Etoiles et toiles
Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.
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syle le 31/08/2023 à 15h15Vu aussi, et j'ai beaucoup aimé, comme la plupart du temps avec Nolan.
Et effectivement, nulle leçon de morale, pas besoin de voix off, et énormément de rythme pour un film pourtant totalement dénué d'action. On n'est pas chez Terence Malick, c'est clair.
Le personnage d'Oppenheimer est complexe et torturé (on le serait à moins), mais moins que le modèle, quelque-part. Il n'y a pas de gentils, pas de méchants (enfin, si : les nazis, quand même) et tous les enjeux sont présentés avec finesse.
C'est superbement réalisé.
Il n'y a pas de rebondissements, on connaît déjà la fin et toutes les étapes qui y conduisent, et ça reste pourtant prenant jusqu'au bout.
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Monsieur Jo le 31/08/2023 à 15h34Jah fête et aime dorer Anne hier à 21h45
L'intrigue c'est "ben, dans un endroit un peu paumé, y'a des gens qui se rencontrent et qui discutent et, euh, voilà quoi, ces gens font du mieux qu'ils peuvent.
En fait c'est bien un film français (@7psychopathes)
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Tonton Danijel le 31/08/2023 à 16h08Revu récemment (merci Arte) le "Excalibur" de Boorman. Et c'est encore meilleur réchauffé.
Alors on peut reprocher le manque de moyens parfois visibles. Johnny sort de deux gros échecs ciné après la réussite de "Délivrance" avec "Zardoz" (aka "Le film avec Sean Connery en slip rouge") et "L'exorciste 2" (aka "On a fait un bon film, flinguons-le en en faisant une série"). Dans ces conditions, difficile d'avoir du blé. A fortiori pour le ciné britannique en comparaison au ciné US. Mais Johnny a un rêve: faire une adaptation des légendes arthuriennes. Le genre est à la mode entre la parodie ("Sacré Graal"), le film intello ("Perceval le Gallois" d'Eric Rohmer avec l'inconnu Fabrice Luchini dans le rôle-titre), sans oublier "Star Wars" qui puise une partie de son inspiration dans ces légendes (et l'autre chez Tolkien).
Mais Johnny veut faire son épopée, donc il compense. En utilisant des décors naturels (de la magnifique Irlande). En recrutant des acteurs britanniques peu connus, dont Helen Mirren issue du théâtre (qui jouera Morgane, l'antagoniste de Merlin joué par Nicol Williamson. Un détail que Boorman a utilisé en connaissance de cause: ces deux théâtreux se détestent aussi en privé), et trois futures vedettes d'Hollywood: Liam Neeson, Patrick Stewart et Gabriel Byrne. En utilisant de grands thèmes classiques, dont le Carmina Burana qui évoque les chevauchées d'Arthur et de ses chevaliers. En jouant sur les jeux de lumière pour opposer mort et vie (lors de la scène de la "résurrection" d'Arthur notamment - on retrouve aussi un thème cher à Johnny l'écolo: le lien entre l'homme et la nature).
Alors, tout n'est pas parfait, la quête du Graal est un peu longue et confuse notamment. Mais le film ne déparait pas aux côtés de "Délivrance", "La forêt d'Emeraude" ou "Hope and glory" dans les chefs d'œuvre de Johnny.
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Red Tsar le 31/08/2023 à 16h13Le docteur Jah et le professeur Lalizou, afin de lutter contre les ravages du Binge Watching, vous recommandent des cures régulières de Bilge Watching.
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lyes le 01/09/2023 à 15h53Tiens hier je me suis enchainé As Bestas en DVD et Anatomie d'une chute au cinoche. Pur combo du hasard de temps dispo et pourtant sacré thématique glauque. J'ai adoré les deux films.
Je ne connaissais rien de ces deux films hormis l'affiche pour As Bestas et le pitch de procès pour mort suspecte pour la Palme d'Or (mais je pensais que c'était le gamin qui tombait de la fenêtre).
