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Etoiles et toiles

Non, ce n’est pas un forum sur le PSG, même si le titre aurait sans doute convenu, mais bien sur le cinéma, pour parler de tout ce qui touche de près ou de loin au septième art.

  • cocobeloeil le 30/09/2022 à 14h17
    Oui, oui, j'avais vu ça au début du film.
    Le mec plante des fleurs dans un parterre en pleine cité. Ok, pourquoi pas? Un travail d'intérêt général? Une passion pour les fleurs de son plein gré pour rendre l'univers de la cité plus agréable aux habitants? Un simple d'esprit que tout le monde laisse faire avec bienveillance?

    Mais après on s'aperçoit que c'est un Djihadiste artificier (qui s'ignore?).

    Un djihadiste donc, condamné à des TIG. Sans déconner! T'as déjà vu ça dans notre beau pays? Le mec croupirait plutôt au fin fond d'uns cellule moisie à la moindre suspicion de terrorisme, mébon...

  • Pascal Amateur le 30/09/2022 à 14h21
    Oui, enfin, si le gars il veut mener la guerre jacinthe, ça ne me choque pas qu'il plante des fleurs. Vous êtes si étroits d'esprit, ça me dépasse.

  • cocobeloeil le 30/09/2022 à 14h23
    Hé hé hé...

    Ca me rappelle quand je bossais à Bordeaux dans le bâtiment et qu'on avait des chantiers dans les tours des cités. Les collègues avaient une phrase qui dépotait même si elle est effrayante:

    "Paraboles au balcon, femmes à la maison" qu'ils disaient les mecs... Vraiment pas drôle mais y a du vrai..

  • Tonton Danijel le 30/09/2022 à 15h01
    Dans "Les misérables", Jeanne Balibar apparaît, dans un rôle de quelques minutes certes, mais on apprend qu'elle est la supérieure hiérarchique des trois agents. Sans doute une compensation au fait que le scénario laisse peu de place aux rôles féminins...

  • Tonton Danijel le 02/10/2022 à 23h24
    En attendant qu'OLpeth fasse le compte-rendu de la soirée Nanarland (ils ont l'air de s'être beaucoup amusés et d'avoir de plus en plus de monde, merci Francis Huster), je me suis fadé le 5e opus de Taxi. Félicitations à Franck Gastambide d'avoir pondu un opus encore plus lénifiant que les deux derniers, avec zéro gag réussi. Mais il y avait quand même 3,600,000 personnes qui sont allés le voir au cinéma.

    (contre 100,000 entrées pour le bien plus intelligent - c'est pas dur, certes - "Damien veut changer le monde", difficile de motiver Gastambide à prendre des risques).

  • Tonton Danijel le 03/10/2022 à 08h14
    En tout cas, la soirée Nanarland a débuté en beauté par ce chef d'œuvre oublié parmi les nombreux polars sortis dans les années 80: lien

    Avec un duel d'acteurs en surjeu qui consterne le reste du casting: lien

    Alors oui, c'est bien Vincent Lindon débutant qui fait face à Francis Huster, qui veut un cheeseburger (l'a-t-il obtenu?) dans un décor censé représenter un commissariat de police. Film qui a par ailleurs vu débuter à l'écran, outre Lindon, Agnès Jaoui, Isabelle Nanty et Audrey Dana (qui n'a que 6 ans à l'époque du tournage). De l'espoir pour les acteurs qui débuteraient avec une grosse casserole...

  • magnus le 03/10/2022 à 09h54
    Par curiosité je suis allé voir si en tant que réalisateur Gastambide a fait autre chose du niveau des Kaira (qui m'a bien fait marrer alors que Pattaya juste après j'ai trouvé ça raté), il semble que pour son prochain film il revienne à ses valeurs sûres: lien

  • OLpeth le 03/10/2022 à 10h11
    En effet, quelle mémoire Tonton. Comme chaque année depuis 2005 (hors COVID), j'ai fait mon petit pèlerinage nanarlandais au Grand Rex de Paris pour (re)découvrir de beaux nanars sur grand écran dans une ambiance survoltée.

