoyer une nouvelle version de leur texte jusqu'à dimanche soir 23h59.

    Par contre la pleurniche fait perdre des points, autant prévenir tout de suite.