Bref. Donc déjà As Bestas ça se passe en Galice, je découvre ça. Que Denis Menochet et Marina Foïs jouent en espagnol, je découvre aussi.
Il ne se passe pas grand chose dans ce film et pourtant j'ai été tendu en continu. L'atmosphère est sublime, les décors naturels et la lumière sont très immersifs. On sent arriver le dérapage mais même le climax nous prend de court puisque c'est aux deux tiers du film. La troisième partie pourrait être ennuyeuse mais elle portée par une alliance écriture/direction/interprétation qui est absolument parfaite. Au final un film très envoutant et qui laisse un gout amer, une sensation de malaise, d'anxiété. Je ne connaissais pas ce réalisateur mais très envie de voir d'autres de ces films, ses mouvements de caméra, ses scènes étirées en longueur, il m'a hypnotisé.
Le casting est très important, au-delà du couple français incroyable. Grande idée d'avoir casté Menochet, une masse physique, un symbole de virilité et de résistance(la ou Dustin Hoffman paraissait faible dans les Chiens de paille par exemple). J'ai beaucoup aimé l'acteur espagnol Luis Zahera, il campe ce personnage aigri et agressif, ses monologues sont flippants de tension, on pense à tous ses gars tendus et sociopathes qu'on a croisé dans sa vie.
Anatomie d'une chute j'en découvre aussi quasi tout, le jeu sur les langages avec la mère allemande qui se sert de l'anglais en famille. La cécité du fils qui rajoute une couche dans un film très sensoriel avec cette fameuse musique, ces cris, ces bruits entendus ou non. Je ne m'attendais pas à un film aussi technique. C'est dirigé de main de maitre. Que ce soit pour tout ce qui touche au chalet familial et surtout à la rythmique du procès. On connait les écueils des films procéduriers mais la j'ai trouvé que Triet montait une très belle mayonnaise. Il y a la froide véracité et crédibilité d'une telle procédure et en même temps une virtuosité à mettre tous les débats en image, c'est ennivrant et subtil.
Pas de moral, pas de twist spectaculaire, même le verdict n'est pas un climax. L'ambiguïté perdure et nous laisse avec nos questions et nos ressentis.
Tout cela est rendu possible par un casting sur une même note exceptionnelle. Les seconds rôles sont très bons en particulier l'horripilant avocat général, l'ami/amoureux transi/avocat de circonstance. Et bien sur le rôle principal qui nous tient presque 3h durant dans la nuance de son jeu. Même le gamin est parfait (alors que c'est casse gueule ce genre de rôle). Et le chien mérite un oscar.
Un grand film, déjà envie de le revoir pour scruter des détails.
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Eric Sikh Aura le 02/09/2023 à 03h01J'ai regardé Across the Spider-verse ce soir.
Déjà, premier point, ça m'insupporte ces films en plusieurs parties qui ne l'annoncent pas en avance et qui sont incapables de boucler un minimum l'histoire dans la première partie. Si je veux une histoire en épisodes, je regarde une série...
Ensuite, toujours de bonnes idées de réalisation mais j'ai trouvé le rythme beaucoup plus effréné que le premier, il n'y a pas beaucoup de moments calmes et l'action en mode clips/tiktok, ça gêne quand même parfois la lisibilité...
Un peu déçu au final, alors que j'avais adoré le premier.
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Pascal Amateur le 05/09/2023 à 08h05Salut les cinéphiles, vous savez où on peut acheter des affiches de cinéma ? Si vous avez des copains dans le métier, n'hésitez pas, merci !
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partouche au grisbi le 05/09/2023 à 08h23Le cinéma près de chez moi en vend régulièrement au profit de bonnes oeuvres. Ça doit bien s'envoyer par la poste ces trucs là...
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Tonton Danijel le 05/09/2023 à 08h32Oui, je suis étonné qu'on ne puisse pas trouver son bonheur en ligne...
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L'amour Durix le 05/09/2023 à 08h51lien
Si tu aimes le théâtre, viens en juillet et tu feras d'une pierre deux doups.