    Une belle programmation cette année avec Le Faucon (il n'a jamais tué) pour débuter, du "frère de" Paul Boujenah. Un polar français qui tente de singer les classiques américains (Inspecteur Harry entre autres) mais dont les choix discutables (euphémisme) et les idées débiles le précipite dans le nanar de goût. Déjà Francis Huster en flic traumatisé par la mort de sa femme et le coma de sa fille après un accident de voiture. Non seulement il démolit tous les moments d'émotion tant il joue mal, mais en plus dès que ça devient physique c'est juste pas possible. Il ne sait pas courir, il ne sait pas bouger, il ne sait pas crier, c'est merveilleux. Ah cet échange avec un singe en peluche. Ah ce moment malaisant où il caresse une petite fille qu'il ne connaît pas dans un magasin de jouet. Ah cet échange enflammé au sujet d'un "chizbourger". Ah cette intervention miraculeuse d'un enfant à vélo qui lui sauve la mise. Ah Vincent Lindon qui cabotine comme un perdu. Un polar affreux mais un vrai bon nanar.

    Ensuite un film turc avec le Alain Delon du Bosphore, en hommage à l'immense Cüneyt Arkin décédé cette année avec Savulun Battal Gazi Geliyor. Battal Gazi, c'est un peu le Jeanne d'Arc turc, un personnage historique mythifié qui combattit les invasions chrétiennes dans l'Anatolie du 9ème siècle. Plein de films lui ont été consacrés et c'est intéressant comme cela renverse la perspective : ici les Chrétiens sont d'affreux pillards violeurs, les nonnes sont concupiscentes et les princes chrétiens sont faibles et amoraux (et un peu efféminés aussi). Seuls quelques chrétiens ont des principes, mais ceux-là vont vite voir la lumière et tous se convertir à la seule vraie religion après avoir vu les éblouissantes prouesses martiales et la droiture inébranlable du grand musulman Battal Gazi. Et bien sûr à côté de cela on a tout ce qui fait le sel du cinéma turc des années 70 : costumes foireux, scènes d'action insensées (vive le trampoline !), et une certaine naïveté attendrissante. Le film a été restauré à partir du négatif d'origine donc on a eu droit à une superbe copie chatoyante, un vrai plus.

    Troisième film, celui de tous les dangers, puisque c'est vers 3h que la fatigue s'empare généralement des plus valeureux. Un film de ninjas aux origines improbables, jugez-en avec la chronique de Nanarland qui retrace la genèse de la résurrection de ce film : lien
    Au final on a un film de vigilante ninja fauché tourné à l'arrache dans un New York gangréné par la violence (on croise des criminels littéralement à chaque coin de rue). Pas mal de bastons molles (à part John Liu, personne n'a de vraies compétences martiales), de l'acting décalé, des méchants très méchants, ça fait le taf.

    Pour finir, le clou de la soirée avec la comédie musicale la plus nulle de tous les temps, réalisée par Menahem Golan, pas encore fondateur de la légendaire Cannon, Bim Stars. Dans un univers futuriste (1994 !), le discofascisme fait régner la loi. Un duo de jeunes chanteurs idéalistes va en faire les frais. Ca a coûté 10 millions à l'époque (c'était beaucoup en 1980), et c'est merveilleux tellement TOUT est raté. Les costumes sont hideux, les décors kitsch à mourir, mais surtout les chansons sont infâmes, hyper mal amenées dans le récit, avec des mélodies moisies, des paroles aussi convenues que boiteuses, et en prime chantées par des artistes pas spécialement doués (je conseille le "tube" Hey Hey Hey, Bim all the way). Et puis cette fin, cette fin...
    Anecdote savoureuse rapportée par François Kahn dans son Encyclopédie du Cinéma Ringard, les premiers spectateurs de "Bim Stars, the Apple" à Los Angeles s'étaient vus offrir des vinyles de la bande originale. Les ouvreuses durent y renoncer après la première séance : le public se servait des disques comme de frisbees pour viser l'écran.

    Et entre ces quatre pépites on a eu droit à chaque entracte à de magnifiques cuts de nanarland, très relevés cette année, des bandes-annonces en pelloche d'époque (dont une affreuse comédie de Franco et Ciccio avec de la pétanque sicilienne et des nazis) et les traditionnels quiz. C'était trop bien.

  • Monsieur Jo le 03/10/2022 à 10h39
    Ce n'est pas une question de mémoire. C'est un rendez-vous que l'on attend chaque année avec impatience : ton compte rendu de ces films involontairement mémorables.

  • Sens de la dérision le 03/10/2022 à 10h43
    J'ai une énorme envie de voir les deux derniers. Les bandes annonces sont incroyables.