Ne perdez pas de temps à lire ce texte, connectez-vous vite pour commenter les articles des CDF. Attention à ne pas confondre vos minuscules et vos majuscules.
Vous avez oublié votre mot de passe ?
Inscription
Vous avez oublié votre mot de passe ? Il reste un espoir ! Saisissez votre adresse e-mail ; nous vous enverrons un nouveau mot de passe. Cette procédure est quasiment gratuite : elle ne vous coûtera qu'un clic humiliant.
Nous vous avons envoyé un email sur votre adresse, merci d'y jeter un oeil !

CONDITIONS D'INSCRIPTION :

1. Vous devez nous adresser, via le formulaire ci-dessous, un texte (format .txt inférieur à 100 ko) en rapport avec le football, dont la forme est libre : explication de votre passion, anecdote, aventure, souvenir, essai, commentaire composé, portrait, autobiographie, apologie, réquisitoire, etc. Vous serez ensuite informés de la validation de votre inscription par mail. Les meilleurs textes seront mis en ligne sur le Forum.

2. Nous ne disposons pas d'assez de temps pour justifier les retards d'inscription ou les non-inscriptions, et ne pouvons pas nous engager à suivre une éventuelle correspondance à ce sujet. Merci de votre compréhension.

Nous avons bien reçu votre candidature, on y jette un oeil dès que possible. Merci !

Feuilles de match et feuilles de maîtres

Qui a dit que football et littérature étaient incompatibles ? Voici le forum où vous pourrez parler de vos lectures récentes et anciennes, liées ou non avec le ballon rond.

Un conseil de lecture ? Une bonne librairie ? =>> "You'll never read alone", le Gogol Doc: http://bit.ly/11R7xEJ.

  • Delio Onnisoitquimalypense le 27/11/2022 à 18h12
    Mais oui ! Mille mercis ; ce tableau très connu a du laisser son titre quelque part dans ma mémoire.

    @cachaco : ayant lu la réponse de Pascal A en même temps que la tienne, j'ai cherché un jeu de mots en vain. Non, ce G2rard ne me dit rien. et par ailleurs, on aimerait te lire sur le fil Utopie, envie de ton avis sur le sympathique Pérou 70, et sur la junte (bolivarienne?) au pouvoir à cette époque.

  • John Six-Voeux-Berk le 27/11/2022 à 18h55
    "Le pays où on n'arrive jamais" d'André Dhôtel était souvent étudié au collège et dans les petites classes dans les années 80-90. On l'étudiait aussi souvent pour ses nouvelles et ses contes : "le bois enchanté", "la princesse et la lune rouge". Ce genre de choses.

  • Delio Onnisoitquimalypense le 27/11/2022 à 19h05
    Et mille mercis également, cette info m'a permis de retrouver le titre du livre lu durant mon enfance 'L'enfant qui disait n'importe quoi". Pas de souvenir, sinon celui de la pochette de l'édition Folio junior, premier contact avec Magritte.
    La recherche par images a creusé le sillon de la nostalgie en tombant sur la collection 1000 soleils : lien
    Mes premiers Seigneurs des Anneaux.

  • Loscoff-Plage le 27/11/2022 à 19h56
    Merci pour le conseil, on dirait que j'ai frôlé la cathostrophe.

    J'ai poursuivi mes recherches jusqu'à la page wikipédia de Jean Follain. J'en partage des extraits sans les commenter :

    "En 1919, il séjourne à Leeds pour perfectionner, en vain, son anglais."

    "Malgré sa très mauvaise vue, il est mobilisé en 1940 comme canonnier dans la DCA de Châteaudun."

    "Multipliant les voyages, au Brésil, au Pérou et en Bolivie (1960), plus tard aux États-Unis (1966), en Côte d'Ivoire et au Sénégal (1967), il abandonne en 1961 la magistrature, participant assidûment aux Décades culturelles de Cerisy-la-Salle, tout proche de Canisy."

    "« Il est à la fois le Jean-Henri Fabre du souvenir méticuleux et le Wang Wei de l'immobilité contemplative, celui qui livre les choses sans les commenter ni les enjoliver (…) Lui, grand consignateur, n'interprète pas : il délivre. »

    Gil Jouanard, dans D'après Follain, Deyrolle, 1997"

  • Red Tsar le 28/11/2022 à 12h32
    Et, du coup, Elsa Triolet ?

