Festival de CAN
La Coupe d'Afrique des Nations: fans d'Okocha, d'El Karkouri, de Kanouté ou d'Eto'o, lâchez-vous!
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rivaldo maccione le 11/10/2021 à 16h13Voilà, tout est lié.
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rivaldo maccione le 11/10/2021 à 16h38
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Red Tsar le 11/10/2021 à 20h54Merci pour ce magnifique entretien, en plus avec Vautier, personnage hors-norme !
Je ne sais pas si vous aviez vu passer cette série d'articles, mais elle vaut le coup d'œil : lien
De même que le documentaire de Robin Shuffield, sorti en 2006 et diffusé par Arte (et du coup facilement trouvable en ligne). Il est assez conventionnel dans la forme, mais émouvant et on y voit notamment Sankara jouer au foot.
J'espère que le procès va permettre de lever un peu le voile sur certaines ombres...
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liquido le 11/10/2021 à 22h19Red Tsar aujourd'hui à 20h54
Merci pour ce magnifique entretien, en plus avec Vautier, personnage hors-norme !
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La partie 2 est du même acabit. Bientôt chez vous (teasing de malade)
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OLpeth le 12/10/2021 à 08h10Sankara ça avait l'air d'être un sacré personnage, un grand homme comme on dit, merci pour le lien.
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Red Tsar le 12/10/2021 à 08h40Un dernier message pris en flagrant délit de hors-jeu politique pour ma part (je ne voudrais pas détourner ce fil de sa fonction première l'année où Hakimi va gagner 4 titres et se retrouver en course pour le ballon d'or...) pour attirer l'attention sur Mathieu Kérékou, dans le pays voisin du Bénin.
Comme Sankara, il est militaire et comme Sankara, il prend le pouvoir par un coup d'Etat, mais une décennie plus tôt. Comme Sankara, il fait renommer son pays (ex-Dahomey) et l'ancre dans le camp "socialiste". Là où l'histoire diverge c'est que, par la suite, Kérékou devient un de ces petits dictateurs typiques de la Guerre froide.
Par contre, Kérékou fait ensuite quelque chose de très fort. Dès 1990, il organise un processus de transition démocratique, qui l'amène à quitter pacifiquement le pouvoir. Battu aux élections de 1991, il accepte le résultat du scrutin. Il se représente en 1996 et 2001 et est élu. Arrivé au bout de ses deux mandats, il ne modifie pas la constitution pour retenter sa chance et il se retire. Son dauphin est battu par Boni Yayi en 2006. Malgré les suspicions de fraude et les troubles, il ne revient pas dans le jeu.
1990-1991, c'était aussi la fin de l'Apartheid, là aussi dans un processus relativement pacifique. Au même moment, les événements se précipitaient en Yougoslavie...
ps : j'ai le souvenir d'une pièce de théâtre très forte qui raconte les derniers jours de Sankara et sa relation d'amitié à la vie à la mort (sic) avec Compaoré. Si jamais quelqu'un avait le titre, je suis preneur !
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Monsieur Jo le 12/10/2021 à 16h02Peut-être ça, lien
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Red Tsar le 12/10/2021 à 21h14Exactement, merci ! Enfin la mise en scène quand j'ai vu la pièce était beaucoup plus crépusculaire (et je ne me souviens pas d'une guitare...). En tout cas, si vous avez l'occasion, c'est une très belle pièce.
Certaines théories qui font de Mitterrand le commanditaire, direct ou indirect selon les cas, de la liquidation de Sankara repassent cet extrait où Mitterrand finit par réussir à se reprendre et faire son numéro patelin, mais n'aurait pas pardonné l'affront : lien
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Delio Onnisoitquimalypense le 12/10/2021 à 21h21Tiens, votre échange fait ressurgir le souvenir d'une pièce Sankara Mitterrand de Jacques Joué, très bien écrite.
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Red Tsar le 12/10/2021 à 22h32Un grand merci, d'autant qu'en fouillant je vois que le texte intégral est disponible sur Internet. J'imprime ça dès demain !