  • Loscoff-Plage le 28/11/2022 à 20h50
    J'ai lu le Cheval blanc et le Cheval roux, sans jamais pousser jusqu'au Petit Cheval de manège.

    Le Cheval Blanc est insipide.

    Le Cheval roux est un objet intrigant, mélange de fiction post-apocalyptique et de roman d'amour.

    Je n'ai pas le talent de John pour dévoiler les ficelles des auteurs, je dirai juste qu'il n'y a rien de remarquable dans son écriture. Enfin si, quand même : le français n'était pas sa langue maternelle ; je rêverais de pouvoir écrire comme ça dans une langue étrangère.

  • l'homme de la pampa le 28/11/2022 à 21h28
    Vu ton pseudo on pourrait imaginer que tu es plus "Le cheval d'orgueil" de PJH.

  • Loscoff-Plage le 28/11/2022 à 21h45
    Evidemment, et le Cavalier de bronze aussi.

    Traduction d'Alexandre Dumas (!), qui selon les complotistes russes ne serait autre que Pouchkine échappé en France après avoir simulé sa mort en duel :

    Oui je t'aime, cité, création de Pierre ;
    J'aime le morne aspect de ta large rivière,
    J'aime tes dômes d'or où l'oiseau fait son nid,
    Et tes grilles d'airain et tes quais de granit.
    Mais ce qu'avant tout j'aime, ô cité d'espérance,
    C'est de tes blanches nuits la molle transparence,
    Qui permet, quand revient le mois heureux des fleurs,
    Que l'amant puisse lire à tes douces pâleurs
    Le billet attardé, que, d'une main furtive,
    Traça loin de sa mère une amante craintive.
    Alors, sans qu'une lampe aux mouvantes clartés,
    Dispute à mon esprit ses rêves enchantés,
    Par toi seule guidé, poète au cœur de flamme,
    Sur le papier brûlant je verse à flots mon âme.

    Et toi, pendant ce temps, crépuscule argenté,
    Tu parcours sur ton char la muette cité,
    Versant aux malheureux, dans ta course nocturne,
    Le sommeil, doux breuvage échappé de ton urne,
    Et regardant au loin, comme un rigide éclair,
    L'Amirauté dressant son aiguille dans l'air.
    Alors, de notre ciel par ton souffle effacée,
    Vers le noir occident l'ombre semble chassée,
    Et l'on voit succéder, de la main se touchant,
    La pourpre de l'aurore à celle du couchant.

    Très réussi, sauf "l'urne", qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Sans parler de la fin : "de la main se touchant" qui provoque toujours l'hilarité des potaches. Qu'est-ce qu'on se marc'h !

  • Red Tsar le 29/11/2022 à 07h44
    Merci, ça me rassure un peu.
    J'ai parfois entendu que Triolet était une écrivaine de valeur, occultée par la figure d'Aragon. Au hasard des bouquinistes, j'ai lu Luna Park et Le Rossignol se tait à l'aube. J'ai trouvé ça assez moyen, conventionnel, un peu fastidieux et même, pardon, petit bourgeois de province fasciné par le monde germanopratin (même s'il y a une certaine ambiance dans Le Rossignol). Donc je me demandais si j'étais tombé sur les mauvais bouquins ou si j'avais raté quelque chose à la lecture et tu me confirmes que non a priori. Je griffe un peu méchamment et ça reste du bon ouvrage, bien sûr. Triolet a mérité d'être publiée et mérité ses prix, mais ça ne donne pas le sentiment d'une terrible injustice quant à sa postérité.
    Sais-tu quelle est la qualité de ses traductions ?

    ps : je ne sais pas si tu as lu le dernier Koukov. J'en suis aux deux tiers et petite déception pour le moment. On ne retrouve ni l'absurde réjouissant du Pingouin ni la tendresse humaniste des Abeilles.

  • Pascal Amateur le 29/11/2022 à 09h49
    Pourtant c'est franchement sympa :
    lien